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Les Affranchies

humeurs

A quoi ça tient

21 Janvier 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Felix Rachor

Photo: Felix Rachor

Subitement, je la vois, elle, comme si Katharine Hepburn surgissait du fin fond d'Hollywood, dans ce rôle de Sylvia Scarlett que George Cukor lui avait taillé sur mesure, "aggravant" son androgynie naturelle en lui coupant les cheveux.

A l'époque, 1935, on ne parlait que de travestissement, un déguisement pour tromper l'attention, pour faire croire que...

Cependant, la coupe de cheveux est un élément fondamental, voir "aggravant" ( comme pour Jeanne d'Arc lors de son procès ). En effet, en réunissant trois critères particulier qui sont la morphologie, le costume et la coupe de cheveux, on bascule dans un univers masculin. Enlevez un seul de ces critères et vous restez dans l'environnement féminin.

Ainsi, lorsque ces deux photos m'apparaissent similaires, en réalité si la pause et la coupe de cheveux sont semblables, Katharine Hepburn est "homme" ( de 1935 ) alors que Sofia Exss est femme... aux cheveux courts. A quoi ça tient parfois...

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La fille dans la rue

19 Janvier 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Anna Harty

Photo: Anna Harty

Un sourire s'est dessiné sur son visage... Alors lui aussi, comme les autres, pas meilleur, il se trouvait à réfléchir sur la question. La question inutile, l'interrogation superflue pour laquelle il fustigeait volontiers les crétins de tous bords. Il s'accorda une circonstance atténuante puisque tout se passait dans sa tête et qu'il était le seul témoin de cette malversation, mais quand même...

Sur de son impunité, il poursuivi, finalement résolu à se vautrer dans la transgression et chercha plus précisément chaque détail qui pouvait l'aider à trouver une réponse inutile à cette question stupide... Fille ou garçon?

Il conclu rapidement que la silhouette fluide et un peu dégingandée était celle d'une fille. L'étroitesse des épaules, la finesse de la nuque, la peau imberbe du visage dont il ne voyait que le maxillaire... l'intuition. Et tout cela malgré une coupe où les cheveux les plus longs ne devaient pas mesurer plus d'un centimètre. Comme pour justifier sa forfaiture, il s'interrogea alors justement sur ce détail. Les gens se poseraient-ils la question si cette jeune femme, vue telle qu'il la voyait, avait eu les cheveux longs? Si même elle avait eu une coiffure assez longue pour dissimuler ses oreilles et sa nuque? Bien sûr que non, cela aurait été évident pour tous.

Est-ce donc alors que la coupe de cheveux est un marqueur de l'identité aussi fort? Impossible de croire cela. Non, c'est juste que là, on ne voyait le sujet que de dos ou de trois-quart et que sans les indications que l'on a en général de face, le visage, le torse, le vêtement, les bijoux ou accessoires, l'identification est plus périlleuse... Non vraiment cette réponse ne lui convenait pas. 

C'était après tout peut être aussi l'un des plaisirs de ces femmes aux cheveux courts, que de susciter l'indécision, d'être inqualifiable au premier regard et attirer l'attention sur l'absurdité d'un jugement...

Il se contenta de cette conclusion, avala d'un trait le café refroidi au fond de la tasse et quitta la terrasse en sifflotant.

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Sa vraie nature

15 Janvier 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Portrait

Sa vraie nature

Inutile de le nier davantage: j'aime le foot! Oui enfin bon, pas de quoi se vanter hein? Et puis surtout, j'aime le foot féminin, ce qui, aux yeux d'un supporter du PSG est pire et aussi incompréhensible que de ne pas aimer le foot du tout... Bref!

Même si globalement la plupart des joueuses sont des femmes aux cheveux longs, belles et athlétiques, comme Alex Morgan qui vient cette saison remonter le moral des supporters lyonnais avec son allure de fille de magazine, ou encore Hope Solo ( la fille de Han... non j'déconne ) emblématique gardienne de but de l'équipe US, je persiste à croire que toutes ces queues de cheval n'ont rien à voir avec la vraie nature de ces jeunes femmes. 

