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Les Affranchies

Rentrée des classes

31 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Il y aurait comme un parfum de poudre de riz et d'eau de Cologne. Pas moyen d'y échapper à quelques jours de la rentrée... en tout cas à cette époque. C'est comme un nouveau démarrage, une remise à zéro des compteurs. Il faut présenter son rejeton sous sa meilleure image, faire "bonne impression". Alors le samedi juste avant c'est un peu la cohue chez le coiffeur. Il faut tailler, raccourcir, discipliner ces chevelures laissées en friche tout l'été. C'est la reprise en main et bientôt, aspergés de lotion bambino et bambina logés à la même enseigne sortent de là, la frange bien droite et la nuque fraîche...

Aujourd'hui cela semble différent. Mon coiffeur me l'a dit, finie la cohue, ni pour la rentrée des classes ni pour Noël, c'est du passé tout ça. 

N'empêche...  Les souvenirs parfois refont surface. Elle se rappelle cette coupe au carré qu'elle détestait et la tondeuse sur la nuque "comme papa" disait le coiffeur, riant tout seul de son mot, qui lui faisait un peu peur et qu'aujourd'hui elle réclame presque... Ces nuques palottes, préservées jusque là du soleil d'été et soudain cruellement exposées. La photo de classe sur laquelle il faut apparaître telle qu'on souhaite que le souvenir demeure pour toujours, délicieuse garçonne ou jeune fille sage.

Est ce que tout cela aurait vraiment disparu?   

 

 

Photo: Everett Collection

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Filles en cuir

30 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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J'aimerai bien quand même, des fois, que lorsque je parle de "nana sur une grosse moto" avec ma boulangère, elle ne me lance pas dans les dents Brigitte Bardot exibant ses cuisses un peu grasses en criant une chanson de Gainsbourg. Parce que ça me gène, ça m'embarrasse, ça ne me plait pas d'avoir cette image de BB qui avouons le est plus proche de Pamela Anderson que de mon idéal féminin. Et puis y a pas qu'Harley Davidson, mais bon, c'est pas le sujet.

Là non plus je ne sais pas expliquer pourquoi, mais lorsque je vois une silhouette un peu menue descendre d'une grosse cylindrée, bottée, pantalonnée, vestée de cuir et soudain soulever son casque pour laisser dégouliner quelques mèches souples qui lui barrent le visage, mon coeur se gonfle d'émotion et j'ai de l'admiration pour cette femme libre. Enfin libre, c'est l'idée que ça me donne.

Il y a là, encore et toujours, l'ambivalence qui m'est chère entre la puissance brutale d'acier et de chrome et l'apparente fragilité de cette femme qui en réalité est un roc, comme le roseau de la fable. Un mélange de genre presque heureux, du féminin dans le masculin, ou vice versa. En somme bien des choses qui me plaisent...

 

 

Photo: Moto Guzzi

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Caroline chèrie

29 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

 

stumbleine.jpgDepuis un moment, bien des voix s'accordent pour me dire qu'il ne faut pas préter trop d'attention aux commentaires. Il y en a, tant mieux et reste poli, répond à chacun. Il n'y en a pas, tant pis, l'essentiel n'est pas là.

Mais là, là, c'est différent! Ce n'est pas un commentaire, c'est un message privé, directement adressé à moi, dans l'intimité de ma boîte à lettres. Un cri de liberté comme je les aime, que m'envoie Caroline. Alors bien sûr j'ai demandé avant hein? Vu que c'est un peu intime quand même. Mais je suis comme ça, je partage tout!

Et ça me fait tellement plaisir...

 

"J'ai cette envie de vous écrire pour vous remercier de ce merveilleux blog, qui doit en aider plus d'une à concrétiser cette coupe courte dont on rêve toute seule dans son coin. Et j'ai concrétisé aussi. J'ai 20 ans, et mon expérience chez les coiffeurs me donne assez de légitimité pour tenter le coup toute seule. Au moins dans un premier temps. Alors c'est un jour avec de la musique fort dans les oreilles et après des mois passés sur ce blog: que j'ai saisi un ciseau. D'abord un carré, classique. Puis finalement une coupe dégradé qui se garçonnise. Plus je coupais plus j'étais heureuse, la démonstration que le bonheur est à porter de main ! La coupe a réussi, j'ai fait exactement ce que je voulais, c'est une partie de plaisir sur cheveux naturellement ondulés. On me dit "chouette t'as été chez le coiffeur !" Ni vu ni connu. Maintenant je suis moi. Alors merci les femmes-aux-cheveux-courts !!"

