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Les Affranchies

humeurs

Les temps changent

14 Octobre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Cait Oppermann

Photo: Cait Oppermann

D'ailleurs il serait peut être temps justement de s'en rendre compte. Parce que ça ne date pas d'hier tout de même, cette envie de conjuguer la féminité d'une manière différente. Une fois qu'on a bien compris les différents éléments du puzzle, que l'on sait que féminité, tout comme virilité, n'ont rien à voir avec la longueur des cheveux des unes et des autres et qu'on a bien intégré que le meilleur moyen d'être quelqu'un c'est d'être soi même, on est en droit de se demander pourquoi, encore aujourd'hui, dans les grandes villes, des coiffeurs qui se revendiquent à présent "barbiers" refusent encore de couper les cheveux des femmes qui aiment bien avoir les cheveux très courts.

 

Ben si, y en a !! De ces pseudo salons "old school" qui font du hipster à longueur de journée et dont les coiffeurs craignent sans doute pour leur image de mâle tatoué si d'aventure ils laissaient s'installer une femme sur leur fauteuil.

Bref! Heureusement que la plupart n'a pas ce genre de complexe. Parce que certaines femmes aux cheveux courts aiment vraiment avoir les cheveux très courts et sont capables de s'approprier des styles jusque là "réservés" au catalogue des "coiffeur pour homme et garçonnet"

On passe sur la question des prix et de la différence qu'ils font entre homme et femme eux aussi...

Mais voilà, dans ce monde de brutes, les femmes elles mêmes, dont certaines aiment tellement les cheveux courts qu'elles en font profession, ne manquent pas d'idées. Comme par exemple  

 

 

C'est le cas de Mélanie dont j'ai pu déjà vanter les qualités dans ces pages. Elle me disait justement, que comme le salon de sa mère, où elle travaille encore en parallèle de son activité de coiffeur à domicile, était fermé le lundi, elle pourrait très bien instaurer une journée " Barber ladies", un jour totalement dédié aux femmes qui aiment avoir la nuque fraîche et les oreilles bien dégagées. L'idée est intéressante et devrait être soumise à ces salons de barbier "old school" au décor vintage un peu artificiel, qui cherchent absolument à cultiver le genre "men only". Cela permettrait sans doute de dissiper leurs préjugés et d'ouvrir non seulement leur esprit, mais aussi leur clientèle à bien des femmes qui sont à la recherche de leur savoir faire.

Enfin, j'dis ça, j'dis rien...

Photo: Cait Oppermann

Photo: Cait Oppermann

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Octobre rose

11 Octobre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Maïtena Biraben pour Vincent V

Maïtena Biraben pour Vincent V

Je n'ai jamais trop bien su comment aborder la question. Et puis il y l'excellent site de mon amie Romy Duhem Verdière, Têtue.net, qui aborde cela bien mieux que n'importe qui...

Pourtant, mon statut d'ineffable amoureux des femmes aux cheveux courts aurait pu m'amener depuis longtemps à parler de cela sans attendre une quelconque commémoration. Mais en réalité j'ai toujours préféré parler des femmes qui décidaient, de celles qui, déterminées, faisaient le choix de couper leurs cheveux, se montrant fières et fortes, capables de rejeter l'image d'une féminité stéréotypée.

Cependant, je dois admettre, que cette force, cette détermination, n'est rien en comparaison de ce que doivent déployer les femmes qui, par le traitement qu'elles subissent, n'ont pas ce choix.

Alors il faut que je rétablisse la vérité. Ce qui me rend le plus triste, c'est que, par la faute sans doute de notre culture de l'image ou de nos critères sexistes, ces femmes se sentent presque honteuses de leur situation, alors que leur combat, leur courage et leur force devraient les montrer à nos yeux comme autant d'héroïnes d'une guerre individuelle et personnelle.

Et cette beauté que je trouve à celles qui renoncent avec style à cet appât de séduction aux yeux de certains hommes, à celles qui rompent le cadre d'une féminité dictée par certains hommes, à celles qui se libèrent des dogmes et se révèlent authentiques et sans artifices, j'aimerai bien que celles qui n'ont rien choisi du tout, en prennent aussi leur part. J'aimerai qu'elles n'aient pas honte de leur crâne nu parce que lui aussi révèle leur véritable beauté, sans artifice et que, plutôt que de se cacher sous des foulards et des perruques, elles montrent fièrement les guerrières qu'elles sont devenues.

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In the mood for sadness

9 Octobre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Sean & Seng

Photo: Sean & Seng

L'aube n'est pas tout fait là encore, il y a cette clarté étrange dans laquelle les loups se confondent aux chiens...

