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Les Affranchies

divers & varies

Danger zone

9 Janvier 2022 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Meryl Blc par jeaneg

Meryl Blc par jeaneg

C'est un secret. Un secret bien gardé ou ignoré. Et toutes celles qui l'ont découvert, bien sûr, n'en font pas étalage. Normal, c'est un secret... Quelques unes, malicieuses, prennent soin de bien raser leur nuque pour que leurs propres caresses soient aussi délicieuses que celles d'un être aimé. 

La nuque est la zone érogène numéro deux chez l'humain. Surprenant? Eh bien oui parce que c'est un secret... A ce carrefour entre cerveau et moelle épinière, la moindre caresse, un baiser, une morsure, un ongle qui griffe ou la tiédeur de la lame d'une tondeuse provoquent chez certain.e.s ce petit agacement électrique qui irradie presque tout le corps. Peut être que celles qui gardent leurs cheveux longs, le font par pudeur, pour préserver ce lieu sensible? Peut être que d'autres, celles qui aiment l'avoir toujours bien rasée, le font par gourmandise, se réjouissant toujours de ce geste qui durant quelques jours aura valeur d'un onanisme dissimulé, cette caresse de la main remontant sur les cheveux ras. Allez savoir?

Toujours est-il que la zone est dangereuse pour qui s'y aventurerait sans connaître la puissance de son pouvoir...

 

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Etonnant, non?

19 Décembre 2021 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Photo: Zero Gap

Photo: Zero Gap

Les préjugés, c'est là leur moindre défaut, fabriquent pour nous des images déformées, tronquées ou complètement erronées. Ainsi, si je parle de l'Arabie Saoudite, on imagine un régime patriarcal plutôt sévère, où les femmes n'ont pas beaucoup la liberté d'être elles mêmes. Eh bien en pensant cela je me fichais le doigt dans l'œil jusqu'au coude apparemment. En parcourant mon Instagram, je découvre sur le compte de mon ami argentin @barberiasdelmundo, la vidéo d'une jeune femme à l'allure androgyne chez un barber comme souvent sur ce compte. J'approfondie, cherche l'origine de la vidéo, suis le lien et me retrouve sur le compte @gap.thebarber et son enseigne "Zero Gap" tout le reste écrit en arabe. Intéressant! Et bientôt je découvre que ce coiffeur talentueux exerce son art à ... Riyad, capitale de l'Arabie Saoudite! Et là je tombe de ma chaise. Alors comme ça, en Arabie, il y a des jeunes femmes, androgynes, qui adoptent des coupes de cheveux remarquables, qui bousculent les codes de la masculinité et qui se montrent sans voile. 

Mais alors ielles sont qui? Des révolutionnaires, des anarchistes, des groupes clandestins qui se retrouvent les nuits sans lune dans des lieux secrets pour se faire tondre les cheveux?  

Photo: Zero Gap

Photo: Zero Gap

Visiblement non! Certaines même sont influenceuses, revendiquant l'androgynie avec près de 300k abonné.e.s... WTF?

Bon ok, pas de quoi non plus aller penser que les saoudiennes vivent au paradis du "be yourself". Mais tout même...

https://www.instagram.com/gap.thebarber

https://www.instagram.com/barberiasdelmundo/

 

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La Légende

18 Novembre 2021 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Gio Luciaa

Gio Luciaa

 

C'est la mythologie grecque qui nous raconte la légende. Celle d'êtres monstrueux, difformes, ayant à eux seuls tous les caractères de l'homme et de la femme, avec deux visages quatre bras, quatre jambes et deux appareils génitaux ce qui leur permettait de se reproduire sans sexualité... Autant d'originalités les conduisit immanquablement à se croire l'égal des dieux. Cet orgueil déplut à Zeus qui dans sa colère les coupa en deux, séparant à jamais le masculin du féminin.

Il y a cependant aujourd'hui et depuis longtemps, des êtres humains, ayant sans doute échappés au courroux divin, qui ont hérité de cette mythologie, produisant en un même corps l'équilibre parfait du masculin et du féminin, si parfait que tous les autres ont du mal à distinguer l'un de l'autre en eux. Ils ont perdu leur monstruosité, allient force et finesse, grâce et harmonie et se dénuant de tout artifice sexuel deviennent désirables aussi bien pour les hommes que pour les femmes...

C'est cet idéal dont il faut faire l'apologie, admirer et mettre en valeur. Là où certain.e.s ne ressentent que malaise il faut qu'iels trouvent une chance inouïe d'être à la fois l'un et l'une en cultivant le meilleur de chacun.e


 

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Militante #women_shortcut_campaign

7 Septembre 2021 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

An San

An San

Il y a parfois un sexisme ordinaire qui résonne plus fort que les autres. Question de culture sans doute? Et c'est là quelques fois que l'on se rend compte à quel point l'Extrême Orient est loin de nous.

