N'aie pas peur
Parfois des peurs t'envahissent et secouent ton navire comme une tempête, soudaine et violente.
Alors tu as besoin de crier pour que le monde t'entende et dire à quel point l'angoisse parfois te saisie de voir ta vie encombrée d'obstacles et de préjugés, la peur qu'on te reproche tes cheveux trop courts, ton allure ambiguë, ta voix un peu grave, tes vêtements pas assez féminins...
Le monde entier t'exaspère parce que tu ne sais plus quoi faire autrement qu'être toi même, que tes amours font fantasmer les gueux et que les gueux croient qu'ils ont le droit de te le dire, pauvres d'esprits. Parce que tu voudrais que ceux qui t'aiment continuent de t'aimer comme tu es et non pas comme ils ont rêvé que tu serais. Parce tu as peur de la haine et des insultes...
N'aie pas peur.
Il faudra toujours rappeler au monde qui tu es. Pas besoin de colère pour ça. Comme un ausweis il te faudra toujours montrer ta patte blanche et éduquer le monde, lui dire que tu n'es ni celle ni celui, que le rouge que tu portes sur tes lèvres n'est pas pour séduire les hommes ni pour faire plus féminin, ces choses là sont pour les mortels, toutes ces versions bêta de l'humain qui ne comprennent pas tout. Il faudra parfois un long jet de vapeur pour chasser la pression, comme le train qui siffle dans la campagne...
Sois toi même, tes cheveux ne seront jamais trop courts, ni tes lèvres trop rouge. Aime toi comme tu aimes ceux qui t'aiment, bel(le) androgyne. Et laisse filer ton train vers le nouveau monde...
Illustration: E Carpenter III
L'amoureuse
Celle qui tendait les bras,
Celle qui aimait si fort,
Mais qui ne le savait pas,
Qu'aimer encore et encore,
Ça vous brûle, ça vous damne,
Celle-là qui, les yeux clairs,
Marchait les bras grands ouverts,
Et qui voulait tout donner,
Et tout prendre,
Celle-là s'en est allée,
Le coeur, d'amour, éclaté,
Les bras fourbus de se tendre,
Et d'attendre,
Fut-elle innocence,
Fut-elle démence,
Qui donc le saura jamais,
Qui donc le saura jamais?
Elle jouait, toute enfant,
Déjà, d'attraper le vent,
Dedans ses bras frêles,
Mais elle ne retenait rien,
Le vent, ça va et ça vient,
Et c'est infidèle,
Elle découvrit la mer
La garce lui fit son oeil vert
En robe d'écume
Elle se jeta dedans
Ses cheveux blonds s'emmêlant
Aux reflets de lune
Puis elle voulut aussi
Voler un morceau de nuit
Qu'elle pensait, éblouie
Tenir tout contre elle
Mais revint le coeur chagrin
L'eau, ça vous glisse des mains
Et c'est infidèle
...
On a crié "c'est assez,
De vouloir t'écarteler,
A donner, à prendre,
A vouloir donner ton sang,
A te brûler tant et tant,
Tu deviendras cendre"
Elle ne répondait rien,
Elle espérait quand soudain,
On se le rappelle,
Comme l'hiver était venu,
Un homme lui est apparu,
Qui marchait vers elle,
Elle lui ouvrit les bras,
Et l'homme s'y réchauffa,
La caressa tant et tant,
Qu'elle en devint belle,
Ce fut, la nuit et le jour,
Le temps des chaudes amours,
Et l'homme restait toujours,
Il était fidèle,
Fut-elle innocence,
Fut-elle démence,
Qui donc le saura jamais,
Qui donc le saura jamais?
...
Texte: Barbara "L'amoureuse" extrait.
Photo: Jeaneg & Margot
Café Racer
Elle est là, je l'attend et j'entend sur le macadam le son de ses boots au rythme de sa démarche nonchalante. Je lui dois tout. Elle a fait de moi cette bête, malgré ma petite cylindrée. J'adore quand elle plonge ses mains agiles dans mes pièces d'acier. J'ai maigri, plus de garde-boue, moins de pot d'échappement et tous ces accessoires inutiles elle les a viré. Ma selle aussi est plus maigre, mais elle est si légère qu'en elle me chevauche...
