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Les Affranchies

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Confusion passagère

25 Mai 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Sandra Sundelin1

Il arrive que la conjonction de certains paramétres provoquent parfois une légère confusion dans l'esprit de gens non avertis. Je suis persuadé que si je montre cette photo à mon épicière, ou même à son mari, après une réflexion durant laquelle j'entendrai s'entrechoquer les neurones et grincer les verrous de son néo-cortex, la brave dame me répondra qu'elle voit la nuque d'un garçon. Allez savoir pourquoi, mais je le sens comme ça. Peut être qu'en effet l'assemblage veste en jean-col relevé-cheveux courts provoque une impression de "masculinité" dans l'allure...? Les oreilles percèes ne sont pas un indice et à vrai dire cette nuque aurait pu, en effet, être celle d'un garçon, jeune, beau, un peu androgyne. Le doute subsiste et dans ce cas, le doute ne profite pas à l'accusé comme on dit au Palais. Par défaut l'être ambigu sera qualifié de garçon. Et pourquoi donc, je vous l'demande?

Pour une personne faisant preuve d'un peu de perspicacité, ce qui n'est pas le cas de mon épicière qui a bien des qualités, mais pas celle d'être de bonne foi en toute circonstance, ce doute devrait provoquer au moins deux réactions. Soit l'indifférence, considérant que le genre importe peu, soit la curiosité afin de déterminer réellement à qui l'on a à faire.

Sandra-Sundelin-par-Amanda-Fordyce.jpg

 

Bon, il se trouve que moi je suis du genre curieux. Alors du coup, je ne me contente pas d'une simple photo, je cherche, je fouille, je remonte aux sources, ce qui, avec un peu d'habitude, se fait facilement. Je découvre alors que la jeune femme s'appelle Sandra Sundelin et que la photo, prise par Amanda Fordyce est un travail pour un célèbre coiffeur australien... Bon ben voilà, fin du suspens.

 

N'empêche... Ça me laisse tout de même le sentiment qu'on a vite fait de trancher, de juger, de déterminer alors que souvent il faut un peu soulever le voile pour voir la réalité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo: Amanda Fordyce

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Pourquoi, comment...

23 Mai 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Il n'y a rien de raisonnable à ne parler que des femmes aux cheveux courts. Est ce que ce n'est pas en fait une sorte de discrimination là aussi? Si mon esprit avait été marqué par la beauté, l'intelligence, le courage et la détermination des eurasiennes, est ce que j'aurais été légitime d'en faire l'apologie et de considérer qu'aucun autre mélange n'est aussi bien réussi? Cela ne serait pas correct n'est ce pas?

Mais ça, ce serait une vision de prime abord, parce que je pourrais très bien faire valoir que ma passion pour les femmes eurasiennes n'est en fait que l'arbre qui cache la forêt de la tolérance et de l'acceptation des mélanges éthniques, qu'à travers elles, ce sont toutes les métisses que j'adore... Tout comme à travers les femmes aux cheveux courts je fais l'apologie des femmes audacieuses, déterminées et authentiques, sans pour autant nier que d'autres qui n'ont pas forcément les cheveux courts ont ces mêmes qualités.

Pourquoi faut il justifier tout ce que l'on fait?  On le fait, voilà tout! Tant qu'il n'y a que de bons sentiments, pourquoi s'interroger?

Ben je m'interroge malgre tout. Et je me demande si je suis vraiment honnête avec moi même en voulant "universaliser" mes propos, "intellectualiser" mon goût personnel, l'image de "ma" femme idéale, son allure androgyne, son ambiguité avec les genres et son "plaisir" à jouer avec les émotions....

Le plus fascinant reste malgré tout ce sentiment de transgression, ce geste de renoncement magnifique, cette douce révolte qui opère lorsque couper ses cheveux vous fait passer d'un monde à l'autre, vous rend invisible à une catégorie de mâles formatés et à l'esprit étroit, tout en vous faisant apparaître aux yeux des autres, des éveillés, de ceux ( et celles ) qui savent voir autre chose en la femme qu'un objet de désir.

