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Les Affranchies
Articles récents

Andro-juvénile peut être?

19 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Andro-juvénile peut être?

Même si je ne suis pas du genre à catégoriser les personnes, on ne peut jamais s'empêcher de faire parfois des associations. Ainsi, dans mon esprit, il y a des coupes de cheveux qui sont plus représentatives d'un genre que d'autres. Par exemple la coupe "en brosse" symbolise parfaitement la virilité, alors que la coupe au carré ne peut être que féminine. Enfin vous voyez ce que je veux dire... Ça n'empêche personne de faire ce qui lui plait. Mais il faut admettre que les garçons sont rares à oser la coupe au carré, tout autant que les filles la coupe en brosse.

Cependant, comme les choses sont toujours bien faites, il y a toujours un juste milieu, un terrain de compromis, un style qui accorde tout le monde et dans la même idée de "brosse masculine" et "carré féminin", il y a une coupe qui à mes yeux pourrait symboliser le "non-genre".

Andro-juvénile peut être?

Un non genre proche du juvénile, dans son sens latin, c'est à dire cette jeunesse encore non définie, non orientée, insouciante et insolente.

Du coup, irrésistiblement, la coupe "au bol" m'inspire une sympathie particulière, symbolisant peut être à mes yeux ce désir d'éternelle jeunesse et de refus des conventions binaires associant le sexe au genre. Mais tout ça bien sûr ce n'est que dans ma tête.

Photos: Sebastian Arpecella et VoguePhotos: Sebastian Arpecella et Vogue

Photos: Sebastian Arpecella et Vogue

Mais je ne dois pas me tromper beaucoup...

Photos: Aurélie Mestre et Elodie Lefebvre par Sylvia Borel

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Comme des garçons

17 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

http://www.shesagent.com

Il y a, à l'instar de certains hommes, des femmes qui aiment l'esprit dandy du temps jadis. Un goût certain pour les choses raffinées, les vêtements de qualité et un style de vie dans lequel les barrières de genre sont abolies.

A l'exemple de Danielle Cooper et de son excellent blog "She's A Gent" et sans qu'il s'agisse d'une tendance particulière, ces femmes qui aiment s'approprier les codes et les vêtements habituellement véhiculés par les hommes, leurs donnent une élégance toute nouvelle dans ce style qu'on nomme dorénavant dapper.

Souvent cela n'implique pas les cheveux courts et d'ailleurs si vous prenez le temps de parcourir les archives de son blog, vous découvrirez que mademoiselle Cooper n'a fait connaissance que très récemment avec le salon Blind Barber.

Un style très urbain, évidemment, dans lequel on imagine plutôt facilement des femmes actives, indépendantes, créatives et sans complexes.

En France aussi le style s'affranchit des codes du genre, comme Cyndel et Adeline, "Les Garçonnes" qui montrent dans leur vidéos lookbook à quel point l'androgyne à tous les pouvoirs.

Et si les cheveux courts font très souvent partie de ce style, c'est que là aussi, il n'y à pas de raison suffisante pour s'empêcher d'avoir l'allure qu'on aime...

La plus grande difficulté est sans doute d'adapter aux morphologies féminines des vêtements habituellement taillés pour des morphologies masculines. C'est pour cela que, aux Etats Unis essentiellement ( pour l'instant ), des marques se créent pour le bonheur de celles qui se sentent dapper dans l'âme. Et dans cet esprit, quoi de plus naturel que d'aller se faire couper les cheveux dans un salon de barbier, où là mieux qu'ailleurs on est capable de donner du style à votre low fade?

Le blog de Danielle Cooper: She's A Gent

La chaine Youtube des Garçonnes

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Laisse Madeleine...

16 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Laisse Madeleine...

Ecrire un blog pour exprimer son amour pour les femmes aux cheveux courts c'est un peu rejoindre le mythe de Sisyphe et sans cesse rouler son rocher vers le sommet pour le voir dévaler la pente et recommencer ainsi éternellement...

Parce qu'évidemment il faut toujours justifier cet engouement, expliquer pourquoi, alors que tout semble indiquer que seules les femmes aux cheveux longs peuvent être l'objet d'admiration, pourquoi diable vous êtes à contre courant.

