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Les Affranchies
Articles récents

De toutes tes forces

13 Juin 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

De toutes tes forces

Combien de tempêtes a-t-il fallu pour délaver ce regard, combien d'orages et de tourments? L'encre sur ses doigts n'est plus celle de l'écolière, son enfance est parti, ses boucles blondes aussi, avec son innocence. Pourtant le soleil se lève et chaque fois à travers son miroir, lorsqu'elle souligne de noir ses yeux clairs et qu'elle coiffe ses cheveux courts, elle refait un peu le chemin en arrière. Mais ce ne sont pas les heures sombres qu'elle retrouve. Au contraire, c'est le courage qu'il lui fallu pour chasser le malheur et retrouver la mer calme. 

Bien sûr sa colère et ses doutes ne la quittent pas, mais l'espoir et la lumière éclairent son visage et la blondeur revient même si elle coupe toujours ses cheveux et parfois plus courts encore, parce que ça donne du courage et de l'orgueil.

La vie sait bien y faire, qui efface la douleur à qui lui fait confiance et va jusque au bout...

 

Photo: Jamil Hammadi

Modèle: Suzanne Rivère

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Shaggy

9 Juin 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Divers & variés

Photo: Jane Fonda dans Klute

Photo: Jane Fonda dans Klute

Evidemment, quand ça existe déjà, à chaque fois on pense que ça existe depuis toujours... En réalité, c'est Jane Fonda ou plutôt son coiffeur du moment qui a "inventé" ce style "shag" devenu célèbre avec son rôle dans le film Klute de Alan J. Pakula en 1971. Shag est le diminutif ( jeu de mot ) du mot shaggy qui signifie hirsute, en bataille. Du jamais vu à l'époque, court dessus, plus long sur les côtés et derrière, le contre-pied total.

Là où c'est intéressant, c'est lorsque Jane Fonda elle même raconte les conséquences que cela a eut:

"I had just finished filming The She speaks of the experience: Shoot Horses, Don’t They? in New York when I made my way to Vadim’s hair stylist in the Village, Paul McGregor. Hair had ruled me for many years. Perhaps I used it to hide behind. The men in my life liked it long and blond, and I had been a blonde for so long that I didn’t even know what my own color actually was. I simply said to Paul McGregor, ‘Do something’ and he did. It was the haircut that became famous in Klute, the shag, and he dyed my hair darker, like what it really was. I didn’t look as if I were trying to imitate Vadim’s other wives anymore [he had been married twice before, to blond bombshells Brigitte Bardotand Annette Vadim]. I looked like me! I knew right away that I could do life differently with this hair. Vadim sensed immediately that my cutting my hair was the first volley in my move for independence, though he did little more than grumble about it.”  

Ce qui veut dire en substance: "... les cheveux ont gouvernés ma vie durant des années. Peut être même que je me cachais derrière. Les hommes dans ma vie les ont toujours aimés longs et blond et j'avais été blonde depuis si longtemps que je ne souvenais même pas de leur couleur naturelle. J'au juste dit à Paul McGregor ( le coiffeur ) " fais quelque chose " et il l'a fait. C'était la coupe de cheveux qui est devenue célèbre dans Klute, le shag... Je n'avais plus l'air d'imiter les autres femmes de Vadim ( son mari )  - il avait été marié 2 fois auparavant, à des bombes blondes comme Brigitte Bardot et Anette Vadim - Je ressemblais à moi même! J'ai tout de suite su que je pourrais faire ma vie avec cette coupe. Vadim l'a senti aussi, immédiatement, que cette coupe de cheveux était la première étape vers mon indépendance, mais il n'a fait que grogner à ce sujet..."  

Et de l'indépendance, à partir de là, on peut dire que Jane Fonda en a eut

Shaggy

Depuis le style est resté, remis à l'honneur avec le top Freja Beha Erichsen 

Le "shag", une sorte de conquête de l'indépendance... mine de rien.

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Le besoin ou l'envie?