Il n'en reste pas moins vrai que la démarche est étrange, parce qu'en dehors de la considération humaniste il y a tout de même un aspect "technique", matériel, tactile dans les cheveux courts, la façon de les couper, les émotions que cela procure, le trouble que cela fait naître... Cet aspect des choses peut inspirer une certaine perversité dans l'esprit des "autres", une forme de fétichisme. C'est sans doute vrai pour beauoup de gens. Ça ne l'est pas pour l'homme lesbien, qui considère la relation affective dans un rapport d'égalité absolue, sans esprit de domination ni d'appropriation...

Mais ai-je vraiment besoin d'écrire tout ça?

 

 

Photo: Brianna Hildebrand

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Changer... de temps en temps

16 Mai 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Depuis longtemps, elle a choisi son camp, cela se voit. Cela se voit à la façon dont elle ébouriffe ses cheveux courts lorsqu'elle trouve qu'ils ne sont plus assez courts.

Pourtant, comme d'autres, elle a sûrement haï celui ou celle qui lui coupait les cheveux quand elle était enfant tout comme elle a haï cette vieille baderne qui lui disait alors "bonjour mon petit". Elle aurait pu ne jamais s'en remettre. C'est ce qu'elle croyait d'ailleurs lorsqu'à la première occasion elle a laissé avec volupté pousser ses cheveux...

Et puis, au bout du compte, heureuse de sa détermination mais lassée de cette chevelure tellement convenue, de cette allure tellement conforme, elle s'est trouvé une autre colère, contre une phallocratie sournoise et pas toujours rampante, contre des préjugés et des idées stupides qui voulaient qualifier la féminité selon des dogmes paternels et misogynes. 

Du coup son envie de changement a pris une allure de reconquête et elle a été heureuse de retrouver la petite fille aux cheveux courts qui donnait des coups de pieds dans les tibias des idiots qui la confondaient avec un garçon, lorsque la tondeuse s'est tue et qu'elle s'est redécouverte, lumineuse et tellement plus féminine.

Depuis c'est comme une façon de se régénérer, de redonner du souffle à sa confiance, toujours aussi courts, toujours plus court tellement elle même. Et sans rien dire, une manière d'envoyer paître les idiots qui n'auraient rien compris...

 

 

Photo: Marie Ullevoldsaeter 

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Ouanseuponeutailleme...

9 Mai 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... Blablabla...

Autement dit, l'époque où l'Internet en était encore à balbutier, avec des connexions mesurées dans le temps, des sifflements de modem et des écrans 12" à peine plus larges qu'un Minitel. 

Un Miniquoi? Non rien, laisse tomber...

Bref! Dans ces vastes espaces qui s'ouvraient enfin au grand public, chacun pouvait laisser son âme de pionnier s'exprimer. Aujourd'hui, pas sûr qu'il reste encore beaucoup des pages web qui furent créées à cette époque et cela donne d'autant plus de valeurs à celles qui durent. 

13 ans, c'est presque la mesure de la vie éternelle sur le web. C'est à peu près à cette époque que j'ai fait la connaissance de Romy à travers cette page web qui était devenue un site et qui aujourd'hui est un portail de référence, Têtue.net

 

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Je me suis tellement enrichi de nos discussions, de nos réflexions et de la simple gentillesse de Romy...

Têtue.net est un portail militant où rien de ce qui touche aux cheveux des femmes, en particulier de les couper très courts, n'est étranger. Par choix personnel, mais aussi lorsqu'on ne peut guère faire autrement. 

Je n'ai jamais écrit ici sur la maladie ou tout ce qui pouvait "contraindre" les femmes à couper leurs cheveux. Ici je veux juste parler de celles qui ont assez d'audace pour être elle même.  Mais s'il y a du courage et de la détermination chez les malades du cancer, j'ai trop peur d'être maladroit et illégitime pour en parler. Disons que c'est un choix... éditorial.

Quoiqu'il en soit Têtue.net n'est pas que ça, loin s'en faut. Histoire, culture, religions... dans tous les domaines où il est question de femme et de boule Z, Têtue a son mot à dire. Et si ce n'est pas toujours Romy qui s'exprime, elle a le talent de trouver celles et ceux qui ont quelque chose à dire sur le sujet.

Aujourd'hui Têtue fait peau neuve, enfin il entretient sa forme. Certains articles datent encore des débuts de l'aventure, d'autres sont nouveaux et les liens qui foisonnent sont bien d'actualité.