Si je ne l'ai pas fait cent fois, je ne l'ai jamais fait. Mais voilà, toujours, toujours il faut remettre son ouvrage sur le métier et convaincre, ou au moins tenter de le faire, les esprits simples qui confondent tout le temps les mots et croient que seule l'image peut séduire, assimilent la féminité à la longueur des cheveux et sont prêt à jurer que tout ce qu'on leur à fait croire depuis des siècles est une vérité intangible.

Alors je ne sais pas pourquoi ( enfin je commence à avoir une petite idée tout de même ) mais j'ai depuis toujours le sentiment qu'une femme qui coupe ses cheveux se libère d'une sorte de séquestration dans laquelle les hommes la tienne. Bon ça c'est pour le cadre général, après, au delà de ça, j'aime cette assurance, cette confiance... ou ce dédain qu'ont ces femmes aux cheveux courts qui ne craignent pas de remettre en question l'idée même de la féminité telle qu'elle est véhiculée depuis des lustres. Certaines aiment le trouble provoqué par l'ambiguité de leur allure, cultivée avec soin, dans le vêtement et la coupe de cheveux, d'autres ne perdent rien de leur sophistication et subliment cette même féminité en ne l'assimilant pas à leur longues boucles d'adolescente.

Après, tout n'est qu'histoire de goût. Bien sûr. Mais si je suis ému par une nuque féminine tondue d'une main experte, c'est aussi parce que je devine qu'elle est celle d'une femme pas tout à fait comme les autres, ange et démon, certainement plus proche de mon alter ego que n'importe qui d'autre.

Modèle: Isabella Emmack

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Vous reprendrez bien un peu de sévènetize?

14 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Bert Stern - Suzy Parker’s first-ever short haircut, VOGUE, 1964

Bert Stern - Suzy Parker’s first-ever short haircut, VOGUE, 1964

Vous reprendrez bien un peu de sévènetize?

Rien ne se perd, tout se transforme... C'est bien connu.

Les tendances c'est un peu la même choses. Régulièrement reviennent des idées qui, quelques années auparavant, avaient déjà séduit le plus grand nombre.

C'est pas que je soi un téléspectateur assidu, mais je remarque assez facilement les petits détails et les évolutions chez les présentatrices des émissions que je regarde. Prenez par exemple... Maïtena Biraben et Le Grand Journal de Canal+. Et bien je vois, moi, vers quoi sa coupe de cheveux un peu hasardeuse du début nous mène. Vers ce style très chic des années 70 où le cheveux courts de Jean Seberg et Mia Farrow était un peu décliné en un savant effilage qui vous modelait une jolie petite tête comme Lucie de la Falaise...

Vous reprendrez bien un peu de sévènetize?

Le dessus bien court et les contours plus flous, effilé, légers, comme un plumage. Ce même style que Jane Fonda révèlera dans son rôle de Klute et qui sera son image de militante contre la Guerre du Vietnam. A cette époque, si on ne parle pas de gender, de queer ou même d'androgyne, on désigne les styles qui ne définissent aucun genre par "unisexe". Malheureusement la version mâle va être accaparée par les footballeurs allemands et devenir l'inénarrable coupe "mulet" qu'on trouve encore aujourd'hui dans quelques contrées canadiennes où parmi certains clubs de supporters de ce sport virile...

Bref!

Alors du coup on se dit que certaines tendances sont indémodables quand on les voit revenir comme ça, cycliquement sur la tête des jolies femmes

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Inutile de résister

12 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Inutile de résister

Oui oh, c'est facile d'ironiser hein... Celles qui n'ont jamais été jusque là ne peuvent pas savoir. Une chose est certaine et depuis le temps je n'ai jamais constaté d'exception, les femmes aux cheveux courts, les vraies, même si elles ont des périodes à tendance masochiste du genre "vas-y, je me laisse pousser les cheveux" et même si elles y parviennent, un temps, replongent toujours...

Et ce qui est vrai pour un style classique l'est force 10 pour celles qui ont osé la coupe "bien dégagée derrière les oreilles". Difficile, une fois que le pli est pris, de renoncer à toutes les sensations provoquées par ce style de coupe. Elles parviennent toujours à trouver des variantes, dans la façon de se coiffer, dans le style, quelques différences de longueurs, dessus, mais ces femmes aux cheveux courts là n'envisagent pas de ne pas sentir une tondeuse ratiboiser leur nuque ou leur tour d'oreille. No way!

