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Les Affranchies
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11 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Nastia

Des inepties, des phrases toutes faites et de légendes j'en entends tous les jours et depuis longtemps. Mais il en est une pour laquelle je ne peux pas me permettre ici de garder le silence ou de feindre l'indifférence. D'ailleurs il faut admettre que souvent ce genre de baliverne est colportée par celles et ceux qui ne sont pas vraiment concerné(e)s...

Considérer que les cheveux courts libèrent celle qui les adopte de longs moments consacrés à l'entretien est presque aussi absurde que d'affirmer qu'un gazon anglais n'a pas besoin d'être arrosé eu égard à la météorologie du Royaume Uni. 

J'avoue qu'enfant cette subtilité m'échappait totalement et j'étais toujours étonné d'entendre certaines femmes autour de moi affirmer qu'elles DEVAIENT aller chez le coiffeur, parce que dans mon esprit juvénile je n'imaginais pas qu'une femme, au contraire des hommes, eu une quelconque obligation dans ce domaine. Mais cette lacune fut rapidement comblée lorsque moi même je fus convaincu que les cheveux courts, qu'ils soient masculins ou féminins ne pouvaient pas tolérer la négligence et l'à peu près. Question de style!

Qui plus est, les colporteurs d'idées reçues voudraient faire croire que les cheveux courts sont source d'économie! Blablabla moins de cheveux=moins de shampooing blablabla. Ah qu'est ce qui faut pas entendre?

Afin sachez le une bonne fois pour toute, avoir du style quand on a les cheveux courts est un luxe en passe de devenir un signe extérieur de richesse. Parce qu'on NE DOIT PAS se permettre d'être approximatif quand on a les cheveux courts, que l'économie discutable réalisée sur le flacon de shampooing est largement dépensée dans le mensuel rendez vous que vous devez à votre coiffeur qui ne peut pas tolérer plus de 5 ou 6 millimètres de variations sur une nuque parfaitement tondue ou un tour d'oreille délicatement dessiné, tout comme le jardinier de St Andrews ne saurait admettre un pissenlit sur le green du 18 ème trou.

 

Photo: Nastia DJ

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Romane chez le coiffeur

10 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

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Depuis le temps que Maud-La-reporter m'avait promis quelques photos pour un article, j'avais fini par ne plus y croire...

Et puis voilà que ce samedi, Romane, conquise par le charme du salon de mon coiffeur Gilles et de Régine la coiffeuse de Maud, a rendez vous à 11heures. L'occasion d'une sympathique rencontre...

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Après shampooing, recommandations et papotage avec Régine, Romane semble impatiente et déterminée. Les cheveux courts, c'est bien comme ça qu'elle se voit depuis longtemps et aujourd'hui ce sera... très court!

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Il y a toujours un léger frisson, comme un petit noeud agréable qui noue le ventre au moment où la tondeuse attaque le morceau et la sensation n'est pas désagréable de sentir les lames tièdes "moissonner" les cheveux propres...

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Quelques coups de rasoir et claquements de ciseaux plus tard, Romane apparaît ... semblable mais différente. Le style  n'a pas changé, simplement il est plus affirmé.

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Un peu surprise tout de même, elle avoue que c'est la première fois qu'elle les a aussi courts... mais elle ADORE!

Et elle n'est pas la seule...

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Photos: Maud R-C

Mon coiffeur: K coiffure Hommes

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Dans la peau

9 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Ca peut sembler une folie quand on se met en perspective et qu'on imagine sa vie 30 ans plus tard comme un personnage très connu et très respectable ou comme une mère de famille avec des mouflets plein les bras. Mais quand on a 18 ou 20 ans on croit plutôt qu'il ne nous reste qu'une dizaine d'années à vivre avant de disparaître en pleine jeunesse. Alors on ose les choses parce qu'on se dit qu'il ne faut rien attendre...

Cependant, couper ses cheveux, tenter une couleur improbable, une coiffure excentrique ou se raser la tête n'a rien d'une folie en comparaison de l'engagement ad vitam que l'on prend en inscrivant dans sa peau son état d'âme du moment. Une citation, une devise, un dessin symbolique qui va devenir le "Geminy Cricket" toujours là pour nous rappeler nos promesses faites...

Pourtant il y a quelque chose d'admirable dans cette audace. Outre la tendance qu'auraient certaines jeunes femmes à devenir plus tatouées que les loups de mer et les légionnaires et cette façon de décorer son corps qui confine à l'art tout simplement, c'est l'aspect "irréversible" qui est fascinant. Et le paradoxe dont sont capables certain(e)s, n'hésitant pas à marquer leur peau for ever alors que signer un contrat d'assurance vie les rebutent, ou que l'idée de couper leurs cheveux ( qui repoussent eux ) les révulsent.

Mais j'aime cette audace parce que bien souvent cette littérature dermatologique et ce graphisme indélébile alliés à la force juvénile et à la beauté androgyne, expriment totalement le caractère et demeure à jamais les garants de la jeunesse et de ses révoltes.