Résumé des faits: Aux derniers JO de Tokyo, la championne de tir à l'arc sud coréenne An San, remporte 3 médailles d'or. Bien joué! Chez nous on l'aurait peut être vue remonter les Champs Elysées sur un bus à impérial pour ça. A Séoul non. On lui reproche son image qui ne correspondrait pas suffisamment à celle traditionnelle de la femme coréenne. En cause, sa coupe de cheveux jugée trop courte. Parce que voyez vous, au Pays du matin calme, les femmes aux cheveux courts sont plutôt mal vues. Grâce ou plutôt à cause des réseaux sociaux, l'affaire prend de l'ampleur, à tel point que la riposte est nécessaire et se traduit par un élan inattendu qui pousse bon nombre de femmes à travers le monde à se rendre chez le coiffeur. On coupe, puis on y va de son selfie sur les réseaux accompagné du hashtag #women_shortcut_campaign. Action, réaction.

Le mouvement est si virulent que tout le monde en vient rapidement à traiter l'archère de féministe. Parce que voilà en fait le vrai problème. En Corée comme dans beaucoup de pays d'Asie, au Japon, en Chine aussi, sous des dehors de libéralisme économique, la femme reste malgré tout dans un rôle subalterne et traditionnellement " à la maison". Alors An San, du haut de ses 20 ans, avec sa coupe de cheveux de garçonnet et malgré sa réussite sportive exceptionnelle est vite suspectée de tous les stéréotypes du genre, féministe militante, lesbienne on en passe et des meilleurs.

Il n'en reste pas moins que le mouvement suscité par le hashtag a révélé une vertu supplémentaire aux cheveux courts. Celle de s'opposer symboliquement, mais très explicitement au patriarcat, où que ce soit dans le monde. Pas mal non?

#women_shortcut_campaign

#women_shortcut_campaign

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Comme d'habitude

1 Juillet 2021 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Carole @oracle.bls

Carole @oracle.bls

" Je me lève et je te bouscule... Tu n'te réveilles pas... Comme d'habitu-ude..." 

Non il ne s'agit pas de chanson. Ces choses habituelles je les entends de la bouche de Carole qui raconte son parcours de femme aux cheveux courts. Une enfance de "garçon manqué", une adolescence de découverte lorsqu'à 15 ans elle décide, enfin, de couper ses cheveux longs. Le regard des autres subitement change. " Hé toi, t'es un garçon ou une fille?" c'est un peu violent de se trouver soudainement à contre courant quand toutes les ados, qui rêvent de singularité, se fondent dans l'uniformité. Mais ça rend fort! Adulte enfin, quand elle assume son androgynie, quand elle revendique son ambiguïté quand ses cheveux courts exacerbent sa féminité. Tout ce parcours donne de l'assurance et le regard des autres aujourd'hui l'amuse...

Combien de fois ai-je entendu tout cela en questionnant une femme aux cheveux courts? Pourtant chacune est unique, séduisante, intelligente, ingénue, puissante... Et puis à un moment on se rend compte à quel point ces cheveux courts sont importants, quand, même en vacances, le besoin se fait sentir d'une bonne coupe de cheveux. "Oooh aller! Tiens justement ce petit salon de barber dans une ruelle étroite de ce village de la côte espagnole, aller hop!" Et voilà, subitement on retrouve un regain de puissance, d'assurance, de bien être. C'est fou l'effet que ça fait! Elle ressort avec la trace pâle de la peau qui a été préservée du soleil par les cheveux qui avaient poussés, sur les tempes et la nuque. La coupe est un peu plus courte que d'habitude et ça fait plaisir. Un jour, elle le sait, toute seule devant son miroir elle se passera à la tondeuse, complètement! Un kif un peu secret, mais plus trop... Quand le moment viendra, elle aura un peu l'estomac noué, elle le sait, mais là déjà, c'est tellement bon d'imaginer tout cela...

Voilà, l'histoire habituelle et banale d'une femme aux cheveux courts exceptionnelle et unique

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Conquistadora

23 Décembre 2019 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Photo: Michelle Raye Drake

Photo: Michelle Raye Drake

Bien sûr, toutes n'ont pas la soif de l'or, de la conquête et du pouvoir. Ce serait même plutôt le contraire, mais il y a dans l'image de ces femmes comme Michelle, une dureté qui n'en est pas une, un visage d'ascète, émacié, un regard sans indulgence, les yeux cernés qui inspirent un monde guerrier, sans repos. 