Mais n'allez surtout pas imaginer qu'elles sont dans la radicalité, le droit au but, le court à tout prix... Non, c'est tout le contraire. Pour elles, les détails sont essentiels. Dans cet environnement de l'infiniment court, un millimètre ça compte, les nuances et le fondu d'un dégradé sont fondamentaux, la rectitude d'une raie, le bombé d'une pompadour sont vitaux...

C'est inutile de résister. Le plaisir, souvent partagé, de la caresse sur une nuque fraîchement tondue et l'assurance que donne cette petite tête presque parfaite n'ont pas d'équivalent dans le catalogue des "ça fait du bien"...

Photo: Terra Juana

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Son regard blond

10 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Photo: Ivan Berkovich

Photo: Ivan Berkovich

C'était un soir de mélancolie comme il en connaissait souvent depuis... Il avait fini par apprivoiser ce sentiment et l'accueillait presque amicalement. Le temps qui passe sait faire ça... C'est le temps qui avait poli toutes les aspérités de son coeur déchiré. A présent celui-ci était comme un galet roulé par l'océan, lisse, oblong, chaud, agréable... mais dur et impénétrable.

Lorsqu'il était plus tendre, il s'était ouvert pour cette fille blonde aux yeux bleus comme les eaux claires des lacs de sa contrée. Elle s'était laissé séduire, ils avaient fait un bout de route ensemble. Ce soir c'était elle qui frappait aux portes de la forteresse.

Il a laissé la pénombre s'installer, versé un verre de cet alcool doré qui l'emporte vers les Highlands et brûlé un cigare au parfum de Sierra Madre... Parce qu'avec elle, la vie avait ces saveurs. Elle était son jumeau. Est ce que c'est étrange de dire cela? Peut être... mais c'est ainsi qu'ils se côtoyaient, amants incestueux, frère et soeur d'aventure, alter ego... humains. Elle n'était pas moins féminine pour ça, malgré ses cheveux blond presque rasés. Elle avait une classe naturelle comme un gène de noblesse, une allure de chevalière, d'héroïne.

Il l'avait toujours admirée, tout comme elle l'admirait. C'est peut être ça qui permet aux hommes et aux femmes de vivre ensemble.

Il n'a jamais envisagé depuis, qu'il pourrait à nouveau connaitre ces sentiments... C'est ainsi.

Juste de temps en temps, les soirs de mélancolie, son coeur reprenait quelques battements, dans l'odeur du Havane et les vapeurs de whisky

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Veux-tu que je te dise...

9 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Veux-tu que je te dise...

Veux-tu que je te dise, toi le garçon qui ne cesse de la regarder, mais qui se garde bien d'avouer qu'elle est jolie, tu me fais de la peine. C'est vrai, je te trouve pitoyable. Oh non ce n'est pas ta timidité qui m'inspire. J'entends sous ton crâne la bataille qui fait rage, parce que bien sûr tu l'aimes cette fille sinon tu n'y prêterais pas autant attention.

Mais voilà, tout le monde a toujours dit autour de toi que les cheveux courts c'était pas féminin, que c'était moche et bon pour les lesbiennes, qu'une femme pour être vraiment belle devait avoir de beaux et longs cheveux... Alors elle... avec sa coupe rasée, tu imagines les railleries et tout ceux qui diraient en se marrant, mais pas tant que ça peut être, que tu devais être "pédé" sûrement pour aimer une fille qui ressemble à un "mec"...

Alors, au lieu d'assumer ce désir, cette attirance, tu vas parler fort, peut être trop fort et renchérir dans la bêtise en te moquant. Idiot! Il n'y a personne à convaincre si son regard t'envoûte, si le grain de sa peau fait trembler ton coeur, si la pulpe de ses lèvres excite ta gourmandise, si son allure te séduit... Tout cela ne changera pas avec la longueur de ses cheveux. Et si tu es plus malin que les autres, tu découvriras que cette nuque qu'elle aime faire tondre, recèle un trésor et que si cette fille ose défier toutes les idées qu'on a bourré dans ton crâne, c'est certainement qu'elle est plus intelligente et davantage sûre d'elle que toutes les brebis que tu as toujours croisé.

A ton tour cette fois, d'être courageux, d'être sûr de toi, d'être toi même...