Caroline N.

 

Merci Caroline

Photo: Ari

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Quelques fleurs

27 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Voilà, nous y sommes. Allez soyons franc, les anniversaires, au bout d'un certain temps ça ressemble plus à des commémorations qu'à des fiestas. Alors pour ne pas tomber dans ce travers, en ce jour solennel ( pouêt pouêt! ) je vous offre un bouquet... de merveilleuses femmes aux cheveux courts qui ont jalonné le blog durant ces trois années...

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saskia de bauw

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Brooks Robert

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Archives-Sept 0180

Sabrina1954

... et cherry on the top of the cake, parce qu'il fallait bien un gâteau aujourd'hui,quelques violettes aussi.

 

A présent les bougies sont soufflées et mon regard déjà se tourne vers demain.

Al-Hapka.jpg

 

 

Crédit photo: dans les albums précédents

 

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Désirs

27 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Alex-Hapka-.jpg

Le rêve pour les uns serait d’avoir des ailes,
De monter dans l’espace en poussant de grands cris,
De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles,
Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris.

D’autres voudraient pouvoir écraser des poitrines
En refermant dessus leurs deux bras écartés ;
Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines,
Arrêter d’un seul coup les chevaux emportés.

Moi ; ce que j’aimerais, c’est la beauté charnelle :
Je voudrais être beau comme les anciens dieux,
Et qu’il restât aux coeurs une flamme éternelle
Au lointain souvenir de mon corps radieux.

Je voudrais que pour moi nulle ne restât sage,
Choisir l’une aujourd’hui, prendre l’autre demain ;
Car j’aimerais cueillir l’amour sur mon passage,
Comme on cueille des fruits en étendant la main.

Ils ont, en y mordant, des saveurs différentes ;
Ces arômes divers nous les rendent plus doux.
J’aimerais promener mes caresses errantes
Des fronts en cheveux noirs aux fronts en cheveux roux.

J’adorerais surtout les rencontres des rues,
Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard,
Les conquêtes d’une heure aussitôt disparues,
Les baisers échangés au seul gré du hasard.

Je voudrais au matin voir s’éveiller la brune
Qui vous tient étranglé dans l’étau de ses bras ;
Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas
La blonde dont le front s’argente au clair de lune.

Puis, sans un trouble au coeur, sans un regret mordant,
Partir d’un pied léger vers une autre chimère.
- Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent :
On trouverait au fond une saveur amère.

 

Modèle: Aleksandra Hapka

Texte: Guy de Maupassant 1850-1893

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Sic transit gloria mundi

26 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Bo-Don-by-Alex-Franco.jpgC'est dramatique, mais plus on s'approche de la date anniversaire de ce blog et plus j'ai le sentiment d'avoir tout dit. Mais comment est ce possible? Avoir "tout dit" c'est presque aussi horrible que de dire avoir "tout vécu"? Alors qu'auparavant j'aurais pu des jours entiers disserter sur l'érotisme d'une nuque fine et délicate, chanter les louanges des femmes d'action, leur courage et leur détermination, m'extasier devant les portraits d'actrices glamour au chic naturel, raconter mes états d'âme et mes désirs nourrit de quelques souvenirs...

Aujourd'hui plus rien, le vide, l'absence. Pire encore, j'ai le sentiment parfois d'être cerné par de vulgaires "coupeurs de nattes" qui ne savent pas maîtriser leur fétichisme, qui ne songent qu'à se repaitre d'images qui les excitent, qui envahissent mon espace, bousculent mes mots, piétinnent ici sans aucune vergogne. 

Shalom_Harlow-16-blacksexjack.jpgMais c'est injuste de penser cela, parce que la réalité ce sont plutôt ces lectrices, femmes ou même jeunes femmes qui chaque jour viennent, lisent, apprécient, commentent ou font savoir de quelques clics leur approbation. Ces quelques hommes de qualité aussi...

Voilà! C'est un peu ça. Ridicule et dérisoire, comme mon refus caractériel de regarder TF1 de peur que Jean Pierre Pernaut ne croit que j'aime son journal, j'ai du mal à supporter l'idée que viennent ici des gens qui ne seraient pas en totale osmose avec moi, qui ne seraient que cette part obscure de moi même que je combat et que je méprise.