Dans cet air immobile, je peux laisser mon esprit vagabonder. Je suis là, à cette même place que celle où mon souvenir de toi me ramène et dans ma méditation, les yeux clos, je ressens ta présence... Oui c'est bien toi.

Assise en tailleur sur la balancelle de bois du ponton, tu me regardes et je retrouve ce visage d'une infinie douceur...

Il nous aura fallu du courage pour ne pas nous déchirer davantage et le temps semble finalement nous avoir réconciliés. Irrésistiblement.

Je sais que tu es là, comme ce trésor caché dans la maison hantée, que personne n'a trouvé. Est ce que quelqu'un jamais ne l'a cherché d'ailleurs? Mais je sais qu'il est là et cela enchante pour moi la maison...

Mon souvenir t'offre ce privilège d'être insensible au temps et ses injures. Tu es comme je t'ai aimée. Pour toujours. Et puisque tu me rejoins ce matin, laisse moi encore caresser ton cou, et ta joue et tes lèvres, avoir l'illusion, un instant, que pour moi aussi le temps s'est arrêté, pour me donner le courage d'attendre ce jour où nous nous retrouverons...

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T'as vu mon hashtag?

2 Octobre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Divers & variés

Cyndel et Adeline

Cyndel et Adeline

hashtag (h aspiré)\aʃ.taɡ\ masculin

  1. (Néologisme) (Internet) Mot-clef utilisé dans les messages sur le site de microblogage Twitter ; le mot-clef est préfixé par un croisillon (signe #, appelé hash en anglais).

Depuis le temps que je traine sur l'Internet et ses réseaux sociaux, je me suis dit qu'en utilisant le mot-clé #lesfemmesauxcheveuxcourts, cela pourrait avoir un effet sympa sur le développement de "ma petite entreprise" pour laquelle, avec orgueil, je suis toujours en quête d'un plus grand rayonnement.

J'ai donc fait appel à "la garde rapprochée" de ma grande ville du Sud pour lancer ce projet mégalomaniaque de voir les lectrices du blog en faire elles mêmes la promotion.

Maëva

Maëva

Alors, rapidement sur Instagram l'idée s'est propagée et déjà, sans attendre d'être sollicitées, certaines ont exprimé leur soutien à cette idée aussi géniale que lumineuse... ( n'ayons pas peur des mots! )

Laurine

Laurine

C'est ainsi qu'apparaît la flamboyante Laurine, simple et lumineuse, les cheveux fraîchement coupés.

Fort de ce test concluant, je vais donc lancer, via la page Facebook de ce blog, un challenge du meilleur selfie #lesfemmesauxcheveuxcourts. Bonne idée non?

Affaire à suivre donc....

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Un soir à la plage

23 Septembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Les Paper Boat Sailors

Les Paper Boat Sailors

C'était hier à la Grande Plage bohème, un restaurant estival, comme on en trouve sur nos côtes du Sud. Ce soir là Constance, Pupu, Nanou et Kim, les Paper Boat Sailors, donnaient un concert pour fêter la sortie de leur tout premier album Loners at Sea.

L'occasion pour Les Femmes Aux Cheveux Courts du coin de se retrouver elles aussi autour de cette petite fête. Et ce fut merveilleux

Isa et sa coiffeuse, Anne ElisabethIsa et sa coiffeuse, Anne Elisabeth

Isa et sa coiffeuse, Anne Elisabeth

Angélique et Maëva
Angélique et Maëva

Angélique et Maëva

Nanou, Pupu et ConstanceNanou, Pupu et Constance

Nanou, Pupu et Constance

Angélique, Anne Elisabeth, Léa (de dos ) et Virginie
Angélique, Anne Elisabeth, Léa (de dos ) et Virginie

Angélique, Anne Elisabeth, Léa (de dos ) et Virginie

Rendez vous pour l'Apéro #3... un de ces jours.

Photos: ©jeaneg

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T'es une fille ou un garçon?

22 Septembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Veronika Pawlak

Veronika Pawlak

Je ne suis pas spécialement soupe au lait, mais puisqu'on est dans les coups de gueule, j'aimerai autant en profiter.

Enfin "coup de gueule", ce n'est pas vraiment le mot... Il s'agirait plutôt d'un coup de marteau sur un clou qui sans cesse ressort de la planche qu'on voudrait lui voir tenir. Il faut s'y résigner, il y a des choses comme ça, qui ne changeront pas tant que l'éducation des garçons ( mais pas que... ) sera négligée.

Passons sur le sempiternel " Bonjour jeune homme ... Oups! Pardon, mademoiselle" que certains balourds trouvent encore intelligent et subtil d'user pour faire connaître le peu de considération qu'ils ont pour les femmes qui s'écartent de la ligne de conduite de la dogmatique société patriarcale.

