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Les Affranchies

ma psy et moi

Frida en remet une couche

13 Mai 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Aaron PinkstonC'était les jours heureux! Notre trio était un joyeux Barnum en représentation perpétuelle, chacun passant allègrement de la couche de l'une à celle de l'autre et je me sentais parfaitement satisfait, même si j'étais le seul élément de la molécule à n'évoluer que sur le registre "hétéro exclusif". Laora avait retrouvé toute son assurance et ses cheveux repoussaient de la plus belle manière qui soit, prenant soin de les tailler régulièrement.

Au milieu des mes deux androgynes j'en aurai presque oublié mes problèmes existentiels si Frida de temps en temps ne me poussait dans des réflexions qui m'obligeaient à explorer les arcanes de ma libido.

Un jour j'émis l'hypothèse que le fait d'avoir été confronté, enfant, à une coupe de cheveux vécue comme une punition, pouvait être à l'origine d'une déviance d'ordre fétichiste

Ma Psy " - Ach! Mais ou ezke du fa jerger dout za?

Moi - Ben dans ma tête, où veux tu? Tu comprends, si j'y réfléchi un peu je me dis que dans mon cas ou dans celui de Laora, à chaque fois il y a à la clé un sentiment d'humiliation et que c'est ce sentiment là qui provoque le trauma, pas le fait de "subir" une coupe de cheveux... Tu vois ce que je veux dire?

Ma Psy - Ya naturlich che fois, mais zi on zuit don raizonnement  dous les kosses ki ont rezus ein vezée kant ils édaient bedits zont tes atebdes tu zado mazogisme.

Moi - Ah ben oui, vu comme ça....

 

Photo: Aaron Pinkston

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Dr Frida Sachs

28 Avril 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Agy-deyn.jpg

Depuis le temps, nous avions mis en oeuvre tout Hemingway et entre "Pour qui sonne le glas" et "Jardin d'Eden" Laora et moi ne manquions jamais de nous accompagner mutuellement chaque fois que l'un ou l'autre éprouvait le besoin de faire tailler ses cheveux. Parfois même Frida était des nôtres, mais il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que cette situation l'exaspérait.

Ma Psy " - Che de zig- nale doute même que l'idalienne, z'est moi qui de l'ai brézendée.

Moi - J'en conviens mais tu ne voudrais quand même pas faire valoir un droit de cuissage non?

Ma Psy - Was kuizache?... Che n'y beux rien, barvois che zuis malheureuze....Et beud'êdre même chalouze..."

J'ai toujours eu du mal, j'avoue, à trouver des petits noms affectueux dans mes rapports avec la prussienne. Mon cabri du Tyrol, mon poussin de la Ruhr, ma belette de la Forêt Noire, franchement je sentais trop que cela sonnait faux... D'autant que dans mon esprit je l'assimilais davantage à une femelle VoPo, la petite fille de Goebbels ou l'enfant naturelle de Karl Marx. Cependant mon affection pour elle était évidente et la sentir malheureuse ternissait mon bonheur. Je la comprenais d'autant mieux que si elle me remplaçait dans le coeur de la vénitienne je ressentirais la même douleur. Le trio semblait inéluctable.

Laora " - Ma che causa? Et perche jé dévrais choisir la Frida ou tuo? Jé vous aimé les due tout pareil." L'italienne quant à elle avait tranché.

L'avenir paraissait incertain pourtant. Allions nous devoir nous partager le temps et l'espace, un weekend sur deux et la moitié des vacances scolaires comme dirait un juge des affaires familiales? Ou devions nous réinventer la vie conjugale? Frida en bonne thérapeute de l'ego recommanda que personne n'envisage de s'installer chez l'autre, pour le moment...

Model: Agyness Deyn

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Frida n'y est pas

23 Avril 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

lorena-nosic-decku-sam-suvozac-na-reli-utrkama-_313x444n_13.jpgJe me rappelle bien à présent avoir parlé il y a longtemps avec Laora de ce livre. Et soudain aujourd'hui, les circonstances nous ramenaient à cette littérature en nous plaçant dans les rôles du roman...