7 Juin 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: @theog_shiumai

Photo: @theog_shiumai

C'est souvent au hasard d'un reflet dans le miroir ou lorsque un.e ami.e prend une photo que vient cette réflexion :" J'ai besoin d'une coupe de cheveux! " C'est spontané, souvent accompagné d'un geste qui amène la main sur la nuque et fourrage ces cheveux qui viennent d'être décrétés trop longs. Pourtant, à bien y réfléchir, a-t-on besoin de cette coupe de cheveux ou en a-t-on simplement envie

La question peut être rapidement éludée par un :" Oui ben c'est pareil! " si l'on parle à quelqu'un de mauvaise foi, mais en réalité, le plus souvent, ce besoin est juste une envie. Mais on dit besoin parce que ça voudrait signifier que c'est une nécessité. Mais l'envie aussi est des fois une nécessité. Seulement voilà, dire:" J'ai envie d'une coupe de cheveux! " cela voudrait dire qu'il y a du plaisir. Et bizarrement, aujourd'hui encore et sans doute pour toujours, personne ne dit qu'il a du plaisir à se faire couper les cheveux, comme si cela relevait d'une certaine perversité, un plaisir inavouable. Oh bien sûr, tout le monde n'est pas dans ce cas là et pour certaines il s'agit réellement d'une nécessité, professionnelle le plus souvent, mais il y a, parmi les femmes aux cheveux courts, très souvent, de l'envie plus que du besoin.

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Excentricités

6 Juin 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Excentricités

Il en va des coiffeurs comme de toute profession finalement. Certains sont des tacherons de la coupe de cheveux, tondant et cisaillant à longueur de journée, habitués à une routine de technicien de maintenance capillaire, alors que d'autres ont des âmes d'artiste, des cœurs de figaro, inventif et créateur... Ce qui ne va pas à tout le monde, il faut en convenir.

Et pour mettre en valeur leur haute qualification, ces artistes s'assurent la connivence de quelques modèles à qui ils vont faire subir parfois des traitements dont le résultat n'est pas toujours facile à porter pour aller au bureau.

Photos: TheOpenHair MagazinePhotos: TheOpenHair Magazine

Photos: TheOpenHair Magazine

Heureusement, ces chefs d'œuvre n'ont pas vocation à persister, sinon juste le temps d'un show ou de quelques photos et très souvent le modèle revient rapidement à une coiffure plus "conventionnelle". 

Cruauté du monde moderne.

Pourtant il suffirait peut être d'un peu d'audace pour que certaines s'entêtent avec des couleurs improbables ou des coupes de science fiction. Après tout, les cheveux sont une matière vivante, qui pousse régulièrement, retrouve toujours sa teinte naturelle, au bout d'un certain temps... Non, oui, enfin bon... je comprend tout de même celles qui à peine sorties du show, se plongent la tête sous l'eau et préfère la tondeuse de leur barber habituel. Lui aussi il se pourrait qu'il soit artiste d'ailleurs...

 

Excentricités
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Avant Ripley et Furiosa

5 Juin 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Avant Ripley et Furiosa

C'est toujours une performance, pour une actrice, de "casser" son image. Une performance pas toujours appréciée à sa juste valeur.... On doit bien avouer, que les plus récentes sont saluées avec enthousiasme et suscitent le respect, quand elles ne provoquent pas de récompenses. (presque) Tout le monde se souvient de Sigourney Weaver, plus badass que jamais dans le rôle du Lt Ripley, la tête rasée, dans Alien3 et plus récemment Charlize Theron en Furiosa fraichement tondue dans Mad Max

Avant Ripley et FuriosaAvant Ripley et Furiosa

Pourtant l'exercice n'est pas nouveau. Persis Khambatta, une actrice indienne avait suscité une certaine émotion en acceptant qu'on rase ses cheveux longs pour incarner, là aussi, un personnage de Science Fiction dans le tout premier Star Trek au cinéma.

Mais, bien avant tout cela et loin des scénarii futuristes il y a eu "Cinq femmes marquées"!