 

Photo: Ariel Hauck par Alex Covo

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Mélange de genres

8 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Il faut bien l'avouer, tout cela aurait été difficilement imaginable il y a 10 ans à peine, mais voilà qu'aujourd'hui les agences de mannequins ou même les maisons de coutures, se mettent à piocher leurs modèles dans tous les genres. Je ne parle pas de bon ou mauvais genre, ça, les goûts et les couleurs hein... Non je parle d'identité sexuelle. Ah bien sûr, les modèles androgynes ne sont pas une nouveauté dans le monde de la mode, mais chacun restait jusqu'à lors dans sa "catégorie". Or voilà que depuis quelques temps les vases communiquent et que, tant qu'à faire dans l'androgyne, certains mannequins se retrouvent de l'autre côté du miroir. Catégorie fille, Andrej Pejic et catégorie garçon Erika Linder

Bon c'est pas la peine de faire l'étonné, ça fait longtemps que dans la mode on joue comme ça avec les codes, en travestissant de temps en temps un joli modèle un peu "garçon manqué" en petit mec réussi. 

La grande nouveauté, déjà initiée avec Andrej Pejic qui résolument se place du côté des filles, c'est le contrat de Casey Legler qui la consacre male model à l'agence Ford

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Si bien qu'aujourd'hui on pourrait facilement imaginer que quelques garçons courant les podiums de la mode n'ont qu'à laisser pousser leur cheveux pour concurencer Freja Beha Erichsen et que pas mal de filles pourraient enfiler le costume trois pièces de manière élégante...

Pourtant il ne faut pas tout confondre et admettre qu'il y a une voie pour ces jeunes femmes qui ne renient pas leur genre mais ont toujours eu un caractère de garçon, un corps de garçon et une mentalité de "tomboy".

Et moi je dis que c'est bien. Amen

 

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Presque toi...

6 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

J.Borodina

J'ai fermé les yeux et presque aussitôt je t'ai senti près de moi. Il y avait ton souffle sur ma gorge et je ressentais la chaleur de ton corps m'envelopper. Ne rien faire, surtout ne pas bouger... Et tes doigts caressaient mon cou, glissaient vers ma nuque, effleurant à peine ma peau. Un baiser fit trébucher ma respiration et mon coeur accéléra de peur que l'oxygène ne lui manqua...

Mais l'égrégore s'évanoui et de cette émotion il ne reste qu'une larme, échappée des paupières closes. L'amour est une folie qui mériterai bien qu'on nous enferme. Ce mal nous fait du bien avant de montrer sa vraie nature et de nous faire souffrir. J'en vois qui s'aiment là encore. Elle s'abandonne à ses caresses, elle le laisse ébouriffer ses cheveux courts et mordre sa chair... C'est presque nous...

L'alcool me brûle mais il attise cette petite braise qui toujours me tient en vie, si douloureuse sans toi. Encore une gorgée et je confond la chaleur de nos deux corps, nos souffles qui se mélangent. Je te sens et frissonne quand tes doigts frôlent mes seins, apaisent mon ventre, excitent ma chair...

Il faut fermer les yeux et s'endormir... pour ne plus souffrir.

 

Photo: J.Borodina

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L'alchimie de Laora

5 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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J'avoue que parler de promiscuité quand on loge dans 300 m2 peut sembler inconvenant, néanmoins dans certaines circonstances et malgré la proximité de nos rapports, ils nous arrivait d'être confronté à des situations délicates. Ce fut le cas ce soir là alors que je pénétrais dans la salle de bains, vêtu seulement d'un peignoir que j'avais eu la négligence de ne pas ceinturer... Par mégarde donc, je surpris Laora, nue, assise sur le rebord de la baignoire, s'appliquant à entretenir sa toison pubienne armée d'une petite tondeuse manuelle. L'italienne me jeta un oeil un peu noir, dérangée dans son exercice paysagiste, alors que pour ma part ce spectacle ne manquait pas de provoquer une certaine raideur...

Moi -" Ben ma petite chatte palatine, tu aurais dû me demander j'aurai volontiers mis la main à la pâte...

Laora - Tou es vraiment l'obsédé. né pas bésouin dé toi.

Moi - Non bien sûr ... Tu vois je me disais qu'après les récits que tu m'as fait de tes souvenirs d'enfance, tu aurais ce genre d'ustensile en horreur, mais apparemment non.

Laora - Ma tout contraire. dépouis qué Frida avec tes histoires elle a voulou couper mes chéveux, tout qui faisait qué j'avais honte ou bien peur avant, l'ai transfor en plaisir. Dingué no? Quand Frida elle est là derrièré moi qu'elle fait baisser la tête et qué avé sa voix grave elle me dit: " Bouche pas mein küken!" ça fait les frissons partout, fer les yeux et plaisir il monte en moi. pense à mon père ma sais qué c'est la jolie blonde qu'elle est là derrière moi et pas loui et j'ai l'envie dé mastourbé.... c'est estrordinaire no?

