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Les Affranchies

humeurs

Fondues

9 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Béa Déniz

Béa Déniz

Il y a parmi les Femmes aux cheveux courts, certaines qui s'attachent à avoir un style qui casse les codes masculins pour mieux se l'approprier. Récemment, j'ai fait la connaissance de Béa, une étudiante espagnole de Las Palmas aux iles Canaries. Après bien des styles, depuis qu'elle a 16 ans et les cheveux courts, elle a finit par adopter le fade, cette coupe très en vogue avec le retour en force des coiffeurs/barbiers et d'une certaine sophistication masculine.

Le "fade" c'est le fondu, l'estompé, l'effacé comme sur un crayonnage au fusain, un exercice de style précis et minutieux entre le rasé autour des oreilles et sur la nuque et le progressivement plus long dessus, plus haut. Accompagné souvent d'une raie sur le côté, bien marquée et d'une " pompadour" cette façon de relever les cheveux sur le front pour les coiffer vers l'arrière ou le côté

Christie Turner

Christie Turner

Et depuis que je vois des jeunes femmes jouer avec ce style, je me rend compte que cela se répand dans toutes l'Europe, un peu comme une tendance. Celles que je connais sont espagnoles donc comme Béa, anglaises comme Christie ou Alex, belge comme Loretta ou française comme Lise ou Margot

Loreta, Lise, Alex et Margot
Loreta, Lise, Alex et MargotLoreta, Lise, Alex et Margot
Loreta, Lise, Alex et Margot

Loreta, Lise, Alex et Margot

Dans ce style là plus que dans d'autres, un millimètre en plus ou en moins fait une grande différence et souvent l'addiction bien connue qui poussent celles qui ont les cheveux courts à les couper toujours un peu plus court à chaque fois, se retrouve. C'est ce qu'on appelle "skin fade" ou "bald fade" signifiant que la partie la plus tondue est carrément rasée "jusqu'à la peau" ( skin )

Plus audacieux encore, plus net, plus "tranché" forcément cela requiert un entretien quasi hebdomadaire et un lien très amical avec le coiffeur si on ne veut pas se ruiner.

Alex, Ariana et Jo
Alex, Ariana et JoAlex, Ariana et Jo

Alex, Ariana et Jo

Béa pour sa part est devenue bien copine avec son coiffeur qui, pour moins de 10€, chaque semaine entretien son "fade", tout comme Loreta. Christie et Margot sont elles mêmes coiffeurs, Alex est le modèle préférée du salon GregoryMax barber, Ariana est mannequin. Quant à Lise et Jo, elles ont elles aussi trouvé les professionnel(le)s idéal(e)s...

Parce que, avoir du style... c'est tout de même important dans la vie.

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Ava, ça vient

7 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Ava, ça vient

Ava McAvoy est une vraie femme aux cheveux courts. Depuis.... toujours, en tout cas depuis le début de sa carrière de modèle, elle a toujours eu les cheveux courts. Et finalement c'est sûrement plus facile pour elle de surfer sur la tendance " boule à zéro " qui s'affirme dans son milieu professionnel.

Quelle chance pour elle et peut être pour d'autres qui ne songeaient à cela que dans leurs fantasmes...

Photo: Wayne Tippetts

Photo: Wayne Tippetts

Alors que certaines paieraient pour pouvoir le faire, elle va décrocher des contrats grâce à cela. Un photographe renommé va lui demander de tondre ses cheveux et comme par hasard, cela tombe pile dans cette période où les créateurs de tous poils veulent tous pour leurs défilés un ou deux modèles au crâne bien tondu.

Ava, ça vientAva, ça vient
Ava, ça vientAva, ça vient

C'est fascinant de voir à quel point cela deviendrait presque banal, quand je sais, moi, que bon nombre de jeunes femmes rêvent secrètement de laisser une tondeuse glisser à travers leurs cheveux, courts ou longs, au moins une fois, pour voir.

Ava McAvoy

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Hooah!

6 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

A West Point

A West Point

Elles s'appellent Shaye Haver et Kristen Griest, elles sont officiers dans l'Armée américaine. Jusque là, rien d'extraordinaire. Ça fait un bail que les femmes ont accès à l'Académie Militaire de West Point qui forment les futur(e)s officiers de son Armée de Terre et ces deux là en sont sorties en 2011 et 2012. L'une est capitaine dans la Police Militaire et l'autre lieutenant pilote d'hélicoptère Apache. Bon! Brillantes quoi...

Et puis voilà que soudain la sélection pour l'Ecole des Rangers s'ouvre aux femmes. Avec elles, 18 autres vont s'engouffrer dans la brèche, parmi 380 mecs, bien affûtés.

Les Rangers, comment dire... A part les Navy SEALs, on ne fait guère mieux niveau élite là-bas. C'est long, c'est dur et 50% des candidats n'arrivent pas au bout.

Hooah!

Le commandement a dit : pas de traitement de faveur! Les mauvaises langues disent que les politiques s'en sont mêlés, qu'il y a eu certains arrangements... Mais ce sont des ragots. Sur les 20 candidates, 2 sont parvenues au terme des épreuves, comme 196 garçons.