Depuis le temps, les cheveux de la belle lombarde avaient repoussés et malgré les efforts, de soins et de coiffure qu'elle s'inventait, il fallait bien avouer que certains matin elle avait une allure de "tête de loup", ces grandes brosses rondes qui fixées au bout d'une canne servaient à attraper les toiles d'araignée haut perchées.

Ce soir là, toute excitée elle me sauta au cou dès mon entrée, l'édition de poche du livre à la main.

Laora " - Hey darling! Tou dévines pas che j'ai lis, là tou dé souite?

Moi - Tu penses... J'ai tout de suite reconnu la couverture. Et voilà que ça t'excite à ce point là maintenant?

Laora - Ma, 'vidament che cé commé notre histoire no?

Moi - Euuuuuh... Oui enfin c'est tout relatif. J'ai jamais eu trop le sentiment d'être dans le maquis espagnol dans cet appartement...

Laora - Ma bien sour qué no, stupido! Ma cé passage dou livre, tou sais quand Jordan il dit à Maria commé séra après la guerre..."

Evidemment que je le connaissais ce passage. Je lui pris le livre et le tenant d'une main, l'autre caressant ses cheveux, je me mis à lire à voix haute:

"... J'ai réfléchi à tes cheveux, dit-il. Et à ce qu'on pourrait en faire. Tu vois, ils repoussent en ce moment sur toute la tête de la même longueur, comme la fourrure d'un animal; c'est agréable à toucher et j'aime beaucoup ça; ils sont jolis tes cheveux, ils s'applatissent sous la main et se relèvent comme les blés dans le vent.

- Passe ta main dessus."

Il le fit, puis laissa sa main ainsi posée et continua à parler contre la gorge de la jeune fille; il sentait sa propre gorge se gonfler. " Mais, à Madrid, nous pourrions aller ensemble  chez le coiffeur, et on te les couperait proprement sur les côtés et la nuque comme les miens; cela serait mieux pour la ville, en attendant qu'ils repoussent.

- Je serai comme toi" dit elle en le serrant contre elle. " Et je ne voudrai plus jamais changer... "

 

Extrait: "Pour qui sonne le glas" ( For Whom the Bell Tolls ) - E. Hemingway- 1940

Model: Lorena Nosic

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Frida a la dernier mot

14 Avril 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

annie LJe me retrouvais sur le boulevard, un peu perdu, après une bonne heure passée avec la prussienne. Il avait fallu remettre le couvert, comme une vraie consultation, elle m'avait donné l'ordre de m'allonger sur son Chesterfield et elle avait commencé à parler, parler, parler, si bien que son accent de Eric Von Stroheim commençait à me donner la migraine. Cependant à mon questionnement sempiternel elle parvenait à donner des réponses qui finissaient par me convaincre. Bien que les quelques expériences homosexuelles de mon adolescence n'aient jamais suscité chez moi de révélation précise quant à ma sexualité et que au contraire je me sentais pleinement et totalement attiré par les femmes, cette histoire de cheveux courts et de femmes androgynes restait pour moi assez troublant, surtout depuis que Laora avait rasé ses cheveux...

Ma Psy " - Che de l'ai tit et rébédé, liebe, du es ein homme à bart, ke che galivirais de lesbianich. Du es ein êdre zérépral ki brifiléchies l'ezdédique au chenre. Du es kabaple de droufer tu jarme à ein peau karzon komme à ein cholie ville, zans bour audant konnaidre d'adiranze zexuelle ni bour l'un ni bour l'audre..."

Pfffft un mal de tête j'vous dit. Enfin il fallait que je me résolve à admettre que ce côté lesbien dont elle m'avait parlé longtemps et plus d'une fois devait être la bonne voie...

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Frida fera le tri

8 Avril 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi


A la première occasion je me suis ouvert à ma psy germanique de ce nouveau paradoxe qui me jetait dans la confusion. Moi, l'amoureux des femmes aux cheveux courts je me trouvais plongé dans le doute depuis que ma belle italienne avait livré à la tondeuse ses mèches auburn. Mais le pire était que je ne savais même pas si je regrettais ses cheveux longs ou si je n'aimais pas qu'ils soient tondus...

