Le premier pas d'Emma
Emma fait le premier pas
Winona
Je pourrais en citer plein, des personnes connues, des peoples quoi,qui sont de vraies "femmes aux cheveux courts". Par exemple ... Winona Ryder. C'est vrai qu'on la voit pas aussi souvent que ça, en tout cas en France. Et je m'en plains. Sauf que...Hasard de la programmation comme on dit à la télé, elle apparait dans "Les vies Privées de Pippa Lee" de Rebecca Miller qui est sorti, normalement, ce mercredi. Et que pour ça, j'ai envie d'aller le voir. Non, il y a aussi Robin Wright Penn, bref ça fait au moins deux raisons valables pour moi.
Winona c'est un peu comme Jean Seberg en brune. Celle de "A bout de Souffle" et de "Bonjour Tristesse". Comme une adolescente éternelle, fragile, un peu névrosée, mal dans sa peau mais qui se soigne.
Elle a bien tenté un moment de faire sa Barbie hollywoodienne, mais c'est comme elle est sur cette photo qu'elle est vraiment elle même. Et moi c'est comme ça que je l'aime...
Emma
L'histoire d'Emma
Médecine douce
Je fis mine bien sûr de m'en désintéresser complètement en arrivant à son cabinet. Un aboiement m'invita à entrer. J'avoue que la première fois ça surprend. Moi même je m'attendais à voir un berger allemand attaché au pied du bureau ou maintenu en laisse par garde casqué...Derrière son paravent Frida se lavait les mains. Je m'allongeais sur le chesterfield qui commençait à avoir la nostalgie des jours meilleurs, et entamais une conversation en mode " banalité":
Moi- " Euuuuh Quoi d'neuf doktor?
Ma Psy- Eh pien zét à fous te me le tireuu. Chais ein zurbrize bour fous...
Moi- Ah oui?" Dis-je négligeamment, alors que Frida entrait dans mon champs de vision....
-" Nom de dieu de bordel de merde! Dok? Waouuuu!" Et là je découvre Frida que je pouvais encore imaginer il n'y a pas si longtemps encore, en culotte de peau, en train de servir des citernes de bières à Munich, vêtue d'un costume sombre, le col du chemisier relevé et ses cheveux blonds, légèrement plus foncés, taillés à la diable façon Tilda Swinton. Autant vous dire que la transition est brutale.
Ma Psy-" Che zafais ke zela fous blairez, ahahaha! Tebuis ke fous me barlez te jefeux gourts, che droufe dreze amuzant zette itée. Et che tois tire ke fous m'affez miz l'eau à la pougeu. Alors ch'ai temanté à mon gouaffeur t'y aller vrango, et kom fous foyez le rézulda n'est bas mal, nein?"
J'en avais le souffle coupé. La Walkyrie s'était muée en couverture de magazine. Je découvrais ( avais-je pris le temps de le voir les fois dernières?) une Frida aux traits plutôt fins malgré sa charpente tyrolienne. Son air malicieux ajoutait à ce charme nouveau...
Moi-" ......
Ma Psy- Eh pien fous ne tite rien? Bour ma bart che toiz afouer ke chais peaukoup abrézié, et tebuis che ne me laze bas te klizer mes toigueteu à drafers mes jefeux. Zurdou là où ils zont dontus.
Moi- Est-ce que par hasard vous pensez que cela vous aide à comprendre le trouble qui m'étreint, ou bien avez vous fait cela juste pour me torturer davantage?.
Ma Psy- Fous foulez tire ke zela me rend téziraple à fos zyeux? Bourkois tonc ne l'étais-che bas aubarafant?
Moi- Bon sang d'bois! Vous avez raison dok.... Avant je ne vous voyais pas.
Souvenirs
Un baiser langoureux, et bien sur une de mes mains dans ces circonstances se glisse naturellement sur la nuque, sous les cheveux de la belle. Et là, ô surprise, mes doigts découvre une nuque aux cheveux tondus, qui jusque là était demeurée parfaitement cachée. C'était la première fois que j'étais confronté à cela et la fille s'est amusée de ma surprise. Elle a baissé la tête, elle m'a montré et m'a raconté que c'était son père qui faisait cela et que cela lui plaisait. J'en étais tout émoustillé.
Aujourd'hui c'est plutôt banal, mais chaque fois que je devine sous la coupe au carré une nuque tondue sur quelques centimètres, cela me ramène à cette gentille fille d'un soir...
Dans le regard de Delphine
Mais lorsqu'elle est seule devant son miroir, les doigts dans sa chevelure, Delf a le regard qui se voile. Son coeur bat plus fort et son estomac se noue. Pourtant sa main ne tremble pas, le geste est précis. C'est juste qu'elle seule peut faire cela. Elle ne supporterait pas qu'un coiffeur taille et sculpte la
matière comme s'il s'agissait juste "d'arranger" une coiffure. C'est trop grave, c'est trop intime, c'est trop "incrusté" dans son coffret à sentiments. On se ressemble beaucoup pour ça.
http://bizzie.over-blog.com/
Le coeur à portée de main
Quand je n'attends que du mépris
A l'heure où s'enfuit le Bon Dieu
Qui pourrait me dire si je suis
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l'on tient
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien...
Je ne sais pas comment m'est venue l'idée, mais j'ai écouté avec un peu plus d'attention cette chanson, et naturellement je l'ai trouvée mélancolique à souhait. De ces paroles et de ces voix qui me plongent dans un état de tristesse que j'affectionne parfois...
C'est pourtant vrai qu'on pourrait la confondre avec Stacey Kent, Enzo Enzo.
"Oedipe m'a tuer"
C'est sans doute ce que les enquêteurs trouveront, écrit en lettres de sang sur la porte de mon frigo. C'est devenu un classique, faute d'orthographe comprise, cette épitaphe longtemps inspirée par un jardinier marocain. Pour ma part, j'en veux à Oedipe que Freud nous a présenté il n'y a pas si longtemps comme le maitre d'oeuvre de notre psychosexualité. Ce salopard au lieu de me laisser tranquilement zigouyer l'image du père, m'a fait un jeu de bonneteau auquel je n'ai rien compris ( on m'excuse hein? J'étais petit...) Si bien que je me retrouve aux prises avec des genres mal définis, une symbolique castratrice et tout un barnum de fantasmes peu communs.
Ah c'est pas simple! Je vous dis qu'il a fallu batailler pour assimiler tout ça et me faire une raison. Et je crains bien que Frida la teutone houblonnée, malgré sa blondeur aguicheuse n'y puisse plus rien. Juste mettre de temps en temps un Urgo sur ma jambe de bois.
En attendant, j'apaise ma rancoeur en me plongeant dans l'admiration d'une jolie personne, qui sans doute innocemment, s'est parée d'une coupe de cheveux qui éveille en moi un désir tout platonique.
Amen!
Séduction
Ne rien faire, juste être soi même, et s'étonner ingénuement de faire tourner toutes les têtes. Elle est mannequin, forcément , elle pose. Les lèvres entrouvertes, le teint à peine fardé. Elle a coupé ses cheveux et d'un coup a été propulsée dans un nouveau registre. Elle plait, elle se plait. Elle sait bien que si elle voulait il ne faudrait pas longtemps pour les avoirs longs à nouveau. A quoi bon les artifices. Elle se trouve tellement elle-même. Il l'aime tellement pour elle-même...
Gaëlle & Thomas
Hier soir j'ai parcouru le blog de Lot & Lew et c'est amusant comme leur situation pourrait trouver un point commun avec cette fiction. J'espère qu'ils me diront si cela est possible...
La fin improbable