Une référence...

tetue net

( cliquez sur le logo )

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Platinium

7 Mai 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Il y chatain clair, puis il y a blond, blond cendré et blond clair... et au delà il y a l'ultra blond, presque blanc, le platine. Comme un métal précieux. Et si le blond éclair tout ce qui l'entoure, le platine l'illumine. 

 

Mais attention! Ce n'est pas pour les timides, ni pour celles qui se contentent de demi-mesures. Non! Platinium is for tough. D'abord parce qu'il faut ( un peu ) souffrir pour y parvenir, décaper le cheveux, une fois, deux fois, trois fois pour le rendre presque translucide avant de lui donner cette couleur lumineuse et que pendant tout ce temps là, le cuir chevelu s'échauffe un  peu et que parfois vous avez l'air d'un mignon poussin en attendant la phase finale. Mais quand on voit le résultat...

 

Alex Tomboy, du fond de son Italie, avait besoin de cet éclat. Pas du bleu, ni du vert, pas même de l'arc-en-ciel pour être dans la tendance. Non, du solide, du fondamental, de ce qui a fait d'une petite brunette du Middle West, Marilyn Monroe et de Jean Harlow une bombe. Du platine, histoire de se mettre dans la peau d'une rock star et de transformer son quotidien en tournée triomphale...

 

Combinaison gagnante, coupe de cheveux millimétrée et couleur éclatante, tout ça sent l'été et le rockn'roll

 

Photo: Alexane B.

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La pente douce

3 Mai 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Oh bien sûr, rien n'est jamais gravé dans le marbre dans ce domaine et les changements font partie des affres du métier de comédienne ou de modèle. Cependant il faut bien admettre que lorsqu'on commence à goûter aux cheveux courts il est facile d'aller toujours plus courts et bien compliqué de "remonter" la pente pour revenir aux cheveux longs. Dieu merci, de nos jours les artifices ne manquent pas pour retrouver le temps d'un rôle ou d'un shooting, une chevelure d'Ophélie qui vous batterait les reins et vous ferait apprécier davantage votre "petite tête" à la fin de la journée.

C'est ce portrait de Chloé François qui me fait penser à cela. Un beau portrait, très altier. En rajoutant un fond de campagne anglaise ou pourrait imaginer un de ces tableaux que l'on trouve dans les riches demeures où s'expose la généalogie...

La jeune femme est discrète mais on l'a déjà vue ici, lorsqu'elle avait posé pour la campagne "Frame of Life" de Giorgio Armani

Et mon oeil averti ne manque jamais de remarquer à quelques détails infimes les progrès engendrés par la dépendance aux cheveux courts, un tour d'oreille plus précis, une nuque plus rase...

Au départ c'était ça Chloe_shooting_mary_2.jpg

Puis rapidement c'est devenu ça ( ou peut être était-ce avant...? )chloe1.jpg

Et là, il était déjà trop tard... L'addiction faisait son oeuvre et petit à petit, irrémédiablement, inéluctablement, Chloé François a plongé sur cette pente douce qui amène sans douleur ni contrainte à avoir les cheveux toujours un peu plus courts à chaque fois qu'on rencontre un coiffeur.

Armani          chloe2.jpg   

Puis d'autres... Chloé3

... pour enfin aboutir à ce magnifique portrait qui rend grâce à son cou élancé et à ses délicates oreilles. 

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Bien sûr tout le monde n'est ni mannequin, ni comédienne, pourtant cette douce pente qui entraine celles qui ont découvert un jour leur vraie nature en coupant leurs cheveux vers des plaisirs insoupçonnés, est la même pour chacune. Et pour douce qu'elle soit à dévaler, elle est toujours plus rude à remonter.

 

Chloé François Portfolio

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La saison du blond

1 Mai 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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C'est peut être la saison qui fait ça...

Quand les beaux jours pointent leurs rayons de soleil, y a des envies qui naissent. Des envies de cabriolet, des envies de bikini et des envies de blondeur. De ce blond presque blanc qui illumine un visage ou vous donne l'air moins pâle, ce blond qui vous change, qui vous transforme en un je ne sais quoi de scandinave... peut être?

