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Les Affranchies

humeurs

Quand on aime...

4 Août 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Divers & variés

Quand on aime...
Quand on aime...

Je me souviens avoir écrit ici même et j'en reste malgré tout convaincu, au moins pour la règle générale, que seuls les hommes, habitués à ces pratiques depuis toujours, savent couper les cheveux très courts.

Après, quand on a des opinions ( et l'esprit ouvert ) on ne peut que se laisser convaincre de leur bien fondé ou avoir la démonstration qu'on se trompe. Et j'avoue que depuis un moment, les tentatives pour me convaincre se multiplient et je rencontre bien des talents qui battent en brèche mon postulat de départ.

Et le dernier en date ne vient pas de Los Angeles, Brooklyn, Paris ou même Montpellier, non!

Quand on aime...

Mélanie travaille à Ste Cécile-les-Vignes, dans le salon Selec'tif Coiffure, mais aussi en freelance et depuis qu'elle est petite, Mélanie, elle a le goût pour les nuques bien dégagées et les coupes précises. Aussi, après avoir sagement appris le métier avec maman, elle a décidé, dans ce petit coin de Vaucluse, de faire de ses amies qui aiment les cheveux courts, très courts, des "belles gosses"

Quand on aime...

Un pari osé dans une petite ville de 2000 habitants. Mais quand on aime...

Parce que Mélanie a une vraie passion pour ce style, low fade, skin fade, à la manière old school, la précision dans le fondu du dégradé, c'est son kif! Et son outil préféré s'appelle Wahl Super Taper, Skull Edition, une vraie profession de foi, c'est Roland et Durandal, Arthur et Excalibur!

Alors bien sur, il y a aussi les chignons pour le mariage, les brushings de madame Toutlemonde, il faut bien faire "tourner" le commerce, mais ce qui fait vraiment vibrer Mélanie ( et sa tondeuse ) c'est le fade, la précision dans la coupe millimétrée, les nuques bien rasées et ses clientes, ses amies, ne s'y trompent pas, certaines parcourant des dizaines de kilomètres pour venir se faire couper les cheveux selon leur goût.

Quand on aime...Quand on aime...Quand on aime...

Parce que oui, les femmes aux cheveux courts et même très courts, ne sont pas toutes à Los Angeles, Londres ou Paris, que certaines coiffeuses ont davantage de passion pour les cheveux très courts, sans aucune considération de genre, que d'autres et parce que être soi même, toujours et tout le temps, ça compte

Alors quand on aime... on compte là dessus.

Quand on aime...
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Cahier de vacances - Simone me voilà! - 08/2013

1 Août 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Cahiers

josie perez

Autant vous le dire, je n'ai jamais eu une âme de militant. Les banderoles, les slogans, ce n'est pas pour moi, pas mon truc.

Et même si mon attention a toujours était très portée vers les cheveux courts des femmes, pendant longtemps je n'ai pas vu tout ce qui pouvait se cacher derrière. Au début ça m'amusait même, de voir certaines réactions et d'entendre certaines réflexions au passage d'une jeune femme avec une coupe bien courte... Rien de grave me disais-je.

Alors c'est comme tout, la répétition de certains effets finissent par nous amener à réfléchir davantage aux causes. Et puis l'âge, la maturité, tout ça quoi...

Aujourd'hui c'est presque devenu épidermique. Sans que je sache vraiment par quel bout attaquer le morceau, je perçois à chaque fois que j'entends une ânerie du genre " les cheveux courts c'est pas féminin", " ah moi je ne pourrais pas vivre avec une femme qui a les cheveux courts", " non, une femme c'est cheveux longs, et puis c'est tout!" et même " j'aimerai bien avoir les cheveux courts, mais mon mari ( ami, père, frère, tonton, Obiwan Kenobi... ) ne veut pas"... je perçois donc vous dis-je une sorte de frénésie meurtrière monter en moi. Et là, si ce n'est pas la consternation qui l'emporte, j'ai envie de sortir ma Kalachnikov. Mais peut être que ce blog est plus raisonnable.

Parce qu'en fait il n'y a pas de petite cause à défendre. Et celle de l'égalité passe aussi par celle d'avoir la liberté d'être soi même. Du coup je me demande si je ne serais pas un tout petit peu féministe moi?

 

Photo: Freidmann Hauss

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Cahier de vacances - Comme d'habitude - 07/2013

29 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Cahiers

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C'est amusant de voir la force que prennent nos habitudes et l'illusion de changement que donne parfois juste un détail.