Moi "- Tu sais, je crois que finalement ce que j'aime le plus c'est la sophistication.

lorena1Ma Psy - Was? Zovisdigazion? 

Moi - Oui, je n'aime pas que les cheveux soient coupés tout bêtement comme ça, zou, tondus tous à la même longueur sans style. Ca fait "pauvre", sans imagination, misérable. A part vraiment quelques très jeunes et jolies filles, je trouve que ça catégorise trop, genre nonne au couvent ou incorporée de l'armée thaïlandaise...

Ma Psy - Che ne zuis bas t'akkord! La biémondaize est cholie et drès zdylée komme du tis... Mais ze n'est bas le broplème. Alors komme za du n'aimes pas les dêdes dontues?

Moi - Non, c'est pas vraiment ça... Je n'aime pas le manque de sophistication, voilà, je crois que c'est plutôt ça. Les cheveux courts, très très courts même, mais à condition qu'il y ait du style, que la nuque soit dégradée, les côtés aussi, le dessus plus long, une mèche sur le front ... Enfin un détail qui montre que ce n'est pas "juste tondu".  Tu vois ce que je veux dire?

Ma Psy - Nein! Mais che de konnais. Tès ke les jefeux te Laora font gommenzer à bouzer du fas fouloir k'elle aille jez le gouaveur.

Moi - Ben oui, pour redonner un peu de style à tout ça... 

Ma Psy - Ya ya, tu zdyle... Ze ke che grois z'est que du aimes les vemmes qui koupent leur jefeux komme les hommes.

Moi - Mais toi, tu es un peu comme moi non? Ca ne te gène pas que le chevreau soit tondue, comme ça? 

Ma Psy - Nein, elle m'ekzide peaukoup komme za.

Moi - ... Moui.. Ca doit être ton côté nazi je suppose...

Ma Psy - Was?

Moi - Non rien, je me parlais à moi même.... Mais alors avec cette histoire de femmes à la coupe de cheveux masculine, est ce qu'on en revient pas à la tendance homosexuelle? 

Ma Psy - Ach! Azieds doi, il vaut k'on kauze...

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Una bella ragazza

31 Mars 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

ninafrancine

A la lumière du jour, je découvrais à ma transalpine une allure d'adolescente qui aurait pu me faire craindre d'être inquiété par une quelconque ligue de défense des bonnes moeurs. Elle était délicieusement juvénile et ressemblait à ce que j'imaginais du pêché originel. A la voir ainsi j'aurais pu souhaiter qu'elle persévéra dans ce style. Et pourtant, je me surprenais moi même à souhaiter qu'elle retrouve sa chevelure d'antan.

Moi " - Tu rigolais non, quand tu as dit à madame Freud que jamais tu ne les laisserais repousser...

Laora - Ma perche tou dis ça? C'est sour che jé veux profiter dé ça. Tou peux pas savoir commé c'est dou bonheur per me. Tou trouves jé souis moche?

Moi - Oh bon dieu non chevreau! Je me damnerai pour être ton amant, si je ne l'étais pas déjà. Tes yeux, ton visage, tes oreilles, ta nuque me rendent fou mais...

Laora - Ma che cosa? C'est quoi lé problème?

Moi - Ben tu vois bien, tu fais tellemnt gamine. J'en reviens pas de l'effet que ça me fait, mais du coup j'ai l'impression d'être encore plus vieux à tes côtés, tu comprends?

Laora - Ah bé non, jé vois rien dou tout. Tou aimes, et moi aussi jé l'aime, qué c'est oune plaisir, que c'est essitant et toi tou veux qué jé refasse la bimbo? C'est ça qué tou veux? Che tou es comme tous les idiots qui aiment les gros seins et les grosses fesses et la poupée Barbie? Jé crois moi qué tou penses qu'à toi... Tou as peur dou regard des autres alors qué c'est moi qué tout lé monde il regarde ou il montre dou doigt. Tou es l'égoïste!

Moi - Bon sang, ma caille des Dolomites, tu es injuste. Je t'adore.

Laora - Et la Frida elle adore aussi tou sais?