Hooah! Hooah! Hooah!

Inutile de dire qu'on est là dans une autre dimension. Pas question simplement de "jouer" au soldat. Ces deux femmes ( aux cheveux courts, mais un peu par la force des choses ... ), parce qu'on leur a donné la possibilité de le démontrer, ont fait la preuve que rien ne peut être inaccessible ou "réservé" et que ce qu'un homme peut faire une femme aussi est capable de le faire... CQFD

Captain Kristen Griest

Captain Kristen Griest

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Català bella

4 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Beli Klein

Photo: Beli Klein

Dans l'azur de Barcelone, son image en contre plongée, son regard posé sur l'horizon et sa mine concentrée, sont à tel point un portrait magnifique de femme aux cheveux courts que je ne résiste pas à cet éloge.

Elle a un pseudo qui claque comme un nom de guerre et je lui prête volontiers cette métaphore de guerrière quand elle chevauche sa Triumph, bottée et casquée comme une chevalière moderne. Mais la comparaison s'arrête là. Tant de gentillesse, de joie de vivre et de positivité n'envoient que des bonnes ondes à celles et ceux qui la côtoient.

Il y a plus d'un an, Beli Klein m'a parlé d'elle ici, un portrait sans détours et depuis j'ai souvent eu l'occasion dans ces pages de l'évoquer. Aujourd'hui, avec cette photo, je me rend compte à quel point Beli est proche du symbole, un concentré de toutes ces qualités de femmes aux cheveux courts qui font mon admiration. Il y a, sous son allure androgyne, ce masculin finement cultivé, une femme, forte et déterminée qui protège sa féminité, qui ne la renie pas, qui en est fière au contraire, une tendre rebelle qui brise les codes, les adapte et se les approprie dans une personnalité toujours positive, sachant prendre le temps d'admirer la nature et lui rendre grâce comme foncer à 100 à l'heure sur son bolide d'acier pour ne rien perdre de sa jeunesse.

Oui décidément j'aime cette photo d'elle, comme l'image de toutes les femmes aux cheveux courts, fières et insolentes, incarnée par une belle personne.

Beli Klein sur IG

​http://www.beliklein.com

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Coupe-chou

2 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: The House of Pop

Photo: The House of Pop

Le nom est presque aussi effrayant que l'instrument. Rasoir droit, sabre, coupe-chou, quand on sait qu'à l'époque on parlait d'un petit sabre de fantassin et que le chou en question était la tête de l'adversaire... Par chance cette lame d'acier au fil affûté sur le cuir reste sans danger, tant qu'elle repose dans son manche.

L'habileté avec laquelle elle a saisit l'instrument, rassure, sa dextérité donne confiance. La lame a renvoyé un éclat de lumière sous l'éclairage et doucement s'approche de la chevelure humide que le peigne ordonne. Puis, toujours aussi délicatement, par petits coups, déchire le cheveux avec une léger crissement, ou à même la peau, nettoie les contours de la coupe...

Mais....?

Sur ce lourd fauteuil de barbier, c'est bien une femme qui offre sa nuque délicate et à son côté, c'est bien une femme qui lui coupe les cheveux, si courts. Et ce rasoir que seuls les barbiers d'antan étaient habilités à faire virevolter sur la couenne des hommes nantis, c'est bien dans les doigts fins et manucurés d'une femme qu'il évolue à présent...

Ça n'a l'air de rien finalement, mais cette image est tout de même bien symbolique. Non?

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Transition

1 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: The House of Pop

Photo: The House of Pop

Pas la peine de faire le malin, tout le monde sait parfaitement à quel point la chevelure et en particulier celle des femmes est chargée de symboles, culturels, religieux, sociologiques. Dans nos contrées empreintes de culture judéo-chrétienne, on admet facilement que les cheveux longs ramènent à l'image d'une adolescence, insouciante et insolente. Dans cet esprit, arrive un moment où, rompant volontairement avec cette période de la vie, la femme, jeune adulte, coupe ses cheveux pour marquer cette transition, ce pas en avant. Si si, ça se fait.

Pourtant s'il n'y a pas toujours cette notion de transition, il y a malgré tout ce sentiment du passage d'un état à un autre qui peut donner parfois de la solennité à une coupe de cheveux.

Être soi même, voilà bien un sacerdoce qui mérite cette concentration que l'on voit chez certaines... L'événement, qui peut sembler anodin, ne l'est pas pour celles qui mesurent l'accomplissement personnel réalisé par cette simple coupe de cheveux.

Est ce à dire que celles qui renoncent catégoriquement à couper leurs cheveux refusent de tourner la page de leur insouciante jeunesse? Seule Frida pourrait répondre à cela...

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Gueule d'ange

27 Février 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Tendresses, #gayfriendly

Gueule d'ange

Sur son smartphone, ce sont des photos de jeunes et beaux garçons qu'elle a collecté. Tous ont à peu près le même style, la même nature de cheveux, souple, légère, fluide, parfois la même blondeur... Ce sont ces modèles qu'elle montre à celle qui va lui couper les cheveux.