Parmi les femmes aux cheveux courts que je connais il y a comme dans tous les courants, des modérées et des radicales. Les modérées s'autorisent parfois de grandes variations dans leur image. Sans considérer que le fait d'avoir les oreilles cachées par leurs cheveux puisse constituer un grave manquement, elles vagabondent entre très court et les différentes phases qui leurs permettent de retrouver une certaine longueur. Si bien qu'elles semblent toujours différentes.

Les radicales ne jouent pas avec ça! Au-delà de quinze jours après leur dernière coupe elles commencent à se désespérer de pouvoir empoigner leurs cheveux sur la nuque ou de voir les plus audacieux atteindre - à peine - le bord de l'oreille. Pour elles les variations se jouent au millimètre et plus d'un mois sans aller chez le coiffeur devient une excentricité. 

Pourtant, tout comme les modérées, les radicales subissent aussi ces besoins de changement, ces envies de différence et je les trouve très fortes dans l'art de modifier leur image d'un simple coup de peigne, couvrant leur front d'une lourde frange ou transformant celle-ci en une mèche aérienne qui va éclairer leur visage. Les couleurs changent aussi, avec elles tout est dans le détail. En quelque sorte il s'agit de changement dans la forme, mais jamais dans le fond et là, modérées et radicales se rejoignent finalement.

 

Photo: Wendy Lehmann

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Cahier de vacances - Profondeurs - 07/2013

28 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Cahiers

Cahier de vacances - Profondeurs - 07/2013

 

"Ah te revoilà... ?

Alors il suffit que je sois un peu mélancolique, que je sente le vide autour de moi et que le temps d'un verre d'alcool je cherche un sens à ma vie, pour que ta petite bouille reparaisse?

Et avec elle tout un cortège, de douleurs et de plaisirs, de rires et de larmes, de haine et d'amour...

Comment c'est possible... tu m'as tellement fait souffrir. Pourquoi chaque fois que mon âme part au fil des vagues est-ce que c'est ta silhouette que j'imagine, ton regard et tes lèvres qui me sourient, tes cheveux jamais assez courts que j'ai envie de caresser?

Encore un verre...

Je crois qu'on s'est aimé à la folie toi et moi. Au delà du raisonnable, au point d'être soudé l'un à l'autre, incapable de vivre, enchaîné et dépérissant. Bon sang! Comme je t'ai aimé...

Mais il faut me laisser maintenant, parce qu'avec l'alcool je vais finir par te haïr encore en m'apercevant que ma vie n'est qu'un désert de ruines, un sol dur et gris où plus rien ne pousse..."

 

Il a laissé un billet à côté du verre plein et il est parti dans la nuit, relevant le col de son trench.

 

Photo: Alina Süggeler

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Citius, Altius, Fortius

27 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: USA Today Megan Rapinoe USA

Photo: USA Today Megan Rapinoe USA

Michelle Heyman Australie
Michelle Heyman Australie

Youpiiiii! Dans quelques jours on remet ça! Oui j'ai beau avoir abandonné depuis longtemps l'idée même de faire du sport, je suis toujours admiratif vis à vis de celles et ceux qui en font leur quotidien... Enfin, si je parviens à ne conserver en tête que l'aspect "sportif", à rester le plus naïf possible en "effaçant" le revers de toutes ces médailles qui vont être distribuées, politique, commercial et ... pharmaceutique. Bref! Place au jeu!

Enfin un grand tournoi de football pour lequel je vais pouvoir m'exciter devant ma télé, vautré dans le canapé une bière à la main. Parce que oui, le foot féminin me plait. Non pas qu'il soit peuplé de femmes aux cheveux courts, ce serait même presque le contraire, mais les exceptions me contentent. Ainsi la plupart des sports d'équipe féminins m'intéressent, parce que j'y trouve encore l'essence même du mot "équipe", une notion qui a depuis longtemps déserté les mentalités masculines, en tout cas pour le foot.

" Les Roses d'Acier " Chine

" Les Roses d'Acier " Chine

En Chine Populaire par exemple, l'idée même d'individualité est certainement passible d'une peine de prison et quand on s'appelle " Les Roses d'Acier " ça veut quand même bien dire qu'on est pas venu pour " beurrer les sandwiches "...

Enfin bref! Une fois de plus, que les meilleures gagnent

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Mondame, massieur, bonjour!