Elle a cette beauté médiévale, qu'on imagine des chevaliers, incandescents, brûlés par un feu sacré qui les consume de l'intérieur. Rien ne pouvait mieux exacerber cette allure que cette coupe en rond, ce bol à la frange courte qui éclaire le visage, ces oreilles nues alourdies d'anneaux et de boucles et cette nuque rasée jusqu'à l'extrême qui contraste tant avec le savant désordre du reste de la chevelure dont elle semble ne pas se soucier.

Michelle Raye Drake

Conquistadora  dans un monde de conquistadores, sans complaisance, mais pas sans grâce, chevalier au genre incertain, plein de peurs et de reproches, en quête d'elle même, dépouillée d'artifices et de mensonges, âme brute, à peine taillée et pourtant éclatante comme un diamant.

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C'est la différence qui fait la beauté

14 Décembre 2019 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Photo: Chloé François

Photo: Chloé François

Tu n'as pas tout à fait renoncé à te poser les questions que trop de gens se posent en te voyant... Dans les meilleurs jours cela te donne de la force de voir que tu es différente et dans les jours sombres cela t'entraine dans les abîmes. Parce qu'on aurait vite fait de t'enfermer dans une case bien nette, bien identifiée et c'est peut être ça qui t'effraie le plus. Est-ce qu'on peut être une femme, bien dans son genre, bien dans sa sexualité, aimer le foot, la bière et se faire couper les cheveux deux fois par mois, avoir une allure d'Antiope et le buste d'un éphèbe, ne pas vouloir d'enfant, être amoureuse de son homme et aimer le regard que certaines femmes posent sur ses hanches... ?

Quand trop de questions l'assaillent elle trouve du réconfort en accentuant le trait, vêtements sans genre et coupe toujours plus courte. Ça lui donne du courage, de l'assurance, elle joue de la sensualité et du charme ambigu, puis fini toujours par s'aimer. Mais toujours, toujours, il y aura des questions...

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So what?

7 Octobre 2019 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Divers & variés

So what?

On peut être femme aux cheveux courts et considérer le sujet comme futile, avoir l'air d'y attacher peu d'importance, voir comme une routine parfois fastidieuse, le fait d'aller chez le coiffeur régulièrement pour avoir toujours la même coupe. On peut...

Et puis on peut aussi être comme beaucoup d'autres et envisager à sa juste valeur toute l'importance que revêt une coupe de cheveux et y prêter une attention particulière. Quelques centimètres supplémentaires sur le dessus ou quelques millimètres en moins sur les côtés changent beaucoup de choses à leurs yeux, à juste titre.

Parmi les plus fidèles, il faut compter Méli, une belle âme, sincère et honnête. Depuis longtemps la jeune femme est résolument "cheveux courts", ultra l'été ou selon la latitude, moins court l'hiver... mais c'est psychologique. La couleur aussi fait partie de la panoplie, chaque ton différent crée le changement. Mais depuis longtemps elle a adopté la nuque et les côtés rasés et ça, ça change peu.

Photo: (en haut à gauche) P. PierrouPhoto: (en haut à gauche) P. Pierrou
Photo: (en haut à gauche) P. PierrouPhoto: (en haut à gauche) P. Pierrou

Photo: (en haut à gauche) P. Pierrou

Et puis un jour, une date a été fixée, longtemps à l'avance, une date pour un grand jour, le jour de son mariage. Pour cette occasion, elle a décidé de laisser pousser ses cheveux. Elle avait plusieurs mois devant elle, mais tout de même pas suffisamment pour envisager un chignon ( faut pas rêver ) ou une coiffure sophistiquée de ce genre là. Et puis le temps passait, mais elle continuait à être ponctuelle à son rendez vous mensuel chez le coiffeur, revenant à chaque fois avec la nuque toujours bien rasée... Alors quoi?

En réalité le travail était subtil et mois après mois, ses cheveux dessus prenaient de la longueur et de l'épaisseur. Patiemment, elle façonnait son image pour ce jour inoubliable...

So what?So what?
So what?So what?

Le jour dit, élégante comme un dandy de la meilleure époque, les cheveux plus clairs, un peu blonds, coiffés avec style, raie sur le côté, mèche en arrière, elle était splendide! Le but était atteint et les efforts consentis durant des mois récompensés.

Photos: Mélissa et Carmen par Dino SidotiPhotos: Mélissa et Carmen par Dino Sidoti

Photos: Mélissa et Carmen par Dino Sidoti

Enfin quand la fête fut finie, de retour en Allemagne, la première occasion de retourner chez son coiffeur fut la bonne, pour tailler tout ça, bien court, comme avant... 