Pas la peine que je vous dise l'allure qu'on a tous les deux. J'aime sa silhouette androgyne quand sous son cuir elle ne porte qu'un débardeur et qu'on la croit fragile parce que ses épaules sont frêles... Ahaha! Quelle blague. A ses bras elle porte des bracelets de cuir et d'argent et elle a plein d'anneaux aux doigts et aux oreilles... Je crois que si je n'étais rien pour elle je serai jalouse.
Elle porte un loup tatoué sur son bras et d'autres signes que je ne connais pas. Parfois nous allons voir des copines à moi, en général plus vieilles et plus costauds et elle, elle va boire des bières avec les hommes. Et puis elle chasse la mèche blonde qui barre son regard, ajuste ses lunettes d'aviateur et masque son nez du bandana qu'elle porte autour du cou, comme faisaient les cow-boys pour éviter la poussière. D'un coup de botte elle me fait rugir et enfourche ma selle. Les hommes la saluent et on file sur le boulevard au soleil couchant. On roule pas trop vite, elle a les deux mains sur mon guidon et je sens qu'on fait corps elle et moi. Ses cheveux flottent un peu au vent. Un peu seulement parce qu'ils sont courts. Et puis, comme tout est calme, elle pose une main sur mon réservoir, comme une caresse. Je la sens heureuse et j'ai envie de l'emmener au bout du monde...
Photo: Zachia Iddings
London calling
Vous ne connaissiez peut être pas Ariana London? Elle apparait pourtant de temps en temps sur ces pages. L'interview que j'ai pu faire avec elle ne va sans doute rien apporter de plus que ce que tout le monde sait déjà ici, que les cheveux courts sont extrêmement libérateurs, que c'est sa vraie personnalité et que cette coupe de cheveux a attiré bien plus de regards sur elle dans sa carrière de mannequin, même si elle a conscience qu'elle ne sera jamais bookée pour Marks & Spencer. Chacun son truc...
C'est vrai. Pourtant Ariana sourit quand on lui dit qu'elle est un modèle androgyne. C'est dans l'air du temps. Aujourd'hui n'importe qui avec les cheveux courts se fait classer "androgyne". Elle ne l'est pas.
La petite fille n'était pas plus tomboys que les autres gamins de son âge. Elevée sans contrainte par des parents bienveillants, elle a toujours eu conscience de sa féminité, mais elle avait trop le sentiment d'être "dissimulée" derrière ses cheveux longs. A 16 ans elle coupe tout! Complètement. Et c'est bien sûr une énorme révélation et en même temps la certitude qu'elle est bien plus féminine ainsi.
Et puis surtout, Ariana aime ça. Les cheveux courts c'est vraiment elle. Elle se régalait, lorsqu'elle était tondue, du rituel hebdomadaire, dans sa salle de bains, seule avec sa musique et sa tondeuse...
Bizarrement elle avoue ne pas avoir de coiffeur attitré. Le hasard des shootings lui ont fait rencontrer différents stylistes qui chacun à leur manière lui coupaient les cheveux si bien qu'elle avait le sentiment que sa coupe était une sorte de catalogue...
Et puis un jour, comme ils fréquentaient les mêmes cercles depuis longtemps, sa route a croisé celle de Kevin Luchmun, un barbier réputé de Londres. Elle était un peu lasse de sa coupe sans forme, lui avait très envie de réaliser une "skin fade" sur une fille. La conjugaison est gagnante et le résultat stupéfiant!
Si bien que depuis hier, elle a bien envie de faire du barbier londonien, son coiffeur habituel.
Je ne soupçonnais pas, avant cet échange avec elle, à quel point Ariana était une véritable Femme aux cheveux courts. Avec un sourire espiègle, elle dit qu'elle aime bien parfois avoir un courant d'air frais sur le cou qui la fait frissonner. Cela lui rappelle que sa nuque est impeccablement rasée. What else?