25 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Divers & variés

Photo: Ramon Felix

Photo: Ramon Felix

Le pauvre... Il était perdu, désemparé. Au fond de l'atelier il se tordait les doigts, observant de loin la personne venue chercher le pick-up réparé la veille. Son patron, le vieux Sam, devait se marrer dans son bureau vitré au dessus du garage. Il s'était bien gardé de préciser à qui il aurait affaire. Et le voilà coincé, lui, par un obstacle stupide, dérisoire, inconséquent... ne parvenant pas à déterminer le genre de la personne à qui il devait s'adresser. Mais il fallait y aller, bon sang! Le... la... client(e) allait finir par s'impatienter, le vieux Sam par l'engueuler... Et tout ça pour une bête question d'appellation...

Encore un coup d'oeil... Des jambes fines, lisses et musclées... mais lisses, comme celles des cyclistes. Mouais... Short en jean, t-shirt, veste en jean... mais pas vraiment de formes sous le t-shirt, c'est possible ça? Et puis ce visage, fin, glabre, ces grands yeux, ces lèvres pulpeuses.. Ben ça pourrait bien être une jeune femme oui, mais... non... enfin... Et puis merde! Cette coupe de cheveux, comme ses potes qui allaient chez Greg le barbier, super stylée.

Tout en marchant il tentait encore de trancher, soumettant son cerveau à un brain storing auquel il n'était pas préparé.

Le voyant s'approcher, la jeune femme lui sourit et lui croit défaillir. Il lui tend les clefs, elle lui tend un billet en retour...Il s'essuie les mains dans son chiffon sale, prend l'argent et bredouille:

"Merci m"sieur, dame.. " et disparait en rougissant...

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Compromission

24 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Peter Coulson

Photo: Peter Coulson

Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, on s'aperçoit assez rapidement que pour vivre intelligemment, il faut toujours chercher à "couper la poire en deux". Cela facilite les rapports entre humains...

Pourtant, moi qui suis fasciné par l'ambiguité, le mélange des genres, l'appropriation des codes masculins par les femmes ( oui ça marche moins dans l'autre sens, mea culpa ) cette façon d'être "fifty-fifty" devrait m'aller... Eh ben c'est moyen.

Cependant, j'ai depuis longtemps avoué que ma dilection pour les cheveux courts et l'apologie que je faisais des femmes qui décidaient en coupant les leurs, de rompre avec le cadre ancestral et coutumier et toutes les qualités que je leur prête, n'enlevaient en rien celles des autres femmes, qui parfois tout aussi déterminées, audacieuses et indépendantes, conservaient malgré tout les cheveux longs.

Alors je ne sais pas, peut être un fond de manichéisme ou je ne sais quoi, mais j'ai du mal à considérer à sa juste valeur, le compromis qui pousse certaines à ne couper qu'une partie de leurs cheveux, souvent de manière radicale d'ailleurs et à conserver intacte le reste de leur chevelure.

C'est pourtant une jolie manière de "ménager la chèvre et le choux" ( oui je suis en veine d'expressions pop' ce matin ) et d'apparaitre, tel Janus avec deux visages, selon l'humeur.

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Un tout petit rien...

22 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Tendresses

Photo: Jade Pointon

Photo: Jade Pointon

On trouvait toujours quelque chose de juvénile dans sa coiffure. Sans doute cette façon de les couper, au ras du lobe des oreilles, ce qui laissait exposé le bas de sa nuque qu'elle s'attachait à faire tondre soigneusement à chaque fois.

Si bien que son cou en paraissait allongé, plus fin, davantage délicat. La masse de ses cheveux, ainsi coupée droite, virevoltait à chaque mouvement de sa tête, provoquant parfois de jolis épis dans sa coiffure.

Une courte frange surmontait son regard espiègle, à laquelle elle apportait aussi toute son attention pour qu'elle fut toujours bien nette et rectiligne, mais qu'elle prenait plaisir à ébouriffer à la première occasion.

Ainsi il y avait dans sa coiffure, le reflet de toute sa personnalité, du sérieux et de la rigueur, de la jeunesse et de la fantaisie.

Bien souvent on la voyait caresser doucement, du bout des doigts, sa nuque rasée. Elle semblait dans ces moments là complètement abandonnée à on ne sait quelle rêverie et paraissait confuse qu'on la surprenne ainsi, presque rougissante.

On l'avait toujours connue comme ça et personne ne pouvait imaginer la voir différemment...

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Inimaginable

21 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Mia Munini

Photo: Mia Munini

Croyez le ou non, l'humain restera pour toujours un "classificateur". Il a cet irrépressible besoin de mettre les choses dans des catégories, les gens dans des genres et de constamment ranger les unes et les autres. Ça le rassure.