Tenter le blond c'est un peu comme s'aérer la tête, comme on ouvre les fenêtres toutes grandes au printemps pour changer l'atmosphère. 

Une fois la surprise passée, on reste étonné, mais on s'amuse de tant de regards qui se tournent comme des tournesols qui suivent la course du soleil.

Il y a de l'été dans cette blondeur...

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De haut en bas et de gauche à droite: Publicité Yunes, Angie Hill, Louise Donegan, Ellie Fox, Tamika Madex

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Comme une tendance

30 Avril 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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a l'ecuelleJe l'ai déjà dit, je ne suis pas très attentif, ni aux rumeurs, ni aux tendances et les courants de modes me passent largement au dessus des oreilles. Cependant je dois bien admettre que depuis quelques temps certaines de mes amies ou de simples relations me parlent souvent de l'idée de faire couper leurs cheveux "au bol".C'est amusant dit comme ça, à notre époque, parce que dans l'esprit des puristes, quand on imagine une coupe au bol, on pense tout de suite à quelque chose d'un peu rustique et médiéval, comme au temps où l'on se contentait de poser une écuelle de bois sur la tête et de couper tout ce qui dépassait.  

Dieu merci, de nos jours, même si le nom est resté, la coupe au bol n'a plus cette rudesse des temps anciens qui préfèrait l'efficacité à l'esthétique.

Ce qui aujourd'hui semble provoquer l'engoument chez les 18-25 ans serait plutôt dû au style affirmé et au caractère que peut conférer cette coupe contrastée à l'extrême. La mode du "sidecut" et la pratique répandue de "l'undercut" ont habitués les jeunes femmes aux oreiles bien dégagées ou à la nuque rasée et une fois encore lorsque le féminin s'approprie un style rude ou masculin cela donne toujours des effets merveilleux...

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Alors je ne sais pas si c'est vraiment une "tendance", j'ai un peu le sentiment que cela a toujours existé, mais en tout cas c'est un style qui ne laisse jamais indifférent...

 

 

Photo principale: Pascal Pierrou

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Nouveau départ

28 Avril 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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C'est l'histoire d'une jeune femme de 25 ans, australienne née en Russie, qui est assez jolie pour être modèle dans les magazines et sur les podiums. Blonde, les cheveux courts, elle rencontre un certain succès, elle a du style, un caractère...

Et puis un jour ça vie change, prend une autre dimension. Elle débarque à Londres, signe un contrat avec une agence réputée. Les choses deviennent sérieuses, il faut "vendre" cette image, ce mannequin, rompre avec la petite blondinette de l'Outback. Le changement est radical. Elle se fait tondre et retrouve sa couleur naturelle. A Londres on aime bien ça...

C'est alors une nouvelle vie qui commence, une carrière différente qui s'annonce, un nouveau départ.

L'histoire est authentique. Mais elle n'arrive pas qu'aux mannequins qui débarquent à Londres. Elle arrive à beaucoup de femmes dans un moment charnière de leur vie. Changer son image aurait presque une valeur thérapeutique, comme si sur le parquet du salon de coiffure on abandonnait tout le passif, le poids qui ralenti et pèse sur l'esprit... La légèreté est réelle, physique et au dernier coup de tondeuse c'est comme un élan ressenti, une émergeance qui vous sort de votre passé et vous propulse vers un avenir auquel on croit.

C'est audacieux tout de même, et tout le monde n'a pas le courage pour une telle expérience. Mais le bénéfice est souvent bien au delà de ce que l'on peut imaginer...

 

 

Photo: Christina Paik

Modèle: Alina Levichkina

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Ringo et Kiwi

27 Avril 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Si vous êtes curieux comme je le suis, vous vous êtes sans doute demandé qui était cette jeune femme qui apparait dans la publicité Numéricable

Et donc, si vous êtes curieux comme je le suis, vous avez découvert Claire TRAN, danseuse et actrice française dont le métissage eurasien me fait immanquablement penser à la plus israelo-japonaise des américaines, ma très chère Courtney Mc Cullough.

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A cette ressemblance "éthnique", il faut ajouter la coupe de cheveux bien sûr et je trouve toujours un charme particulier à ces "petites têtes" qui accentuent ainsi leur allure naturellement androgyne avec une coupe de garçonnet

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Claire TRAN

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