 

Sa vraie nature

Justement au sein de cette fabuleuse équipe de l'USWST, il y a Ashlyn Harris, qui n'aurait sans doute pas attiré davantage mon attention, malgré son palmarès impressionnant, si elle n'avait pas rejoint récemment les deux ou trois "femmes aux cheveux courts" de l'équipe nationale US.

Ashlyn Harris, avant c'était "ça": 

Gardienne de but en second, grande, tomboy à la longue chevelure blonde, tatouée et passablement "badass".

Un parcours personnel qui fait penser à ceux des boxeurs noirs de la l'âge d'or qui parviennent à s'extraire de la misère à coups de poings. 

Si son enfance misérable et sa jeunesse tumultueuse paraissent aujourd'hui improbables c'est parce que la jeune femme s'est battue pour construire sa vie et apparaitre dans la lumière sans rien devoir à personne. Et ça, c'est du caractère de "femme aux cheveux courts"

 

Et quand Ashlyn Harris décide décide de se couper les cheveux, elle ne fait pas les choses à moitié. Sa spectaculaire transformation reste à mes yeux l'expression de sa vraie nature, une sorte d'achèvement, consacrant la femme qu'elle est vraiment, sa vraie nature...

Sa vraie nature
Sa vraie natureSa vraie nature
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Lettre ouverte à... moi même ( edit )

14 Janvier 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Anna Harty

Photo: Anna Harty

Cher moi même,

Il faut bien dire que ce n'est pas banal cette façon que tu as d'exprimer au grand jour cette dilection si particulière qui te tient depuis toujours. C'est vrai, la plupart du temps les hommes se contentent de quelques blagues, toujours un peu graveleuses, pour signaler davantage leur hétérosexualité plutôt qu'un goût particulier en la matière. C'est donc sans doute que tu te situes assez loin de ces bougres là.

Mais pourquoi un blog? Ces choses là sont tout de même plutôt de l'ordre de l'intime. Tu pourrais tout aussi bien coucher tes mots sur un cahier... Ah oui je sais! L'envie de partager... Mouais, une jolie façon de camoufler son orgueil et sa vanité. Enfin non, c'est injuste. Il y avait bien au départ ce besoin de hurler à tous, ce qui longtemps pour toi avait parût une anomalie. Pensez donc, aimer les femmes aux cheveux courts, alors que la Terre entière depuis toujours ne reconnaît la féminité qu'à travers une beauté plantureuse à la chevelure cascadant sur les reins. Une hérésie. Il y avait bien quelque chose de jouissif à dire "à tous" eh bien que tu n'étais pas comme "eux". C'est vrai.

Mais il n'y a pas de chemin facile. Par bonheur, on arrive toujours, un moment dans notre vie, à atteindre un niveau de sagesse ou de maturité qui ne fait plus craindre les soupçons que pourraient formuler les quidams mal dégrossis qui considèrent qu'aimer les femmes aux cheveux courts équivaut à aimer les hommes. Ce qui pouvait être vrai lorsque tu avais 15 ans, aujourd'hui ne peut que te faire sourire. 

Il faut bien avouer que ce travail t'a fait du bien. Moi qui te connais un peu, je le vois bien. Et je te reconnais dans "l'homme lesbien" capable d'exprimer avec tendresse et respect un véritable amour des femmes, comme complices, amies, amantes.

Bon bien sûr il y a les cheveux courts aussi. Ce genre de fétichisme devenu davantage une dilection. Une dilection parce que ce qui pouvait sembler pervers n'est finalement plus qu'un éventail de sensations et de plaisirs, mélange de tactile et de cérébral.

Parce que sans doute cette jolie femme en coupant ses cheveux courts se rapproche davantage de l'homme que tu es avec sa sensibilité féminine et que, faisant chacun un pas vers l'autre vous vous retrouvez plus facilement? Parce que cette femme aux cheveux courts est assez sûre de sa féminité et de sa force pour ne pas se ranger parmi les modèles stéréotypés...