Moi - je te crois oui" balbutiais-je, empêtré dans mes déglutitions.

Cependant la scène et le discours de la délicieuse transalpine m'avait mis dans un état qui, même si je n'avais pas omis de ceinturer mon peignoir, ne pouvais pas passer inaperçu. Espiègle la latine agita la tondeuse vers mon ventre....

Laora " Tou veux qué fasse oune pétite coupe?"

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La fille dans le miroir

4 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires

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Soudain la porte s'est ouverte et une jeune femme est entré dans l'ascenseur. Elle a marché tout droit jusqu'au miroir et s'est plantée là. Comme elle n'avait appuyé sur aucun bouton, la porte s'est refermée et l'engin a reprit son ascension. La fille toujours concentrée sur son reflet a tourné légèrement la tête comme si elle cherchait à voir derrière elle. Elle a passé une main sur sa nuque, laissant les doigts remonter doucement à travers les cheveux courts et son geste avait une sensualité étrange parce que les cheveux étaient si courts que sa caresse semblait faite sur le pelage d'un chat. Un sourire carnassier apparut sur son visage... 

Elle remonta le col de son cuir puis ébouriffa la frange droite au dessus de son regard. Dans un sursaut la cabine s'immobilisa et la porte glissa sur le côté. La jeune femme fit volte face et quitta l'ascenseur. Mais juste avant, à travers le miroir, il lui sembla qu'elle avait fait un clin d'oeil...

 

Photo: M de Bohème en Voyage

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Contradictions

3 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Personne n'imagine, je crois, à quel point cette photo provoque de confusion dans mes sentiments... Je sais que mes congénères masculins sont assez souvent attirés au premier abord par d'autres zones d'intérêt, moi ce que je regarde, ce que je vois en premier chez une personne, c'est son visage.

Quand je regarde cette image, j'aime tout de ce visage de femme, presque grave, le regard transperçant, les lèvres parfaitement dessinées sans être vraiment pulpeuses, le nez presque régulier, la mâchoire volontaire... Et puis son corps, dans cette attitude fermée, sérieuse où les bras croisés parviennent à peine à faire ressortir un peu de poitrine. Pourtant je n'ai pas de doute, malgré ce corps et j'aime cette femme dans sa fierté androgyne.

Les cheveux courts me l'auraient immédiatement rendue séduisante, confirmant ma conviction. Malgré les cheveux longs je crois que j'aurais tout de même été séduit par ce visage et ce corps devinant tant de détermination...

Or le mélange me bouleverse comme si je voyais l'androgyne dans sa part masculine avec cette chevelure ondulée qu'on devine souple et soyeuse, extraordinaire ornement, alors que, paradoxalement, la part féminine me serait révélée par ce côté minutieusement tondu où le cheveux ras expose une oreille idéalement proportionnée aux arabesques parfaites et dévoile le visage sans aucun artifice...

Cette chevelure tellement glamour qu'on pourrait sans mal y voir Lauren Bacall et cette coupe franche et radicale qui inspire la guerrière font un métissage qui me plonge dans l'extase et bouleverse presque agréablement tous mes sentiments tant le mythe androgyne s'y révèle...

 

Photo: Elena & Fraser


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Les enfants qui s'aiment

2 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour

 

 

 

Jacques Prévert

 

Photo: Massimo Ankor

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Jamais jamais... jamais!

1 Février 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Comme c'est facile, en un grand geste théâtral, de se draper dans sa certitude et d'annoncer sans trembler que jamais, ô grand jamais on ne coupera ses cheveux. Après, suivent souvent des excuses ou des prétextes plus ou moins solides, invoquant l'enfance et le traumatisme causé par une coupe "à la garçonne" qui faisait marrer les copains et ricaner les copines...

Mais je le dis tout de suite, ce genre d'argument ne tient pas très longtemps, parce que dans le même temps, certaines qui justement auraient souffert de la volonté ou des talents de coiffeur de leurs géniteurs, finissent pas se retrouver véritablement dans cette image que véhiculent les cheveux courts et surmontant leurs démons, s'épanouissent dans leur vraie personnalité.

Est ce que ce ne serait pas plutôt la peur de se confronter à son passé, la peur du regard des autres, la crainte de sortir du moule et d'apparaître dans sa vraie nature?

Frida me l'a dit et je n'ai aucune raison de ne pas la croire, les traumatismes de l'enfance sont le siège de bouleversement de la vie d'adulte qu'on ne soupçonne pas. Avoir subi, de manière non consensuelle, ou presque, une atteinte à son intégrité physique, et une coupe de cheveux en est une, peut parfois avoir des conséquences irréparables.

Pourtant, surmonter cette épreuve ou plutôt le souvenir qu'on en a, permet souvent d'inverser carrément la tendance et de trouver un vrai plaisir, un épanouissement à faire, de sa propre initiative, une chose qui auparavant nous avait été imposée. Dire "jamais" c'est juste s'enfermer, par réaction, dans une voie qu'on aurait tracé pour nous, sans que nous n'ayons plus le choix. 

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