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Y a pas que Frida dans la vie
Depuis un certain temps déjà, je me dis que finalement mon Moi, mon Surmoi et le Ça ne vont pas si mal, et que, tout bien considéré, l'argent que je file à la blonde je pourrais aussi bien l'utiliser pour un abonnement à vie à Psychologies magazine.Seulement voilà, depuis quelques jours j'ai un grave doute, une inquiétude soudaine, une peur. Ma libido fout l'camp!
Moi- " Comment vous dire ça Dok, y a plus rien qui m'excite. Peut être qu'à force d'en parler, de démystifier, toutes ces choses perdent leur saveur? Avant, la seule perspective de retrouver mon amie sortant de chez son coiffeur m'aurait fait grimper aux rideaux. Mais là...Je me sens vide, sans émotions et surtout sans désir...
Ma Psy- Ein noufeau broplème? Nein nein nein...Fous zafez mon jeeeer, même les zhommes blus konfenzioinnels ke fous ont ze chenre te broplème. Ze n'est bas krafe. Un beu te zurmenache, ein klein vadike.
Moi- Rien de psychologique vous voulez dire?
Ma Psy- Naturlich! Ze n'est tu ka la vatike che benze. Ezke fotre amie fa vréquemment chez le kouaffeur?
Moi- Oui, enfin ce n'est pas régulier...Enfin je veux dire que nous ne nous voyons pas aussi régulièrement... Nous ne vivons pas ensemble, liberté liberté chérie, vous voyez le concept?
Ma Psy- Ya!
Moi- Bon outre le fait que depuis un certain temps elle laisse plutot pousser ses cheveux, c'est pas le problème, mais même dans mon cinéma intérieur, mon diaporama à fantasme, vous voyez, y a plus rien, la lumière c'est rallumée et y a même pas les pubs.
Ma Psy- Ach! Che fois!
Moi- Ben vous êtes bien la seule...Alors qu'est ce qui faut que j'fais dok?
Ma Psy- Il fous vaut tes fakanzes, t'apord, et buis il vaut "réalimender" fotre tiaborama komme fous tides. Tes imaches, tes lekdures, et bourkoi bas akombagner fotre amie chez le koiveur?
Moi- Non Dok, ça marche pas ça...Enfin je veux dire le coup d'aller chez le coiffeur avec elle. Il faut que cela reste du domaine du fantasme... C'est peut être à cause de l'hiver? On voit moins de jolies choses l'hiver, on est tous emmitouflés, bonnetés, écharppés et gantés...
Ma Psy- Ach nein, n'allez zurdout bas fous medre tes zidées bareilles en dêde. Che fous le tis, rien te krafe. Fakanzes et fidamines!
Moi- ....Bon ben .... Joyeux Noël Dok!"
Fait à la maison
Autant vous le dire tout de suite, cette image me glace d'effroi! ( Oui oui ben j'exagère comme d'habitude..)
Non pas que je ne comprenne pas le plaisir tout empreint de concentration du jeune homme à cet instant, s'appliquant à tailler les cheveux de son amie, par petits coups. J'ai été dans ce rôle là.
Mais je me dis qu'il faut un niveau de confiance énorme pour laisser un néophite tailler dans sa chevelure. Personnellement j'en suis incapable. Souvenir d'enfance sans doute, mais il n'y a rien que j'abhorre davantage que d'avoir une coupe de cheveux "approximative" et partant de là, pas question de laisser un non-professionnel opérer sur ma tignasse. Parce que c'est ce que je vois, en premier, ou presque et que ce détail ne peut pas m'échapper, un dégradé qui ne serait pas "fondu", la petite mèche plus courte que l'ensemble, l'escalier sur les cheveux lisses. L'horreur!
Mais je me rend bien compte que cela est irrationnel. Certain(e) même savent couper eux/elles même leur cheveux et sans accros ( Hein Delf? ), mais c'est comme ça, une sorte de phobie, je n'y peux rien.