Un peu plus décérébré, plus jeune aussi peut être, il y a le benêt, qui en bande en général, n'hésite pas à interpeller la jeune femme aux cheveux courts qui rentre tranquillement chez elle et la harcèle tout au long du chemin en lui demandant si elle est un garçon ou une fille," rapport à ta coupe de ch'veux modèle bidasse! "

Pour ma part, j'imaginais que ce genre de chose était une fois pour toute archivée au rayon " conneries du passé". Eh ben non! Il y a encore de ces mâles reproducteurs qui toujours trouvent légitime d'aborder les gens, les jeunes femmes en général, c'est tout de même statistiquement plus facile et moins risqué, pour les interroger sur leur genre, comme ils le feraient sans doute aussi bien sur leur sexualité.

C'est pas le moment d'inventer encore un nouveau mot à base de phobie. Comme pour le reste, il n'y a pas plus de phobie là dedans que de beurre à la cantine. C'est juste un manque...

Manque d'intelligence, manque d'éducation, manque de connaissance, manque d'ouverture d'esprit... Enfin manque de tout quoi! Malheureusement, sur le coup, il n'y a pas grand chose qui puisse être fait. Ignorer les cons me semble l'attitude la plus honorable, juste avant le coup de pied dans les couilles. Oups! Désolé...

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Le besoin et la nécessité

20 Septembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Hannah Elyse

Hannah Elyse

1. Caractère nécessaire, indispensable de quelque chose; action, fait, état, condition qui doivent obligatoirement être réalisés (pour atteindre une fin, répondre à un besoin, à une situation). Nécessité absolue, indispensable; nécessité pratique, morale; faire qqc. par nécessité, sans nécessité; en cas de nécessité.

Situation de manque ou prise de conscience d'un manque.

Alors voilà, posé comme ça, les choses sont claires. Non parce que, ce qui échappe parfois à celles et ceux ( oui je sais, on peut dire celleux, mais c'est un peu moche... ) qui ne comprennent pas trop les femmes aux cheveux courts, c'est que ce n'est pas juste une mesure cosmétique ou une façon d'apparaître. C'est pour la plupart bien plus fondamental que ça.

Elizma chez BlindBarber

Elizma chez BlindBarber

Certaines éprouvent le besoin de se faire couper les cheveux et pour d'autres c'est une absolue nécessité. Parce qu'il y a voyez vous, une foule de lectures sur cette grille là. Quand par choix, par goût, par envie, on aime avoir les cheveux courts, le besoin c'est juste d'avoir une coupe toujours impeccable, propre, nette et élégante qui regonfle le moral de folie et accroit assurance et confiance en soi.

Et le degré au dessus, c'est la nécessité, l'urgence, l'obligation, l'exigence qui réclame une coupe encore plus courte, une détermination sans faille à être cette personne qui est farouchement féminine et le prouve aux yeux de tous en ne gardant que le stricte minimum de cette manne qui aux yeux des autres est le seule apanage de la féminité. Enfoncer le clou, encore plus loin dans la cervelle de celles et ceux qui interrogent bêtement et sans vergogne et font semblant d'ignorer le genre de cette femme aux cheveux courts, aux oreilles nues et à la nuque rasée. C'est la tondeuse qui lave l'affront et donne la réponse.

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Une légère contrariété

18 Septembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Une légère contrariété
Une légère contrariété

J'ai parfois le sentiment que le monde marche un peu à l'envers. Oui enfin... Les motifs de le penser ne manquent pas, surtout que là, en l'occurence, c'est quelque chose d'assez récurent et finalement pas très nouveau...

Mais lorsqu'une jeune femme aux cheveux courts, fraichement débarquée dans une ville nouvelle se met en quête d'un nouveau coiffeur et que, par goût, par choix, par envie, elle se dit qu'elle aimerait bien se faire couper les cheveux dans un salon pour homme, connaissant tous les avantages qu'elle pourrait en tirer et que ces derniers lui ferment leur porte... comment dire? Ça m'énerve, voilà!

On va me dire: "En voilà de la compassion. Il y a tout de même bien des choses plus graves que ça, non? Je sais pas moi, la faim dans le monde, la guerre en Érythrée, Secret Story..."

Alors oui, bien sûr, on peut toujours relativiser. Si la jeune femme ne parvient pas à faire raser sa nuque comme elle le souhaite, elle n'en mourra certainement pas. Enfin j'espère...