Alors je te comprend. Il fallait bien faire comme ça. Parce que finalement, en t'adressant aux femmes aux cheveux courts, tu parles aux femmes que tu aimes, connues ou inconnues, mais aussi aux femmes qui aiment les femmes, comme toi et aux hommes aussi, qui te sont semblables et ne savent pas toujours trouver les mots, une sorte de discours universel en somme....

Mon cher moi même, je te souhaite de trouver ici encore longtemps, toute la satisfaction et le bien être possible. 

Je t'embrasse,

Moi 

PS: La lettre originale date de 2012

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Elle est Il

12 Janvier 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Un pronom, c'est important... et en même temps ce n'est qu'une façon de parler... Non?

J'en connais pour qui cela représente bien plus qu'une simple forme grammaticale. Entre Elle et Il c'est un monde entier, une vie de différence. Chacun fait mine d'y prêter peu d'attention, imaginant que le temps, aaaah le temps, remettra les"choses" dans le bon ordre ou qui trouvent amusant cette attitude de "garçon manqué". Mais le garçon n'est peut être pas si "manqué" que cela.

On s'amusait de sa façon d'être, de se vêtir et puis le jour où "il" est revenu de chez le coiffeur, les oreilles fièrement dégagées et la nuque un peu rasée, ce jour là soudain, "elle" a disparu, s'est effacée, pour faire comprendre à celles et ceux qui pensaient à un jeu, que cela n'en était sans doute pas un.

L'image est bien plus spectaculaire que les mots, plus facile à comprendre que les sentiments. Alors cette première coupe de cheveux c'est une façon d'ouvrir la page, d'entamer l'histoire, de mesurer la persévérance avec les mois et les semaines qui s'écoulent et ce masculin qui s'affirme...

N'ayez pas d'inquiétude bonnes gens, votre trouble à vous n'est que superficiel, agaçant votre perspicacité et votre don de mettre chaque "chose" à sa place. Pour "lui" qui ne trouve son bonheur qu'au rayon hommes alors que sa voix claire trahie son sexe, "lui" qui se réjouit de s'installer dans le fauteuil du barbier qui va tondre ses cheveux pour affirmer davantage cette image tant rêvée, "lui" qui chaque matin détourne le regard du miroir pour ne plus voir ce corps de fille à peine esquissé, il faut apprivoiser cette dysphorie qui le torture... et vivre.

Peut être s'installera-t-elle dans cette androgynie qui lui offrira d'être "il" à sa guise, cultivant l'atout d'une harmonie idéale entre le masculin qu'il est et le féminin qui persiste..?

Photo: Kriss Photography

Modèle: Ninon P.

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Old School

5 Janvier 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Old School

Il y a certaines choses qui n'ont pas d'âge. Quelque soit l'époque, on a le sentiment que cela a toujours existé, et l'on se perd dans le temps en cherchant une origine improbable...

Comme cette coupe de cheveux que (presque) tous les enfants aux cheveux raides ont connu. Sans doute parce que, à certains égards et pour des parents peut être peu soucieux de sophistication, c'était facile à réaliser, pratique et seyait aussi bien aux garçons qu'aux filles. L'actrice Simone Signoret se souvient que petite, sa mère lui faisait couper les cheveux ainsi, mais que, très à cheval sur certains principes et en particulier l'hygiène, elles étaient souvent obligées de changer de salon, parce que sa mère ne manquait jamais de faire remarquer au coiffeur qu'il devait passer son instrument à la flamme du bec Bunsen pour tuer les germes, pendant que la petite, engoncée dans le peignoir, gardait la tête baissée, attendant fébrilement que le coiffeur, un peu vexé, lui rase la nuque à la tondeuse...

Si au XXème siècle, entre deux guerres ou dans les années 50, le style était très courant pour les enfants, aujourd'hui cela aurait un parfum de nostalgie. D'ailleurs plus personne n'inflige ce genre de coupe à ses enfants... Si?