Et quand je vois toutes ces ménagères improvisées coiffeuses sous prétexte de banalisation dans le commerce de la tondeuse électrique et d'économie de bout de chandelle, cela ne me réjouit pas du tout...Enfin, je dis ça, je ne dis rien...
Les pieds sur terre
Heureusement, parfois j'ai des éclairs de conscience durant lesquels je me rend bien compte de la futilité de mon entreprise.D'ailleurs de quoi s'agit il en fait? Un blog dans lequel je me laisse aller à mes envies, mes désirs, mes rêveries, parfois mes fantasmes? Un blog dans lequel je montre à tout un chacun un intérieur que mes proches ne soupçonnaient qu'à peine?
Oui ce n'est pas désagréable de se dévoiler. Mais je l'ai dit et vous le constatez, ce n'est pas un journal intime et en fait d'états d'âme il n'y a guère qu'une bonne volonté de démontrer que la féminité ne se mesure pas à la longueur des cheveux, et que, sensualité, tendresse, émotion, esthétique peuvent aussi se conjuguer avec une coupe de cheveux, même très courte...
Et puis je me dis que finalement ici personne ne me contredira.
Le piège c'est de croire que le monde entier est à votre écoute, ou attentif à ce que vous écrivez. Ben oui, mais ça aussi ça fait du bien, même si la réalité est beaucoup moins universelle, c'est toujours revigorant de penser que chaque jour ou presque, un bûcheron de Colombie Britannique ou un pêcheur de Palerme attend avec impatience de pouvoir se connecter pour découvrir la nouvelle image du billet tout en essayant de comprendre ce que Babelfish ou Googletranslate a bien pu vouloir dire en tentant de traduire les tirades de Frida...
Bientôt ce blog aura 4 mois. Un démarage en trombe, une fréquentation inouïe, des visites incroyables, une nouvelle bannière ( merci Delphine! ). Mais tout cela n'est pas grand chose en comparaison du plaisir que j'ai à découvrir l'univers d'autres bloggeurs, venus me lire et que la curiosité m'a poussé à aller lire à mon tour. Certain(e)s laissent un commentaire, d'autres non, on est pas obligé. Et tout cela crée un petit monde, très virtuel.
Alors merci à tous, connu(e)s et inconnu(e)s. Si vous avez du plaisir à venir quelques minutes ici, cela suffit à mon plaisir à moi.
Bon et alors je pensais à un truc là... Pour mesurer un peu la portée du blog, je propose que les bonnes résolutions pour 2010 incluent une bonne coupe de cheveux. Comme ça, dès le mois de janvier je pourrai constater "de visu" si les statistiques sont fiables ou si c'est encore une embrouille pour nous faire mettre de la pub dans tous les coins...
Sur la photo, la styliste Ellen Af Geijerstam
Las tardes
Le soleil vient de se cacher derrière les toits. Sur les terrasses, les dalles de terre cuites rendent la chaleur du jour qui s'achève...
La belle madrilène attend. Sa silhouette déhanchée m'est familière. J'ai l'habitude de la voir avec cette petite tête. Mais je devine à son bronzage qu'elle a été voir son coiffeur. Cette paleur sur la nuque ne me trompe pas. Le contraste avec la peau dorée du dos qu'elle expose sans complexe me donne déjà envie. Envie de glisser mes doigts à travers les cheveux tout courts, de poser ma main sur ce cou dénudé. Elle se tournera, souriante et avant que mes lèvres ne la rendent muette, elle me lancera, espiègle: "Tu as vu? J'ai été chez le coiffeur".
Giorgia in my mind
Mon sang italien sans doute....J'ai toujours trouvé du charme à cette langue, ronde, colorée, tellement faites pour la chanson.
La vidéo n'est pas bonne, je suis d'accord, mais il semble que cela reste la seule disponible où Giorgia Todrani, Giorgia pour toute l'Italie, apparait encore avec ses cheveux coupés si courts. Un charme supplémentaire, s'il était besoin...
Giorgia - Dimmi Dove Sei - Videoclip
envoyé par sibaminu. - Regardez d'autres vidéos de musique.