Moi - Ah oui ça t'as pas besoin de le dire!

Laora - Amore mio sois houreux autant qué moi jé lé souis. Jé souis libre!"

C'était peut être cette liberté nouvelle qui me faisait peur....

 

Photo: Ninafrancine

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Retour au calme

23 Mars 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Tilda.jpgCet épisode avec Laora m'avait à la fois troublé et rassuré. Je savais à présent que la belle transalpine était réellement en proie aux mêmes tourments que moi et que nous partagions cette dilection, voir ce fétichisme à propos des cheveux courts. La question qui me taraudait à présent venait du fait que je ne sentais pas chez Frida le même fondement, même si elle semblait toujours très intéressée et même excitée par nos aventures psycho-sexuelles, il n'y avait pas chez elle la moindre trace d'un souvenir d'enfance ou d'un événement capable d'instiller dans son cerveau cartésien carrossé en acier de la Rhur, un quelconque fétichisme. Alors pourquoi cet intérêt?

Ma Psy " - Ach! Du as raizon. Che n'ai bas ze chenre te védijisme. Ch'aime les jefeux gourts et ch'adore aller jez le goiveur, mais z'est chusde un blaizir esdédigue. Il n'y a augun sdimuli zexuel bour moi.

Moi - Pourtant depuis le début tu semblais vraiment excitée par mon récit et puis en te voyant tellement acharnée à couper tes cheveux toujours plus courts et à veiller à l'entretien régulier de ta coupe... J'avais pensé un moment que tu étais comme moi...

Ma Psy - Ne zois bas tézu, mais che ne le zuis bas. Ch'aime l'imache ambiküe que me tonne zede koube te jefeux, ch'aime le drouple que zela brofogue tans le rekard tes zautres, ch'aime la zensasion tes jefeux gourts zous mes toigts, ch'aime me vaire bombonner bar ma goiveuze... Mais zela ne m'exzide pas... Tézolée.

Moi - Ah non non mais y a pas d'mal! C'est juste que je me demandais... Et puis cela aurait été rassurant de savoir que tu me comprenais parce que tu vivais la même chose...

Ma Psy - Mais che zuis doktorin...

Moi - ... Ouais ben justement... Ca me donne parfois le sentiment d'être juste "un objet d'étude"...

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Laora renait

16 Mars 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

romy-par-Pedro-Marlin.jpgInutile de vous dire que les événements qui ont suivis, juste après la tonte de mon chevreau transalpin, ont été d'une intensité inégalée sur l'échelle d'Aphrodite sur qui on peut compter en matière d'amour charnel, de luxure et de débauche...

Nos esprits remis et nos chairs épuisées, Laora se lança dans un monologue à peine sussuré à nos oreilles.

Laora " - Cé qué jé vécou là avé vous, cé plou fort encore qué cé qué jé fantasmé dourant des années... Jé l'avé raconté à Frida ma pas tutti et toi jé crois qué tou l'as déviné...

Moi - ....Le secret professionnel sans doute, hein Frida?

Laora - Ma ça fait rien jé té raconte l'histoire... Quand j'étais una bambina, mon père il voulait oune garzon et toujours il faisait pleurer ma mère parcé qué jé dévais être habillé comme oune garzon et il me coupait les chéveux rasés avé la machina. Ma jé m'en fiche parcé qué j'étais le garzon manqué, jé bagarrais avé les autres et tout. Ma après quand jé déviens plou grande c'est très doure d'accépter toujours ça. Jé voulais les robes, jé voulais aller danser comme les autres ragazze.Ma jé faisais la mécanique avé mon père et loui il mé rasait les chéveux tout le temps. Dans la cuisine il mé metait oune drap sour moi, et moi pour pas plourer sous lé drap jé mé mastourbais et même oune fois jé failli jouir pendant qu'il mé rase la tête. Et j'avais toujours honte dé ça depouis toujours... Et pouis quand jé 15 ans ma mère elle divorce et jé pars avec elle. Mon père il meurt et moi jé peux enfin dévénir oune femme. Mais toujours jé voulais révivre ça mais dans lé plaisir et là c'était essraordinaire tellement jé jouis avé vous.