Autre époque, autre histoire. Et là, on ne peut pas vraiment dire que le sacrifice des actrices, pourtant célèbres déjà pour la plupart, Vera Miles, Jeanne Moreau, Carla Gravina, Barbara Bel Geddes et surtout Silvana Mangano, ait propulsé tout ce beau monde en couverture des magazines. Au contraire, à cette époque ( 1960 ) cette "boule à zéro" ouvrait une parenthèse dans la carrière de chacune, obligée de patienter le temps que leurs cheveux repoussent raisonnablement, avant de se voir proposés d'autres rôles. 

Pourtant, à part Jeanne Moreau ( si mes sources sont exactes ), aucune n'a refusé de se laisser tondre pour ce film qui revient sur une période tragique de la Seconde Guerre Mondiale où cinq femmes sont "punies" par les Résistants locaux, pour avoir, chacune à sa façon, cédé aux charmes de l'occupant. Bannies, elles vont trouver la rédemption dans le Maquis, en se battant contre les allemands. Pas récompenses cependant pour ce film, ni pour les actrices, sinon un chèque peut être plus substantiel pour compenser la perte de leur chevelure. Et pourtant cette performance là est bien plus audacieuse au regard de l'époque à laquelle elle eut lieu.

Cinq femmes marquées

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L'inéluctable déclin

4 Juin 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

L'inéluctable déclin

Tout le monde vous le dira, il est bien rare qu'un blog vive plus de 5 ans et encore, dans le meilleur des cas. Il y a certainement plein de raisons à cela, l'usure, le manque d'originalité, le changement de vie, la lassitude des lectrices ou des lecteurs...

Celui-ci parvient à l'âge vénérable de 9 ans dans quelques mois et je sens bien que pour beaucoup d'entre vous, le cœur n'y est plus. Oui parce qu'on à beau se convaincre au fil du temps que c'est avant tout pour soi qu'on écrit, il faut bien avouer que c'est aussi pour être lu, apprécié... aimé! Et de ce côté là, je dois avouer que j'ai été gâté.

Pourtant il y a comme une petite musique qui de plus en plus me dit que les choses arrivent à leur terme.

Quand, comment, je ne le sais pas encore...enfin j'ai bien une petite idée, mais c'est encore tôt pour en parler. Disons que je ne veux pas être vache avec vous et j'essaie de vous préparer psychologiquement à ce grand trou qui va surgir dans votre vie.  Ahaha! Non j'déconne! Enfin j'déconne pour l'absence que ça pourrait provoquer, pas pour l'inexorable fin de ce blog

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Finalement, rien n'a changé

2 Juin 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Finalement, rien n'a changé

C'est drôle de voir comme l'image d'une femme aux cheveux courts, altère chez certains la capacité à réfléchir... Sans même prendre la peine d'y regarder de plus près, quelqu'un m'a dit en voyant cette photo qu'il s'agissait d'un cliché homosexuel. Ce à quoi la seule réponse acceptable est: " What the fuck? ". D'abord et en premier lieu, comme disait ma tante Adèle, cela dénote un manque de culture cinématographique légèrement consternant, sachant que cette photo est extraite du film "A bout de souffle" de J.L. Godard et qu'elle montre J.P. Belmondo, de dos justement et Jean Seberg un peu brune aux cheveux un peu très courts, donc là déjà ...

Et cette réflexion saugrenue m'a rappelé, bien bien des années auparavant, celle que je craignais entendre lorsque j'étais invité par mes petits camarades à lorgner la page centrale dans un vieux Playboy, montrant une jeune femme aux formes exubérantes et à la chevelure cascadant sur les reins. Chacun s'arrachait le trophée à tour de rôle pour aller secouer son haricot de compét' dans les water et lorsque mon tour venait, l'air détaché, je déclinais l'offre en faisant la fine bouche et en déclarant que mon idéal féminin était plutôt du genre " petits seins, petites fesses et cheveux courts ", ce qui me valait un jugement irrévocable et assassin de la part du fort en gueule de la bande, du genre :" Ah oui! Tu préfères les mecs quoi? " qui faisait éclater de rire la cantonade. Il aurait été inutile de préciser que mes goûts allaient vers Jean Seberg ou Mia Farrow, les culs terreux ne cherchant pas à avoir plus d'explications que cela sur ma potentielle homosexualité.

Les enfants sont cruels...