Son message est limpide. Que vous ayez les cheveux longs, bleus, verts, courts ou que vous n'en ayez pas du tout, soyez juste vous même... c'est le secret.
Et moi je pourrais dire que sa gentillesse et sa bonne humeur font d'Ariana London mon british mannequin préféré... Forever!
L'histoire sans fin
Il y a des jours comme ça où j'ai le sentiment de retrouver toujours les mêmes gens parlant des mêmes sujets. Mais jamais las de discuter et d'argumenter, il faut toujours que je me mèle à la conversation, alors que je sais parfaitement la cause irrémédiablement perdue...
Il a suffit en l'occurence du passage dans le champs de vision de mon épicière, d'une jeune femme aux cheveux "trop" courts et aux bras "très" tatoués, pour qu'à nouveau la discussion ramène tout ces vieux clichés, du genre: les tatouages "ça fait" mauvais genre, les cheveux courts "ça fait" lesbienne.... J'vous la fais courte hein, mais en gros, une femme aux cheveux courts portant des tatouages ne peut être qu'une lesbienne dévergondée quoi. Bien bien bien...
Alors évidemment, la tâche semble insurmontable d'envisager de convaincre mon épicière que sa vision n'est qu'un sale préjugé, que les tatouages sont depuis longtemps sortis des bas-fonds de la société pour être considérés aujourd'hui comme une véritable expression artistique, un art corporel ou un état d'esprit qui reconnait dans ces symboles un sens à la vie de celle ou celui qui les porte.... Ouais... un peu compliqué pour mon épicière...
Quant aux cheveux courts, le sujet n'est pas nouveau. Imaginer que "toutes les lesbiennes ont les cheveux courts" est déjà un non sens. Il se trouve qu'accepter et assumer son homosexualité est la preuve d'un caractère affirmé et qui oblige à l'ouverture d'esprit. Une ouverture d'esprit propice à sortir du cadre patriarcal de l'image d'une certaine féminité. Et du coup, couper ses cheveux courts n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle, mais avec le caractère, simplement....
Bon, rapidement j'ai vu que je perdais du terrain et que mon épicière commençait lachait prise... En guise d'estocade, je lui rappelais tout de même que elle aussi avait les cheveux courts, même si sa permanente choucroute n'avait pas grand chose à voir avec les oreilles et la nuque bien dégagées de la jeune femme tatouée....
Photo: Justin Coit
Méli gagne!
C'est elle qui a gagné le concours de helfie de la page FB. Alors oui je sais... c'est bien dommage d'en être réduit à ça, mais il faut que je tienne ma promesse de faire un article sur la gagnante...
NOOOOONNNNN!!!! J'déconne!
L'occasion est trop belle de faire ENFIN un article avec elle.
Mélissa a 23 ans, mais depuis toujours tout le monde l'appelle Méli et Méli fait partie de ces jeunes femmes qui ne s'inspirent pas du style des autres, mais qui sont une inspiration pour beaucoup de jeunes femmes. Ça se voit à son compte Instagram qui file vers les 10K followers.
Et si vous vous demandez comment diable est-ce qu'elle fait pour être si jolie, la réponse est certainement dans l'harmonieux dosage du mélange entre un père allemand et une mère qui plonge ses racines en Algérie.
Le style androgyne de l'élégant tomboy n'a pas échappé aux meilleurs photographes, même si cela reste un hobby pour elle, on peut la voir tout de même en Allemagne faire la promotion de marques de vêtements.
Question cheveux courts, cela date de ses 17 ans. Adieu les cheveux longs et bien vite là aussi le style va s'affirmer, tant et si bien qu'aujourd'hui elle a du mal à supporter quand ses cheveux prennent trop de liberté autour de ses oreilles. Par chance son amie coiffeuse veille au grain avec sa tondeuse et parfois aussi le beau frère de sa copine qui travaille chez Fabulous Hairdresser à Bonn. Un environnement idéal pour une femme aux cheveux courts, puisque lorsque ce n'est pas gratuit, cela ne lui coûte qu'une dizaine d'euros pour avoir une coupe impeccable.