Moi - Chevreau...

Ma Psy - Et du gonde les vaire bouzer engore?

Laora - ...Hummmm jé sais pas... on va voir."

 

Photo: Romy par Pedro Marlin

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Frida met les pieds dans le plat

9 Mars 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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A peine arrivée, la prussienne a transformé ce qui aurait pu être un moment intime intense, voir se prolonger dans la sensualité et le stupre, en une mise en scène tendance sado-maso, dont le dialogue était particulièrement réhaussé par son accent rauque et guttural.

Elle enveloppa le corps nu de Laora d'un drap blanc, noyant complètement la chair et ne laissant apparaitre que la tête. D'une main ferme elle saisi le menton, relevant le visage de l'italienne, et fit une moue en inspectant la coupe

Ma Psy " - Il vaut kouber blus gourt et pien me razer zede bedide. Allons ne vait bas t'hisdoire et paize pien la dêde".

J'ai senti que cette comèdie avait un impact sur la florentine dont la respiration se fit plus saccadée et le souffle court. Je me pliais à ses directives et repris la tondeuse. La coupe était pratiquement achevée, les côtés et la nuque mis à blanc et se fondant en un dégradé qui laissait à peine moins d'un centimétre sur le sommet. Cependant je continaus à passer l'appareil vibrant sur la tête de la toscane qui, les yeux fermés, semblait dans une sorte de transe. Sans doute l'assaut de souvenirs et de sensations venus de l'enfance et de ces moments douloureux où son père l'obligeait à ce style de coupe, plutôt sévère pour une jeune fille.

Soudain d'une main un peu tremblante Laora arrêta mon geste et de son autre main saisie celle de Frida qui avait fini par se taire. Le silence devint assourdissant. Lentement l'italienne releva la tête et un sourire un peu baigné de larmes éclaira son visage. Elle colla nos deux mains sur chacune de ses joues et les embrassa avant de nous attirer vers elle. J'avais l'impression de voir Lazare se relever de son grabat et me sentais l'âme d'un exorciste qui vient de ramener à lui une proie de Satan. Très exaltant!

L'émotion apaisée, Laora s'empressa de nous déshabiller Frida et moi et nous entraîna en urgence dans la chambre...

 

Photo: Eric Tarpon

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Ce qui devait arriver...

4 Mars 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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J'avais encore du mal à réaliser. Je m'éveillais ce matin avec à mes côté non plus ma gazelle des Abruzzes, mais un chevreau, au pelage court et soyeux. La veille elle avait préparé son coup et m'attendait de pied ferme, m'entraînant dès mon retour vers la salle de bain. Devant le grand miroir elle s'était déshabillée, restant nue devant son image et m'avait collé dans les mains la tondeuse déjà branchée:

Laora " - Andiamo! Tou mé tonds les chéveux!

Moi - ...Mais... Tu es sûre, tu ne veux pas plutôt...

Laora - Pronto! J'én ai bésoin, tou comprends chérido, il lé faut, jé envie, jé...

Moi - Ok ok ok, c'est toi qui décides." Je devais respirer fort pour calmer ma fébrilité. Bizarrement cette situation qui aurait dû m'exciter, me rendait nerveux au plus haut point. Je devais me contenter d'être le bras armé des fantasmes de l'italienne, me concentrer sur son plaisir à elle, si elle en trouvait à cet instant. En même temps cela prenait un air de thérapie tellement je sentais qu'elle voulait chasser ses démons en accomplissant cela. Elle adoptait une posture soumise, les mains posées sur ses genoux, la tête penchée en avant et je sentais qu'il fallait la laisser dans son monde, ne m'occuper que de sa coupe de cheveux, un exercice que je savais pratiquer, heureusement. Dès que la tondeuse commença à passer sur sa nuque je la senti se relâcher d'une tension, comme soulagée d'un poids. Tout en moissonnant soigneusement les mèches brunes, je me disais à moi même qu'il manquait Frida au tableau et comme par magie, au même instant, la porte de l'appartement claqua après un bref coup de sonnette tout à fait symbolique

Ma Psy " - Himmelkreuz! Ch'arrife à demps non on tirait!

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