Bref! Alors quand j'entend aujourd'hui encore, certaines réflexions condamnant les femmes aux cheveux courts à une masculinité repoussante et qui plus est condamnant par la même occasion les garçons qui auraient de l'affection pour elles à une honteuse homosexualité, je me dis que "merde! Rien n'a donc changé dans ce foutu monde"... 

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Une soirée "coupes de cheveux"

31 Mai 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Divers & variés

Une soirée "coupes de cheveux"

C'était la première fois. L'idée avait germé d'installer parmi nous un fauteuil de barbier et d'inviter un coiffeur pour une soirée d'Apéro des Femmes Aux Cheveux Courts. Bien sûr, Régine notre coiffeuse attitrée était là, mais comme nous étions à Lyon, le soutien et la logistique était assurés par Le Baronet Noir Barber et Imran officiait avec talent.

Et finalement cette soirée est vite devenue une soirée "coupe de cheveux" où chacun.e n'aurait pas laissé passer l'occasion d'une belle coupe entre copines, bière à la main et rigolade assurée.

Une soirée "coupes de cheveux"Une soirée "coupes de cheveux"
Une soirée "coupes de cheveux"Une soirée "coupes de cheveux"
Une soirée "coupes de cheveux"Une soirée "coupes de cheveux"

C'était une ambiance étonnante. Tout le monde était heureux de se retrouver, de se rencontrer, de se découvrir, mais tout tournait malgré tout autour de ce siège de coiffeur où sans aucune hésitation, toutes et tous se sont livrés aux mains expertes qui savent ce que cheveux courts signifie.

Une soirée "coupes de cheveux"Une soirée "coupes de cheveux"
Une soirée "coupes de cheveux"Une soirée "coupes de cheveux"

Et tout compte fait, s'était une bien riche idée que d'inviter toutes celles ( et même ceux ) qui étaient là, à passer sous la tondeuse, en guise de communion, pour se retrouver au meilleur d'elles mêmes, revigorées et enthousiastes...

Photos: Beli Klein

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A la rencontre de Constance Debré

26 Mai 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: ©jeaneg

Photo: ©jeaneg

J'aime bien lorsque les choses ne se démentent pas et que les premières impressions se confirment. J'avais déjà parlé de Constance Debré ici et depuis, le contact établi, comme avec tout un chacun, je n'avais d'autre espoir, qu'une rencontre "en vrai" se fasse.

Or il se trouve que ma grande ville du Sud, entre autres avantages, a celui de réunir chaque année le petit monde de la littérature française du moment. On l'imagine donc, depuis vendredi je n'étais que joie et bonheur à cette perspective.

Je ne suis pas du genre "groupie" et la proximité de visages connus ne me rend pas fébrile. C'est donc avec une grande aisance que j'ai déambulé au milieu des piles de livres et des écrivain.e.s de tous poils, du long comme du court.

Venu pour faire dédicacer mon exemplaire de "Play boy", le premier roman de Constance Debré, il m'a fallu tout de même patienter un tantinet, ce qui m'a permis de faire la connaissance de Sonja Delzongle, auteure à succès, pas moins "badass" que celle pour qui j'étais venu.

Photos: ©jeaneg
Photos: ©jeanegPhotos: ©jeaneg

Photos: ©jeaneg

Enfin...

Ma patience fut bientôt récompensée par un accueil chaleureux, un sourire sincère et quelques mots échangés avec complicité, ce qui, vous l'imaginez sans peine, suffit à faire mon bonheur pour la journée.

 

 

Photos: ©jeaneg Photos: ©jeaneg

Photos: ©jeaneg

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Pouvez répéter la question?

25 Mai 2018 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés, #Humeurs

Pouvez répéter la question?Pouvez répéter la question?

Vous vous rappelez la question qui tue? "Pour vous, c'est quoi une femme aux cheveux courts?"

J'espérais un peu plus d'engagement, mais bon... Malgré tout certaines ont pris la peine d'y réfléchir et de larguer en quelques mots une réponse. Je vous livre, tel quel, l'essentiel. L'inéffable Laurine d'abord, avec son air de "garçonnet de bonne famille" à la rousseur flamboyante... 