La vidéo n'est pas bonne, je suis d'accord, mais il semble que cela reste la seule disponible où Giorgia Todrani, Giorgia pour toute l'Italie, apparait encore avec ses cheveux coupés si courts. Un charme supplémentaire, s'il était besoin...
Giorgia - Dimmi Dove Sei - Videoclip
envoyé par sibaminu. - Regardez d'autres vidéos de musique.
Dimanche matin
L'instant est furtif, soudain, inattendu...Dans le confort des draps de coton blanc, après une nuit de corps à corps et de sommeil lourd, la lumière du jour ramène le quotidien.
Elle est là, tout près, si près que la chaleur de sa peau nous rappelle les combats de la veille. Son dos s'est creusé et le sillon de ses reins se prolonge, remontant entre les ravins de ses omoplates et menant tout droit vers cette nuque adorée où les cheveux blonds en bataille n'ont pas le loisir de camoufler les tendons saillants.
Il faut s'arrêter là, capter ce moment comme un don, une bonne fortune, et le graver dans son coffret à souvenirs, pour toujours, quoi qu'il advienne...
Dans une seconde elle va tourner la tête, mais avant qu'elle en ait la tentation, les doigts vont courir sur la peau de son dos, contourner les saillants, glisser dans les creux, comme une reconnaissance avant que les lèvres ne viennent sur le même itinéraire. Jusqu'à atteindre la naissance des cheveux, là où ils sont le plus court, juste là à cet endroit où les lèvres et les baisers ne suffisent plus à notre délectation. Les doigts écartés remontent à travers les mèches plus longues faisant ployer le cou et d'une tendre morsure on irradie tout le corps qui soudain tremble et frissonne...
Rupture
Le mal a germé, comme un cancer il a gagné le terrain, pour finir par toucher le coeur. Ils se sont aimés, tellement fort, tellement brutalement. Ils n'imaginaient pas en arriver là. Et pourtant, tout s'est effrité, petit à petit. Elle l'a sentie, l'a ressenti, le jour où elle ne l'a plus admiré. Il l'a vu, dans ses yeux et de ce jour il n'a plus osé les regarder. Des nuits d'angoisse ont succèdées aux nuits d'ivresse. Le mal est devenu plus fort que la raison et ces deux là qui n'envisageaient pas de vivre l'un sans l'autre ne se supportent plus. Dans ses rêves il la revoit comme avant, son rire, ses lèvres, ses cheveux. La réalité ne lui ressemble plus. Le courage les a abandonné, ils ne savant pas lutter contre le mal, juste le nourrir. Et le mal gagne, après toutes ces années, une victoire sans panache, sans éclat. Une victoire aux points.
Parfois, comme pour mieux les achever l'instant d'après, le mal laisse un répis. Ils se parlent, ils se touchent, espérant que le feu va reprendre, là où il n'y a plus qu'un tas de cendres froides et gorgées de larmes. Inéxorablement elle s'éloigne...
Une envie...
Tout a été très vite finalement. C'est souvent l'occasion qui fait le larron comme on dit. Et puis à présent que c'est fait elle trouvait que cela avait été bête d'avoir autant d'apréhension. Elle se trouvait légère, pimpante, séduisante même. Pourtant une heure plutôt, à la pause déjeuner, elle aurait été bien incapable d'avaler quoi que ce soit. Son estomac était vrillé comme une serpillière. Le matin en arrivant au travail elle avait poussé la porte du salon de coiffure en bas de l'immeuble. L'odeur des cosmétiques, l'air chaud, l'avaient saisie. Timidement elle avait demandé un rendez vous, puis avait filé au travail. Et tout au long de la matinée l'angoisse s'était accrue. Comme une envie à soulager, des papillons dans le ventre. L'heure était arrivée. Son coeur battait fort. Elle n'était pourtant pas idiote, il n'y avait pas de quoi se mettre aux cents coups. Mais comment dire ça... elle avait toujours eu les cheveux longs. Les couper représentait pour elle autre chose, bien plus qu'une simple coupe. C'est toute sa vie passée qui allait disparaitre avec ses longues mèches, son enfance, son adolescence, cette vie de jeune adulte qu'elle avait finalement du mal peut être à assumer dans ses habits de petite fille. Il était temps de faire un pas en avant, de muer.Une fois la porte du salon franchie son angoisse s'appaisa. Elle était souriante et calme. Elle voyait son image flou dans le miroir, entandait les lames des ciseaux trancher les cheveux dans un crissement, presque un chuchotement. En remettant ses lunettes elle vait découvert une autre femme, jeune, dynamique...Libérée.