Tantôt nature, un chaleureux châtain, tantôt plus blonde, parfois dégradé "skin fade", parfois la coupe plus marquée entre le "rasé" et le plus long, la coupe c'est comme les fringues. Tout ce qui fait de Méli ... a young badass!
Ecarteurs, tatouages, piercings, Méli explore tout. Elle a même songé se raser la tête... mais finalement cela restera sûrement un doux rêve.
Belle confiance
Mais où étais-tu, chère confiance ?
Toi et moi, il a fallu de nombreuses années avant que l'on ne s'apprivoisent. Tu étais ancrée en mon être depuis toujours mais le temps fut long avant que tu n'écloses telle une fleur au printemps. Je pleurais ton absence du fond de mon lit, sans véritablement savoir sous quel avatar tu apparaîtrais la première fois.
Tu as tout d'abord pris les traits d'une jeune fille que tu m'as laissé côtoyer pendant de nombreux mois. Et j'ai su ce qu'aimer pour la première fois voulait dire.
Par la suite, j'ai compris peu à peu qui j'étais. Tout cela était hésitant, maladroit, mais quelle adolescente ne s'interroge pas sur ce qu'elle ressent pour autrui ?
Les femmes sont devenues mon obsession. Mes inspirations, mes peines, mes joies, mes doutes et même mes envies.
La première fois que l'on ose, c'est déroutant et même parfois effrayant. Mais il faut se laisser porter par ses sentiments, même si l'on ne sait pas toujours si c'est la bonne direction.
Et cette confiance égarée a enfin trouvé son chemin. Un beau jour de Juillet où mes cheveux s'en sont allés avec mes doutes. Je suis enfin devenue ce que j'ai toujours voulue être : une femme aux cheveux courts.
Une première coupe, puis une deuxième et ainsi de suite. Les coups de ciseaux se faisant toujours plus nombreux à chaque fois. Et il a fallu un dernier déclic avant que la tondeuse ne m'enlève ces derniers cheveux rebelles, dévoilant pour la première fois ma nuque emprisonnée.
Et je peux enfin l'affirmer sans demi mesure : je me sens libre. Alors, pour toutes les personnes encore hésitantes mais désireuses d'être enfin elles-mêmes : osez.
Osez franchir la porte de ce salon qui vous fait de l'œil, osez montrer votre nuque aux yeux d'hommes et de femmes envieux. Osez être vous même. Osez prendre la main de la femme en qui vous avez confiance. Et laissez vous séduire..
Texte: Julie T.
Photos: Jeaneg
Qu'est-ce que ça peut bien faire
C'est vrai, sa mère a écrasé une petite larme en la voyant ainsi... sans doute de la nostalgie, le souvenir de la petite fille d'avant. Son père a bougonné, comme toujours finalement et pour tout. C'était plutôt bon signe.
Il faut dire qu'elle avait ménagé son effet. La veille encore elle avait ces longues boucles brunes que toutes les amies de sa mère admiraient. Les siennes aussi d'amies, étaient un peu jalouses. Et à force, c'est comme si elle avait été dépositaire d'un trésor extraordinaire que tout le monde admirait. Autant dire que certainns jours cet héritage pesait....
Mais elle n'a pas tremblé. Elle avait conscience de commettre une sorte de sacrilège, dans l'esprit des autres, mais pour elle il n'y avait là rien de criminel. Elle n'avait pas de peine, au contraire, chaque coup de ciseaux élargissait son sourire. Elle n'avait pas non plus le sentiment d'être une mauvaise fille, qui allait faire de la peine à ses parents, non.