Je regarde son profile idéal... Imperturbable, elle se fixe dans le miroir et je vois sa silhouette se transformer de minutes en minutes. Ses cheveux longs de plusieurs mois avaient estompés cette allure. Petit à petit elle retrouve ce parfum ambigu de splendide dandy à la coupe d'éternel collégien, la mèche rebelle, insolemment blonde que sans cesse elle va rejeter, à droite, à gauche, en arrière, indifféremment, sans jamais être décoiffée.

Elle se sent légère, comme si elle avait effacé, par la magie de quelques coups de ciseaux le poids des jours passés, une brouillasse invisible qui encombrait son esprit, attristant son sourire, comme désolée de n'être plus vraiment elle. La voici nouvelle, encore, comme à chaque fois revigorée, regonflée et assurée de son image, toute la fluidité de son genre retrouvée.

Photo: ©jeaneg

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Papiers siouplait!

24 Février 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Vendela Lindblom by Jonas

Vendela Lindblom by Jonas

"Connais toi toi même" disaient les grecs anciens... Si si, c'est Platon qui me l'a dit quand j'étais au collège. La bonne blague! Du coup je me demande si déjà en ce temps là les humains avaient des soucis d'identité... Certainement, y a pas de raison. Ce n'est pas la société actuelle qui, même si elle génère bien des maux, peut être soupçonnée d'être à l'origine de celui là.

Bienheureuses celles qui sont confortablement installées dans leur genre, en harmonie avec leur identité sexuelle. Cela dit, c'est pas le genre de la maison de véhiculer des clichés ou de donner foi à des idées reçues. Cette quête d'identité n'est pas toujours un calvaire sans fin. J'en connais, ici, des jeunes femmes qui se rêvent jeunes hommes et qui l'assument.

Et moi je trouve ça cool, lorsqu'on joue le jeu et qu'on met en adéquation son caractère, son tempérament, sa vraie nature et son image. Connais toi toi même ne signifie rien d'autre que "sois toi même" " sois vrai(e)" " be true, be yourself", enfin vous voyez ce que je veux dire...

Et même si aujourd'hui on risque à chaque coin de rue le contrôle d'identité, c'est pas un drame si sur les papiers du beau gosse on lit sexe: féminin. C'est une histoire entre elle et lui.

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Vue d'artiste

22 Février 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Vue d'artiste

Si l'on me posait la question, comme ça, de but en blanc comme disent les artilleurs, je dirais qu'il faut avant tout autre chose s'aimer, avoir du goût pour soi même, se kiffer quoi! C'est essentiel, pour tout. Après, il faut aussi un sens artistique, parce qu'il faut le dire certaines coupes de cheveux ont cette géométrie qui confine à l'art graphique. Ensuite bien sûr il faut de l'assurance, du caractère, parce que le seul fait d'avoir les cheveux très courts pour une femme aujourd'hui est encore l'expression d'une détermination qui souvent effraie le reste du troupeau... Mais bon.

Et puisque on me la pose cette question, j'ai envie de dire qu'avoir du goût pour une coupe de cheveux très courte, très nette, au moins dans les contours, c'est quelque chose de plutôt égoïste, parce que fait souvent pour ne plaire qu'à celle qui la porte. Je me trompe peut être... Mais il y a toujours un certain plaisir qui n'est au départ que personnel, pour la matière ainsi taillée, pour la couleur aussi, s'il y a couleur, mais avoir les cheveux si courts et si bien taillés qu'ils prennent l'apparence d'un pelage ou d'une fourrure, c'est avant tout pour son propre plaisir...

Et puis, allier toute sa féminité à une coupe de cheveux que certains qualifient de masculine et montrer, démontrer presque, que c'est toujours le féminin qui l'emporte, c'est terriblement audacieux... et artistique... non?

Photo: Katarina J Nordfors

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Rien comme avant

20 Février 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Rien comme avant

Je ne sais plus trop pourquoi ou comment j'étais capable, en plongeant mon regard sur une photo d'un magazine ancien, de laisser mon esprit dans son état le plus vagabond et raconter une histoire toute improbable pour parler de cette femme aux cheveux courts qui en était le sujet.

Eh bien je ne sais plus, comme si mon crâne était vide, asséché d'émotions, incapable de m'emporter dans l'atmosphère de cette femme, d'évoquer son sein à travers le voile de tulle, d'imaginer l'odeur de ses cheveux courts, un parfum de monoï transporté par une brise à peine perceptible...

D'un geste elle pourrait balancer la masse de ses cheveux d'une joue sur l'autre ou les rejeter en arrière sans jamais perdre le charme étrange ou ambigu que lui confère sa nuque toute tondue...

J'aurais pu m'évader avec elle aux Maldives ou dans les ruelles brûlantes de Malaga, lui inventer un rôle, une humeur, un sentiment... Je n'en ai plus. Je me sens sec comme un sarment, stérile comme une terre épuisée... pourtant je m'obstine.

Photo: Jacques Olivar

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