Certain.e.s n'y auront vu que du feu, toujours la nuque bien rasée, toujours le fade bien dégradé... et pourtant, pour ce jour unique, Méli avait travaillé chaque détail et sa coiffure comme le reste.

Quelques centimètres en plus ou quelques millimètres en moins, les cheveux courts ont parfois bien des facettes...

Tous mes vœux de bonheur les plus sincères et chaleureux à Méli et Carmen

Méli Rezeg sur Instagram et sur FB

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Une histoire ( hélas ) connue

29 Septembre 2019 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés, #Humeurs, #Over the World

Une histoire ( hélas ) connue

C'est l'histoire de Kim. Une grande voyageuse qui depuis plusieurs semaines se trouve en Australie. Kim est une jeune femme aux cheveux courts et quel que soit l'endroit de la planète où elle se trouve, elle aime bien avoir sa coupe toujours bien nette. Habituée des barbershops et des coupes à la tondeuse, elle a rapidement compris que c'est là qu'elle aurait toujours la coupe qui lui convient à un prix raisonnable.

Alors, quand après quelques temps dans l'Outback elle retrouve la ville, à Melbourne, elle décide tout naturellement d'aller se faire couper les cheveux. Et là... Pour la première fois de sa vie, le salon dans lequel elle demande une coupe, la refoule, prétextant que le salon est "pour homme". Etonnement, incompréhension, frustration. Elle qui vient d'Allemagne, qui a parcouru l'Europe, l'Asie et qui même depuis qu'elle est en Australie n'a jamais rencontré cette situation, est révoltée. 

Pourtant, cette situation, beaucoup de femmes aux cheveux courts la connaissent, mais la mésaventure de Kim remet le sujet d'actualité. 

Difficile aujourd'hui de comprendre cette discrimination radicale, ce refus catégorique, comme un caprice, qui n'est motivé que par la nature sexuelle. Pas une explication, pas une seule raison ne parait valable pour expliquer cette exclusion, ni technique ( la nature du cheveux, la qualité des soins requis.... blablabla ) ni culturelle ( un lieu réservé à la masculinité, un sanctuaire, un espace dédié.... blablabla ). Alors quoi? Peut être la peur, une sorte d'effet indésirable d'une virilité mal placée, mal assumée ou au contraire trop bien assimilée?

Parce que généralement, il ne s'agit pas de faire de la "coiffure pour dames". Les femmes qui viennent là , le font parce qu'elles veulent une coupe comme celles qui sont pratiquées régulièrement dans le lieu. Ni plus, ni moins.

Par chance, un peu de persévérance permet d'oublier rapidement cet échec et il ne faut généralement pas longtemps pour trouver un barbershop moins "orthodoxe" qui accepte la nouvelle cliente, surpris lui même de la surprise de celle-ci.

Ainsi Kim a pu se faire tailler les cheveux finalement chez Captain Style

captain style barber shop 316 Brunswick Street Fitzroy VIC 3065 Australia

Résultat:

Alors l'alternative à cette façon stupide de genrer les salons de coiffure sera sans doute un salon, ou un studio queer, un lieu où la raison sociale n'est plus "pour homme" ou "pour dame", mais des styles de coupes, du court au très court, dans lesquels, quelque soit son genre, on est toujours bienvenue.

 

Merci à Kim Holti

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Une Poppy de talent

20 Septembre 2019 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Une Poppy de talent

Il y a, non loin de chez moi, un théâtre au bord de la mer. Dans ce lieu presque unique, à Sète, chaque année le jazz se régale de jouer, pour des amateurs qui se régalent d'écouter. C'est là, en juillet dernier, que j'ai entendu Poppy Ajudha. Poppy chante. Elle a ce timbre aigrelet des banlieues londoniennes qui s'accorde bien avec le jazz et la soul. Elle s'accompagne parfois de cette Höfner qui semble être la toute première guitare qu'on lui ait offert quand elle avait 13 ans, tellement elle est patinée... C'est plus tard qu'elle s'est rasé la tête, pour "rejeter les idéaux normatifs de beauté". Le cheveux ras, elle est devenue blonde, pour contraster son métissage. Depuis elle joue avec ça, c'est son style... 

Ce n'est que le début, bientôt un premier album, mais le personnage ne laisse pas indifférent. Ses textes sont d'aujourd'hui, des préoccupations féministes, des idées sur le genre et le racisme, toutes choses qu'elle connait et pour lesquelles elle se sent concernée 

Photo: Alex Dobé

Photo: Alex Dobé

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