Ca n'a pas de sens, j'en conviens et finalement je me dis que je suis pas aussi vaniteux que cela puisque je me rend compte parfois à quel point ce blog est dérisoire. Il le serait peut être moins s'il était militant, revendicatif, transgressif, luttant pour une considération différente du genre humain...

Abby-Clee.jpgMais non, ce n'est pas moi... Moi je suis seulement un amoureux des femmes aux cheveux courts, des femmes à l'allure chic et glamour, des androgynes filiformes aux coupes de garçon et au regard ombrageux, de toutes celles qui savent que leur chevelure n'est pas un atout en soi, mais le devient selon la manière dont elle est taillée, de ses nuques rasées exposant leur fragilité aux regards ou révélant un plaisir secret, de ces femmes déterminées dans leurs choix, combattantes ordinaires et quotidiennes ou femmes d'exception...

 

Alors l'aventure continue, pour moi et pour celles et ceux qui sont comme moi.

 

Juste pour nous. 

 

 

 

 

 

Photos: Bo Don par Alex Franco - Shalom Harlow par Mario Sorrenti - Abby Clee

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Frida - De retour de "Pas fière"

24 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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Frida était rentrée. Somme toute, c'était presque rassurant de se retrouver ainsi tous les trois réunis comme avant. Nos expériences personnelles et notre indépendance nous permettaient de faire durer cette relation étrange qui pouvait en étonner plus d'un dans notre entourage. Frida avait son cabinet, nous vivions dans un vaste appartement et Laora avait gardé sa "garçonnière" qui aujourd'hui pouvait servir à l'un ou l'autre d'entre nous sous un préavis des plus réduit. Ainsi, luttant perpétuellement contre la jalousie, ce mal destructeur bien connu des couples ordinaires, nous parvenions à vivre dans une approximative harmonie...

Laora excitée comme une puce un jour de canicule s'était empressée de traîner la blonde chez son nouveau coiffeur et les deux m'étaient revenues proprement tondues comme des collégiens à la veille d'une rentrée scolaire. Bien entendu cette situation avait immanquablement entraîné des ébats physiques qui nous permirent d'exprimer sans retenue la joie que nous avions à nous retrouver réunis à nouveau.

Cependant la question posée au moment du départ demeurait toujours sans réponse: que diable avait bien pu faire Frida seule dans sa Bavière natale?

Moi " - Alors?

Ma Psy - Eh pien vigurez fous mein klein spatzen que ch'étais infitée pour ein confenzion BDSM..

Laora - .....????

Moi - .....????

Ma Psy - Eh pien guoi? Ch'étais en tant gue bratizienne pien zur...

Moi - Tu es praticienne de BDSM, toi?

Ma Psy - Non che zuis doktorin, on dis bratizienne en France non? Et tonc ch'étais infidez pour un zéminaire sur les pratiks sado mazochisde...

Laora/Moi - Nooooon....??

Ma Psy - Barfaitement! Et ch'aime autant fous dire que nos betits amuzements fédichizdes z'est te la rikolate!

Laora - Ah no mé moi jé veux pas souffrir hein, doutout. Déjà pour m'épiler c'est la tortoure alora...

Moi - Non mais ne me dis pas que tu as fait ta dresseuse de fauve ou que tu t'es fait promener en laisse...

Ma Psy - Nein mais ch'ai peaucoup abri figures doi... 

 

Modèle: Angie Hill

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Le portier du 891

23 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires

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Il aime bien son job Al. Il est portier à l'Ambassadors. On peut dire qu'il en voit. Sans bouger de son carré de trottoir, le monde défile sous ses yeux. Il y a de tout, des clients de passage, des habitués, des couples, des hommes d'affaire, quelques fois des femmes seules... mais qui ne le restent pas. La plupart sont aimables avec lui et il ne manque jamais de faire un compliment aux dames et reste toujours obséquieux avec les messieurs. Ce qu'il aime Al c'est essayer de deviner la vie des uns et des autres. Il sait déchiffrer les humeurs, il perçoit les détails. Un oeil noir, un geste agacé, il y a de l'eau dans le gaz entre monsieur et madame. Pas de chance...