Lorsqu'il n'y parvient pas, il veut bien, un bref instant, faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit qui masque son incertitude, jusqu'à ce qu'il soit capable de désigner une case, voir d'en inventer une pour que son doute soit apaisé.

Avec les femmes aux cheveux courts, ce n'est jamais simple pour celui qui veut bien s'en donner la peine. Non parce que les autres, les moins raffinés, le tout-venant, lui, a vite fait de vous fourrer tout ça dans la case "lesbiennes-féministes-marre-des-hommes-marginales-rebelles-qui-n'a-pas-envie-de-séduire..." enfin un truc pas très loin de la poubelle dans son cortex reptilien.

Les autres, parfois, sont plus nuancés. Mais ce qui me sidère un peu, c'est qu'une fois adoptée l'idée que les femmes aux cheveux courts peuvent ne pas être aussi aveuglément bazardées dans la case déjà citée, on trouve encore le moyen de créer des "sous-dossiers". Si si! C'est vrai!

Par exemple cette jeune femme, qui comme beaucoup ces temps-ci, dans un élan de liberté ou par simple envie, se saisit d'une tondeuse, y adapte un sabot un peu large et tond ses cheveux, intégralement et proprement, tout à la même longueur. Eh bien certains sont en mesure de vous dire que cette façon de se tondre les cheveux est plus féminine que masculine, expliquant que la même coupe aurait des caractéristiques masculines si au lieu de laisser les contours à la même épaisseur que le reste de la chevelure, ces contours étaient dégradés et davantage rasés... Vous voyez la nuance?

Autrement dit, un garçon qui ferait la même chose, on pourrait dire de lui qu'il est tondu comme une fille.

... amusant, non?

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Sales gosses

17 Juillet 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Milk Magazine

Photo: Milk Magazine

Photo: Audrey Ricoul
Photo: Audrey Ricoul

Immanquablement, lorsqu'une discussion avec des amies aborde le sujet des enfants, je sais que cela va finir en débat sur le genre. Je ne sais pas pourquoi, c'est un constat! Parce que bien sur, les plus jeunes, celles qui n'en ont pas, idéalisent un peu leur progéniture. Normal. Alors au bout d'un moment viennent quelques fantasmes sur la façon dont les enfants seront habillés, coiffés... leur image quoi!

Et c'est là qu'en général, on tombe dans les schémas ancestraux...

Le petit garçon ressemblera au fils Beckham, beau comme un petit dieu et il aura toujours la coupe super stylée. Et la petite fille aura à coup sûr de longs cheveux blonds et toujours de splendides coiffure que "maman" aura inventé. .. Ouais ouais ouais....

Et puis d'abord pourquoi diable ce ne serait pas la fille qui aurait la coupe super stylée comme le lardon des Beckham? Hein? Ben oui, pourquoi? Eh bien ... parce que c'est une fille!

Et pourquoi alors si c'est un garçon n'aurait-il pas droit lui aussi aux longs cheveux blonds? Hein? Oui je sais... Parce que c'est un garçon!

Et ça fait des siècles que ça dure. Evidemment, imaginer une petite fille avec la nuque rasée, la raie sur le côté et la mèche relevée en arrière, c'est hard. Surtout que lâchée au milieu du monde cruel de la société bien pensante, on va forcément la stigmatiser cette pauv'petite.

Oui mais si elle est en robe, ou avec les beaux vêtements stylés des magazines, ça passe non? Ben non, même pas.

Pourtant il y a bien des petites filles qui ont grandi avec les oreilles et la nuque bien dégagées et elles ont survécu. Ouais... Pas si simple. Et question traumatismes de l'enfance, le coiffeur n'est pas loin d'avoir le pompon.

Photo: Getty Images

Photo: Getty Images

Oui alors bon... Du coup on a du mal à imaginer un juste équilibre, parce qu'on se dit qu'il faut au contraire développer chez les bambins, qui sa virilité, qui sa féminité et donc donner au garçon une allure "tough guy" et à la fille un air "Barbie Fashion Week", si tant est que le "look" ait une quelconque influence sur le développement du comportement... Hmmmmouais...

A l'opposé, on trouve celles qui veulent absolument garder à leur petit prince cette image d'ange aux cheveux longs et qui expose leur bambin aux mêmes affres que la petite fille coiffée en brosse... Pas simple je vous dis.

Finalement pourquoi chercher midi à quatorze heure? Le plus important ce serait plutôt l'éducation et la façon d'apprendre aux garçons à toujours respecter les filles... en jupe ou en pantalon. Voilà!

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