Coupe et photo wip-hairport
Sixième sens
Finalement je suis bien content que ce rendez vous arrive au beau milieu d'une journée overbookée ( Ouais Delf, c'est pas la peine de sourire...). Du coup, je suis arrivé super serein, les mains dans les poches, juste avec l'envie de discuter avec Frida et passer un moment détendu.En quelques semaines elle avait adopté une coupe de cheveux très courte, très classe, façon Tilda Swinton, que sa blondeur bavaroise éclairait merveilleusement. J'ai toujours trouvé cela élégant, ces grandes mèches du dessus, souples et lourdes qui viennent balayer le visage de temps à autre et que l'on chasse d'un geste de la main, alors que les côtés et la nuque sont très court taillés. Elle portait cela très bien.
Ma Psy- " Tides moi mon jeeeer, ezke zela fous est téchà arrifé t'êdre emparrazé vace à kelkun tont fous ne barfenez bas à téderminer le chenre?
Moi- Alors là Dok je vous le dis tout net: Je suis un spécialiste dans ce domaine. Je ne me trompe jamais!
Ma Psy- Fraiment? Et komment vaites fous?
Moi- Je ne l'explique pas. Un sixième sens peut être...Ou la force de l'habitude. Vous comprenez, depuis toutes ces années, mon jugement a eu le temps de s'exercer, les détails physiologiques, la morphologie, l'attitude, je ne sais pas moi...Je ne parle pas de transexuel hein? Juste d'androgynie, d'ambiguité sciemment entretenue.
Ma Psy- Fous foyez zela à koi?
Moi- ...La pomme d'Adam, la carrure, les coudes, les mains...Je le sens. Le plus dur ce sont les ados ou les jeunes adultes...
Ma Psy- Tebuis ke ch'ai les jefeux gourts, berzonne ne m'a enkore abelé monzieur...Beud'êdre ke les chens komme fous z'ont blus nompreux k'on ne l'imachine?
Moi- Vous savez quoi Dok? Nous sommes des milliers, des millions de par le monde..
Ma Psy- Hummm...Et zi che fous mondre une voto? Zelle zi bar exemble...
Moi- Vous me mettez à l'épreuve Dok?
Ma Psy- Allons tides moi...
Moi- Voyons....Evidemment l'uniforme complique les choses...Mais je peux le dire...
Ma Psy- Fous boufez le tire?
Moi- Oui...
Ma Psy- VOUS BOUFEZ LE TIRE?
Moi- ....OUI!
Ma Psy- Il beut le tire!!! Prafo!!! Ahahaha....Non zérieussement....
Moi- Eh bien Dok il s'agit d'une jeune femme, et croyez moi, ça me fait quelque chose quand je la vois.
Ma Psy- Exblikez moi...
Moi- La corpulence, petit gabarit, mains fines, épaules étroites...Pas de pomme d'Adam apparemment, traits du visage plutôt fins....
Ma Psy- ......
Moi- Après il y a des éléments collatéraux, des indices...La taille de la personne par rapport à son arme..Je ne crois pas que l'Armée britannique, la RAF plus particulièrement autorise de si petit gabarit chez les hommes. Et puis cette coupe de cheveux. Les militaires britanniques ont rarement les cheveux si courts, et cette petite mèche qui tire bouchonne sur le front me parait une fantaisie que ne se permettrait pas un garçon...
Ma Psy- Imbrezionant!....En evet il z'achis t'un gaboral véminin de la Royal Air Vorze pritanik.
Moi- ...On avait parié quoi déjà Dok?
