La fin et le début
Léa s'est lancée dans l'aventure. Répondant à l'invitation de Nine, son audace a été récompensée par un tourbillon de sentiments amoureux...
Notre histoire s'achève, mais ce n'est que le début de la leur.
Epilogue
Elucubration
Deux choses l'une. Si je lui pose la question, Frida va adorer ou me foutre à la porte de son cabinet. Mais cette question me taraude l'esprit: Pourquoi fichtre depuis la nuit des Temps est ce que l'on a crédité la chevelure de la femme d'autant de symbolique?
Si bien qu'aujourd'hui encore la question à même un aspect religieux. Outre cette facette spirituelle, il pourrait y avoir un avis scientifique, du genre chimie comme celle que l'on rencontre lorsque deux être humains sont en phase et s'érotisent avant de faire l'amour...
Mais pourquoi diable dans ces conditions ne trouverait-on pas autant de pouvoir dans la chevelure masculine? Est-ce simplement sociologique? Il faut dire que depuis les Mérovingiens, l'homme n'a pas eu beaucoup d'alternative en la matière..Mais je m'égare.
Au-delà de la chevelure luxuriante qui dégouline sur les épaules en boucles suaves, ce n'est plus un secret, ce qui m'attire c'est ce qui est caché. La nuque, haut lieu érotique, mais aussi, l'arrière de l'oreille, et puis en dehors de la sensibilité, il y a l'expression, le front dégagé, le regard clair, le visage nu, l'allure qui s'en trouve modifiée...
Je l'entend déjà ma psy: Maiz mon jeeer dou est guesdion de véminidé. Et la véminidé est kulturelle. Et blablabla... Il va falloir que je bataille dure pour faire admettre que la culture évolue et que, bon sang d'bois, on devrait faire des efforts pour arrêter le concept.
Je me demande si c'est bien raisonnable de brancher Frida sur le sujet...?
Rendez vous à 20 heures
A 20 heures ce soir là...
Très blond, très court
C'est marrant cette fascination pour le blond, très blond, très scandinave, presque transparent. cela donne quelque chose de très irréel.
Souvent cette envie d'extrême blondeur s'associe à une coupe hyper courte. Et c'est vrai que cette combinaison est souvent gagnante.
C'est souvent passagé, le temps de se dépayser, mais tellement excitant, une fois dans sa vie, de transformer son image à ce point
Et pour les plus courageuses, cette blondeur, avec le temps, se transforme, devient plus "cendrée" mais la couleur reste claire et finie par être presque naturelle...
Mon p'tit bonheur
Je ne l'ai pas ramassé sur le bord du chemin comme dans la chanson, mais trouvé hier dans les commentaires. Rien ne peut me faire davantage plaisir, à propos de ce blog, que de lire que c'est rassurant pour une femme de voir que certains hommes aiment les femmes aux cheveux courts. Ouiiii!
Pour tout dire, mon côté lesbien, récemment découvert ( oui hein? Mieux vaut tard que jamais...encore que...Tard, c'est à voir...Bref! ) me porte toujours à croire ou à espérer que les lectrices sont au moins aussi nombreuses que les lecteurs parmi les nombreuses dizaines ( les centaines? ) qui viennent faire un tour par ici chaque jour.
Je suis persuadé que ces hommes là sont bien plus nombreux que ce qu'on veut bien nous laisser croire. Question d'époque peut être? Dans l'Histoire il n'est pas rare de voir à travers les siècles des modes supplanter d'autres modes et aller jusqu'à l'autre extrêmité du spectre. Il n'y a pas si longtemps, une femme bronzée n'était rien d'autee qu'une paysanne, exposée à longueur de saison aux affres du temps. Aujourd'hui ce serait plutôt le contraire...
En tout cas, si ces quelques pages peuvent rassurer mes soeurs sur leur taux de séduction inversement proportionnel à la longueur de leur cheveux, cela me rempli de bonheur
Nine, le feuilleton
Nine, la fin ...Ou presque
Là où ton coeur te porte
Elle l'aime. Terriblement. Mais ne le dit à personne, sauf à Ruby, son cheval. Lui seul sait tout d'elle. Elle passe des heures avec lui, galopant sur la plaine. Tout le monde la trouve jolie. Un peu "garçon manqué", mais à la campagne c'est normal pour une fille de ne pas faire de "chichis". Elle a les cheveux courts, mais pas trop. Elle aime John Lennon et rêve de New York. Un jour elle partira là bas...Avec elle
Photo: A_Holden
La suite du feuilleton
Nine, encore la suite
Camille
-Et mes épaules, tu les aimes?
-Oui
-Moi je trouve qu'elles sont pas assez rondes
-Non j' trouve pas.....
-Et mon visage?
-Aussi
-Tout, ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles?
-Oui tout
-Donc tu m'aimes totalement?
-Oui.....je t'aime totalement, tendrement, tragiquement
-Moi aussi j't'aime
Le Mépris- 1963- J.L Godard
Coup d'oeil dans le rétro
Comme j'aime le cinéma, j'ai très jeune été fasciné par les actrices et parmi elles les stars d'Hollywood qui aux côtés d'Humphrey Bogart ou de Spencer Tracy, captivaient mon attention dans les salles obscures. Je les trouvais toutes très belles, surtout lorsque je devinais en elles un caractère fort, presque masculin.
C'était le cas bien sur pour Lauren Bacall, inoubliable Marie Browning du "Port de l'angoisse" ( To have and have not- 1945- Howard Hawks)
Aventurière, garçon manqué dans une apparence de femme fatale, elle me subjuguait. A cette époque il était bien rare de voir ces "stars" couper leurs cheveux très courts, mais la simple façon de les coiffer pouvait suggérer un style.
Katherine Hepburn plus qu'une autre avait ce caractère androgyne, femme de tête, entreprenante et pugnace.
Ingrid Bergman aussi, bien sur, mais dans un autre registre. Jeanne d'Arc a eu grace à elle un joli brushing, c'était déjà bien assez court pour Hollywood de cette époque. Mais lorsque elle fut Maria dans "Pour qui sonne le glas" ( For whom the bell tolls- 1943- Sam wood ) et que Gary Cooper lui passe la main dans les cheveux courts " comme un pelage de chevreau" ( c'est ainsi qu'il la surnomme ) inutile de vous dire qu'elle m'a conquit.
A la fin de cette époque je ne peux pas oublier Jean Seberg, blonde ingénue de "Bonjour tristesse" ( 1958- Otto Preminger) après avoir été elle aussi, une Jeanne d'Arc peut être plus proche de la réalité historique, dans son image au moins.
Un passé pas si lointain, et des héritières aujourd'hui qui pourraient être, Marion Cotillard, Cécile de France ou Juliette Binoche...Peut être?