Photo: Fabio Oriani

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L'air du large

7 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Portrait

L'air du large

C'est presque le bout de la Terre. Après il y a l'océan, immense, sans fin... Et sur cette lande tourmentée par le vent du large, elle fait la sentinelle.

C'est peut être des restes de ses jeux d'enfant, d'intrépide garçon manqué, ce goût des choses militaires... Un rien suffit parfois à vous mettre dans la peau du personnage, comme cette veste kaki qui prend tout de suite un air de "battle-dress". C'est l'imagination ensuite ouvre l'horizon vers le voyage et trace la route de l'aventure.

L'air qui monte de la falaise ne parvient pas à décoiffer ses cheveux courts, juste à donner à ce portrait un air de conquérant, de jeune héros, face à son destin, de Jim Hawkins prêt à embarquer sur l'Hispaniola.

Fany pendant longtemps a préféré photographier des lieux et des objets, autant de choses finalement propices à l'imaginaire. Et puis de temps en temps, un personnage. Alors qui mieux qu'elle pour l'incarner? Elle a l'allure de ces figures de roman dont le genre importe peu, pourvu qu'elle soit jeune et intrépide.

Photo: Fany Meil

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Louise me plait

6 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Sylvia Borel

Photo: Sylvia Borel

Au premier coup d'oeil, c'est l'image qui me séduit. Le noir et blanc inspire une dimension artistique, c'est vrai. La pose est intimiste, montrant des tatouages originaux et cette peau frissonnante, décrit l'émotion de l'artiste...

Elle s'appelle Aurélie Mestre et son visage que je découvre me rappelle celui d'autres jeunes femmes que je connais, qui pourraient être sans genre, merveilleuses androgynes... Elle est musicienne, classique, errante, jusqu'à ce qu'elle découvre l'électro. La voici dès lors Louise. Louise Roam.

Et je ne sais si j'aime sa musique, sa voix à cause d'elle ou simplement parce qu'elle touche mes sens... Bien sûr c'est l'androgyne qui a attrapé mon regard, ses cheveux courts, cette coupe " au bol" définitivement hors des genres, cette assurance qui protège bien sa fragilité, son caractère affirmé qui pourtant s'émerveille de sa réussite. Parce que oui, Louise Roam a du talent et ça finit par se savoir.

Photo: Paul Rousteau

Photo: Paul Rousteau

Elle sera bientôt la première partie de Jeanne Added dans une célèbre salle parisienne. Joli couple, l'une blonde l'autre brune, ambiguës, la nuque toujours rasée, comme des jumelles de la scène d'aujourd'hui.

Oui, Louise me plait...

Louise Roam

 

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Droit, lisse et net

4 Janvier 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Droit, lisse et net

C'est un exercice difficile. Parce qu'il faut, avant de savoir en jouer parfaitement, accepter sa vraie nature. Ça a l'air d'une boutade, mais il est bien connu que celles qui sont par bonheur dotées de baguettes de tambour en guise de cheveux ne rêvent que d'une chose: avoir de jolies boucles. Mais une fois oubliée cette envie irraisonnable, le cheveux définitivement raide révèle un charme mystérieux qui me séduit toujours.

Selon comme il est taillé, il devient alors un solide paravent, rideau épais et soyeux qui toujours retrouve sa solennelle rectitude.

Il y a dans ce graphisme une netteté excitante lorsque sans chercher un quelconque arrondi, la matière est coupée, tranchée de la manière la plus rectiligne possible, offrant le même aspect en leur extrémité que la brosse du peintre, drue, presque piquante.

La frange est un accessoire, bordant le regard au ras des sourcils ou plus espiègle lorsqu'elle remonte sur le front.

Dans cette verticalité, chaque centimètre bouleverse l'effet final, selon que la taille se fait au menton, au lobe de l'oreille ou plus haut encore... Et la nuque, dévoilée ou pas en conséquence, sera toujours l'objet d'une attention particulière et le plus souvent tondue avec minutie.

Cela me séduit, cet aplomb où le cheveux garde la souplesse d'une matière qu'on dirait liquide, tombant toujours à la verticale, épaisse et soyeuse et qui s'arrête, tout net, tranchée comme d'un seul claquement de ciseaux.

D'ailleurs, à bien y réfléchir, c'est peut être sa vraie nature, au cheveu, d'être toujours lisse, droit et net?

Photo: Takayuki Fujimoto

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