Mais ce qui m'exaspère un peu c'est que les salons pour hommes, en particulier les "barbiers" qui depuis quelques temps pullulent et cultivent les hypsters comme d'autres la batavia, manchettes tatouées et barbe en tablier, se fabricant des décors vintage à faire pâlir de jalousie les barbershops londoniens, sans motif valable refusent de couper les cheveux des femmes qui ne veulent rien d'autre qu'une coupe "masculine"

Cette forme de discrimination m'agace, lorsqu'on considère le genre comme un pré-requis, sans doute de peur de nuire à une image fabriquée de toute pièce, d'un salon temple de la masculinité.

Dieu merci, les vrais coiffeurs, eux, sûrs de leur savoir faire et de la qualité de leur service, as du fade et des nuques bien dégagées, ne font pas tant de chichis et se régalent d'avoir sur leur fauteuil quelques androgynes ou femmes dont les cheveux courts ne mettent pas en danger leur féminité... ni la virilité du lieu.

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Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vous

17 Septembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés, #Humeurs

Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vous

Comme aurait dit Eluard, j'avais rendez vous ce jour là, avec Noella. Un de ces rendez vous qui s'inscrivent dans un agenda auquel ni elle ni moi n'avons accès, mais sur lequel il y a peu de ratures...

C'était écrit donc! Cette idée d'aller là plutôt qu'ici pour boire un verre avec Cindy, d'y rester discuter assez longtemps pour que l'heure arrive et croiser l'élégante silhouette de cette femme aux cheveux ras...

C'était écrit donc! Quelle vienne ce jour là à cette heure là dans cet endroit là, avec son amie Camille, pour manger un morceau avant de se rendre à l'événement qui les avait conduites jusque dans ma grande ville du Sud. Ce soir là et pas un autre... Les rendez vous de cet agenda sont incontournables...

Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vous

Je me suis arrêté, on a échangé quelques mots et nos réseaux. Noella est une femme aux cheveux courts. Mais pas seulement parce qu'elle a décidé, un matin d'il y a peu, de se raser la tête. Non, depuis ( presque ) toujours elle est femme aux cheveux courts. Elle en a l'assurance et le charisme. Elle séduit sans vraiment le chercher, conjugue l'authentique et le sexy et n'a pas cette fausse pudeur des jolies femmes qui persistent à nier qu'elles sont belles.

Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vousIl n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vous
Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vousIl n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vous

J'ai aimé son style, rock bon genre, recherché, bien dosé, sa Casio dorée, son bomber qui se prend pour une parka et son short sur ses jambes hâlées...

A la perspective de ce rendez vous, elle avait, deux ou trois jours auparavant, découvert le blog, sans même savoir que ce jour là son auteur viendrait faire sa connaissance.

C'était écrit et nous ne le savions pas...

Citation: Paul Eluard

Photos: ©jeaneg

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Pure et dure

15 Septembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Ruth Bell par Patrick Demarchelier

Ruth Bell par Patrick Demarchelier

Je ne suis vraiment pas contre les paradoxes. Au contraire même, je pourrais dire que par certains côtés, je les cultives moi même... C'est en regardant cette photo de Ruth Bell que je me dis: " Bon sang d'bois! C'est tout de même pas banal que dans le monde de la mode, où on drague les plus jolies filles de la planète pour donner envie à toutes les femmes d'acheter des vêtements et des accessoires, ce soit souvent ( presque à chaque fois ) celles qui décident d'être le moins possible dans le stéréotype féminin qui sortent du lot."

Alors c'est quoi? Un caprice de styliste, un pied de nez des directrices d'agence, une blague de créateur? Choisir un mannequin pour son audace, son caractère, son originalité, c'est nouveau ou bien?

De ce point de vue et pour la petite histoire, le cas de Ruth Bell est vraiment emblématique parce que, Ruth et sa soeur jumelle, May, font toutes les deux ce métier. Sauf qu'aujourd'hui, personne ne connait May Bell, alors que les pages de magazines sont remplies des photos de Ruth

Photo: Topshop

Photo: Topshop

Photo: Hedi Slimane
Photo: Hedi Slimane

Il a suffit que pour l'un d'eux elle se laisse tondre les cheveux, pour que tous les autres se l'arrachent. Alors depuis, cette coupe spectaculaire qui ne devait être qu'un "coup", est devenu une sorte de marque déposée, ©ruthbell quoi.

Mais finalement, à bien y regarder, ce qui est vrai pour les topmodels l'est aussi pour les filles de la rue, même si elles ne sont pas chanteuses, musiciennes ou danseuses. Alors oui, il y a parfois des accidents, des expériences, des périodes, qui provoquent le passage à l'acte et la course folle d'une tondeuse à travers les bouclettes. Et puis dès que c'est fait, on attend patiemment que ça repousse. Mais il y a aussi les pures et les dures, celles qui décident un jour que cette petite tête qu'elles se sont fait, sera désormais leur marque déposée, à elles aussi.

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