Il aime ces femmes sophistiquées. Il sait bien que ce n'est pas pour lui, mais il les connait toutes. Et avec elles c'est toujours difficile de savoir au premier coup d'oeil. C'est pas comme les hommes. Les hommes se catégorisent tout seul, homme d'affaire en costume sombre, bourgeois en goguette, voyageurs de commerce, touriste en chemisette, Al ne se trompe jamais... Les femmes, c'est différent. Il faut avoir l'oeil. Il y a le chic, la classe naturelle, celles qui l'ont et les autres... Il aime ces femmes à l'assurance désarmante, celles qui n'ont pas peur de lui faire un sourire parce qu'elles se savent inaccessibles... Il aime ces femmes aux cheveux courts, toujours impeccables, aux boucles parfaites, même quand une mèche s'échappe et vient masquer le regard. Il y a toujours ce geste élégant de la tête pour chasser, un instant, ce voile importun, ou la main au poignet chargé d'or qui glisse la rebelle derrière l'oreille ornée de quelque perle... Il s'enivre des parfums qui flottent dans leur sillage, rêve en suivant du regard la courbe d'un dos, d'une nuque... et chaque jour Al est amoureux.

 

Photo: Arthur Elgort

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Assuétude

22 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Cela peut commencer de mille façons différentes. Parfois c'est juste un "rafraîchissement", quelques coups de ciseaux pour égaliser une frange ou raccourcir la longueur de quelques centimètres. Et l'on se surprend à aimer la facilité qu'il y a de tailler cette végétation humaine. Et puis comme chaque coup de ciseaux est mesuré, on perçoit le bruit, comme un pas dans la neige ou sur un fin gravier, toujours conclu par le claquement définitif des lames. Combiné au plaisir que l'on a de toucher la matière, souple et soyeuse, on finit par couper, couper encore et il faut quelques fois freiner son ardeur. 

Et puis un jour on fait un grand pas et l'on décide de couper carrément court. Le plaisir est différent, d'autres mains se glissent dans vos cheveux et mais les bruits devenus familiers demeurent. Votre image change, on l'aime et presque chaque fois on voudrait aller encore plus loin. C'est comme une drogue, douce mais sournoise... On découvre la douceur de sa nuque, la caresse y est soudain différente, sexuelle presque. On aime ne plus pouvoir saisir une mèche à cette endroit et puis un jour, c'est si court que les doigts sont picotés par le pelage presque tondu. On a des idées folles, on voudrait encore plus...

Mais la raison nous garde et la folie s'échappe. On en reste là, avec l'envie toujours d'y revenir.

 

Photo: Olga Prevalova

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Révolutionnaire

21 Août 2012 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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On a beau dire ce qu'on veut, il y a encore des domaines où on a le sentiment d'être un(e) véritable révolutionnaire, sans cocktail Molotov ni barre de fer hein, sans même vouloir embêter personne. Pourtant quand je regarde mon calendrier j'ai des fois l'impression de lire 1912. Alors je m'approche, je mets mes lunettes et la réalité m'apparait enfin, 2012. Ouf! 

Mais ouf! quoi? On est en 2012, au XXI eme siècle et on continuerait à regarder de travers une jeune femme parce qu'elle porte un tatouage ou qu'elle se coupe les cheveux "trop" court. La société se triture le neurone pour savoir si deux personnes de même genre peuvent se marier et tout le monde se prend les pieds dans le tapis... Mais dites moi pas qu'je rêve!

Finalement c'est pas trop dur pour une jolie femme de nos jours d'être une authentique révolutionnaire. Une coupe "bien dégagée derrière les oreilles", un costume bon chic, avec pochette assortie et une copine à prendre par le cou. Et hop! roulez jeunesse, No pasaran, libertad o muerte, got mitt uns, ah ça ira, ça ira ça ira et tutti quanti...

Non mais on rigole, on a tellement de mal à se défaire des genres, des catégories, des petites cases où l'on peut ranger les uns et les autres, des religions qui mettent de l'huile sur le feu tant qu'elles peuvent pour pouvoir récupérer les rescapés et des politiciens qui au lieu d'oeuvrer pour la chose publique ne songent qu'à contenter leurs électeurs, qu'on finit par oublier l'essentiel...

Ephémère ( Heptogenia Lateralis ) durée de vie: quelques heures

Mouche femelle (Musca domestica ) durée de vie: 15 jours

Humain ( Homo stupidus ) durée de vie: 80 ans

Tortue ( Testudines ) durée de vie: 150 ans

Cyprès ( Taxidium distichum ) durée de vie: 6000 ans

En somme, tout est relatif et faudrait voir à pas oublier que demain, il sera peut être trop tard...

 

Photo: Akin Konizi

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