"Voyez-vous cet air garçonnet de bonne famille ou tout droit sorti d'un boys band, pour le moins irrésistible ? Telle est la marque de fabrique de la femme aux cheveux courts. En laissant libre cours à sa part de masculinité en ressort sa féminité. Frimousse androgyne, suave candeur qui n'ampute en rien un subtil entre deux, une pointe de sensualité et un soupçon de virilité où rien ne prévaut. C'est quelque chose de mystérieux et attirant, une nouvelle énergie. Et pour parachever cet éloge, n'oublions pas de mentionner son port de tête dégagé, exhalant une fougueuse prestance, d'où s'éveille un charisme indicible. Il ne s'agit pas d'une simple coupe de cheveux, mais d'une mise au grand jour d'une partie de son identité, de son caractère puisque se couper les cheveux très courts c'est ne plus se camoufler derrière une morne tignasse un tant soit peu commune. C'est une transgression des dogmes d'une société plutôt patriarcale sur les bords. Ne plus se préoccuper des qu'en dira-t-on Une envie de liberté et de fraîcheur les pousse à cet acte riche de sens pour certaines, moins pour d'autres, Geste qu'elles réitèrent à fréquence mensuelle, puisqu'une fois qu'elles y ont goûté, rares sont celles qui ont souhaité faire marche arrière. Elles réinventent leur féminité, Fringante, Allure pimpante et badass garantie ! Puis y en a pour tous les goûts Car détrompez-vous, le choix de coupe courte est beaucoup plus large que quand on les a longs ! À chacune de l'arborer à sa guise, D'une mèche ébouriffée, effet décoiffé On passe aux tempes rasées, une architecture très précise et complexe, bref, organisation militaire ! La femme aux cheveux courts, vous savez c'est un peu comme la soliste d'un concerto. Seule sur le bord de la scène, affrontant quelques centaines de paires d'yeux braqués sur elle, et loin dans sans dos, une multitude de musiciens lambda confortablement cachés derrière leur pupitre, abandonnant la virtuose avec son solo. "

Puis aussi Georgina, alias Geo, fidèle parmi les fidèles, qui n'a pas manqué de saisir l'occasion de prendre la parole sur un sujet qui lui tient à cœur depuis ... toujours!

Photo: Maxime Quoilin ( non ce n'est pas Geo, mais ça pourrait... )

Photo: Maxime Quoilin ( non ce n'est pas Geo, mais ça pourrait... )

Dans mon cas, être une femme aux cheveux courts c’est:
- M’assumer
- Faire ce qu’on veut sans se soucier des mauvais regards et des mauvaises langues rétrogrades
- Faire la guerre à ces préjugés qui veulent qu’une femme a forcément les cheveux longs
- Me dire que finalement c’est ma maman qui avait raison de me couper les cheveux très courts quand j’étais petite « paske t’as une tête à cheveux courts de toute façon, n’insiste pas avec les cheveux longs »
- Pouvoir toucher une nuque toujours soyeuse
- Dire à ceux qui sont choqués que non, ma féminité ne se mesure pas à la longueur de mes cheveux
- Pouvoir aller sur le blog de Jeaneg et se dire « j’en fais partie »
- Pouvoir partir en vacances sans amener 1 litre de shampooing 
- Se regarder dans un miroir et se dire « ça me ressemble, c’est bien moi »
- Être différente 
- Ne pas rentrer dans ce moule que la société a construit qui veut que les femmes ont forcément les cheveux longs
- Assumer et revendiquer son androgynie (un « garçon loupé » comme on dit ici, lol !)
- Accepter d’être prise pour une homosexuelle et se faire draguer par des femmes tout en refusant gentiment leurs avances sans mentionner vos préférences sexuelles
- Pouvoir changer de tête plusieurs fois par an (aussi, paske on aime bien être coquette, lol !)
Je dois en oublier …
Merci de nous donner la parole.
Bisous ensoleillés du Luxembourg.

Voilà! La question reste posée et chacune peut encore donner son avis... N'ayez pas peur, c'est juste un bon moment à passer, comme disait l'autre.

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