La brutalité du changement était la même pour tout le monde. Il n'y avait pas d'atermoiement à avoir. Elle savait bien que si elle avait écouté les uns et les autres, jamais elle n'aurait pu avancer. C'était radical, mais efficace. Dans tous les miroirs du salon elle voyait une autre elle même, presque rêvée. Les cheveux courts, elle les a voulu encore plus courts et c'est comme si les ciseaux ne cessaient jamais de claquer autour de sa tête, légère, éclatante, admirablement révélée. Et la blondeur lui donnait tant de douceur...
Alors oui, tout le monde a été surpris, mais qu'est ce que ça peut bien faire, puisque elle est heureuse et sûre d'elle. Ses cheveux coupés serviront à faire une perruque pour un enfant malade et il était bien temps de mettre l'image de la petite fille dans l'album des souvenirs...
C'est la vie!
Les goûts et les couleurs
Le trouble est certainement réciproque, d'un côté ou de l'autre du blouson de cuir. Pour celle ou celui qui découvre cette silhouette de dos où seuls d'infimes détails, à peine perceptibles à moins d'un oeil entraîné, permettent de distinguer un genre plutôt qu'un autre. Pour elle, confortable dans sa veste de cuir souple, qui crâne un peu en sortant du salon où avec minutie et adresse on a taillé ses cheveux, rasé sa nuque et dessiné le contour des oreilles à la manière d'un garçonnet d'antan.
Mais stop! Après ce ne sont que des préjugés. Être un garçon est loin d'être un idéal pour les filles qui se coupent les cheveux courts. Même celles qui ont soin de leurs vêtements sans genre, s'ils ne sont pas carrément masculins. Une fille qui renonce à jouer le rôle de fille que chacun attend d'elle n'a pas forcément plus envie d'être un garçon non plus.
Oui je sais! Aux questions stupides que la foule se pose, elle aime bien avoir des réponses simples. Eh bien c'est foutu. Parce que les raisons pour lesquelles une fille ou une femme se coupe les cheveux très courts sont presque aussi nombreuses que les cheveux qu'elle a sur la tête. Peut être que la seule qui leur soit commune est l'envie d'être elle même, de s'affranchir des images toutes faites et des rôles qu'"on" voudrait leur voire tenir?
Ça m'suffit!
Photo: Urias coiffée par @popethebarber
Cette femme là...
C'est une femme sans histoire... Quelle drôle de phrase, bien sûr que si il y a une histoire! Et s'il n'y en avait pas, je veux bien l'écrire, moi, cette histoire...
C'est une jeune femme brillante. Peut être l'avez vous croisée dans le quartier. Je sais, c'est très subjectif, mais tout le monde s'accorde à la trouver belle. Beaucoup d'allure, chic et élégante, un charme naturel. Les cheveux courts? Ça ne change rien. Au contraire je crois que cela souligne le portrait que je viens de tracer.
D'ailleurs elle ne les a pas eu toujours aussi courts. C'est venu comme ça, un besoin de changement, une transition. Ce jour là, la jeune fille est devenue jeune femme. Et puis comme souvent, la coupe au carré a cédé à un style plus court encore, les oreilles se sont dégagées, la nuque aussi, un plaisir nouveau, une envie...
Je vous l'ai dit c'est une belle femme. Bien sûr elle n'a jamais manqué de courtisans. Elle aime rire et s'amuser, danser et boire avec ses ami(e)s. Mais les courtisans ne sont plus les mêmes. Les furieux qui avec plus ou moins d'élégance cherchaient à séduire le fille aux cheveux longs, chasseurs de trophés pour qui la féminité ne peut être que chevelue, ceux là passent leur chemin dorénavant. Les charmeurs sont plus mûrs, plus esthètes, davantage sensibles à cette beauté réelle qui forcément présage une intelligence agréable.
L'histoire de cette femme, c'est l'histoire extraordinaire et banale de toutes celles qui n'ont pas peur d'être elle même. Et dans ce conte moderne, l'enchanteur est un coiffeur qui d'une tondeuse magique, donne pour quelques semaines, le super pouvoir d'être une femme extraordinairement sûre d'elle et sans histoire....
Photo: Nikoniste dans l'âme
Merci Séléna