Pourtant cela ne disparait pas. On la retrouve, ça et là, cette coupe " à la garçonne " devenue " à la Jeanne d'Arc ", devenue " au bol " devenue" undercut "... enfin quelque soit son nom, c'est toujours coupé droit d'une oreille à l'autre et tout ce qui dépasse tondu au plus ras. Mais ce ne sont plus tellement les enfants qui y auraient droit aujourd'hui, mais plutôt les jeunes femmes en quête de style, graphique, sexy, intemporel et connaissant sans doute le pouvoir mystérieux d'une nuque bien rasée ainsi exposée aux regards...

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Jaloux

2 Janvier 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Jaloux

En découvrant cette photo, passé l'enthousiasme que j'ai eu de voir une amie si bien mise en valeur, un sournois sentiment de jalousie s'est glissé dans mon esprit. Sournois tout autant qu'injustifié après tout. Seulement voilà, c'est assez difficile de maitriser ses états d'âme et du coup, ben je me suis dit que j'aurais aimé prendre moi même cette photo et ainsi faire ce portrait d'une belle femme aux cheveux courts.

Mais de quoi me plains-je? Je connais Anne-Elisabeth depuis bientôt 5 ans et j'ai deux fois eu l'occasion de parler d'elle sur mon blog. So what?

Alors? Ben alors je trouve que tout ce que j'ai pu dire jusqu'à présent se résume finalement en une photo et que cette photo, ce n'est pas moi qui l'ai prise. Voilà!

Parce que oui, tout y est, en un seul cliché on a le portrait parfait d'une femme androgyne, conjuguant à merveille les codes vestimentaires, le visage clair et serein d'une jeunesse qui s'éternise malgré le temps, souligné par une coupe de cheveux idéale...

Ajoutez à cela l'esquisse d'un sourire qui laisse deviner une gentillesse naturelle tempérée par un caractère déterminé et le tableau sera complet.

Conclusion, je me sens comme un damné passant son temps à gratter la terre de ses ongles alors que d'autres, d'un clic, saisissent la pépite... La vie est trop injuste ( soupir )

Photo: Lucie Py

 

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Les affranchies

24 Décembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Tendresses

Les affranchies

Je sais ce que disent les gens, je vois leurs regards, un peu fuyants. Bien sûr, de temps à autre, il y a un sourire, un clin d'oeil, mais le plus souvent tout cela respire la réprobation. Allez savoir pourquoi ils ne parviennent pas à s'empêcher de juger...

Peut être sont ils vexés de ne pas savoir nommer ces deux personnes qu'ils croisent, alors ils se vengent, font dans l'excès, dans le dégoût.. et tout est bon, les vêtements, la coupe de cheveux, l'attitude, chaque détail reçoit sa petite goutte de bile...

Mais voyez vous... je vais vous dire, ces filles à la nuque rasée et aux pantalons serrés ne voient pas le monde mesquin des gens étriqués qui voudraient les juger. Elles sont elles mêmes un monde, d'un genre différent, bien meilleur que le leur. C'est peut être ça qui fait grincer les dents des "bonnes gens", qu'elles soient inaccessibles à leur désir, qu'elles se soustraient à leur concupiscence, qu'elles s'affranchissent de leurs règles.

Leurs cheveux trop courts, leur poitrine si peu visible et leurs vêtements confortables les fait échapper à l'attraction des êtres simples qui dénient leur féminité et vomissent leurs amours surnaturelles et idéales.

Passez donc, bonnes gens, marmonnez, ruminez, vomissez...

"les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne... "

Photo : ©jeaneg

Citation : Les enfants qui s'aiment - J. Prévert

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Façon "Peaky Blinders"

21 Décembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Façon "Peaky Blinders"

Pour celles qui sortent à peine de leur couvent en Moldavie, Peaky Blinders est une série anglaise racontant l'histoire d'un gang de gitans ayant la main mise sur la ville de Birmingham dans les années 20...

Je n'y avais pas songé tout de suite, mais une réflexion faite par un passant à deux de mes amies m'a fait sourire et je me suis dit qu'effectivement, l'une et l'autre auraient pu avoir un rôle ( masculin ) dans la série grâce à leur coupe de cheveux.

Ce n'est pas une tendance, juste un style que s'approprient ces jeunes femmes qui aiment brouiller les pistes et laisser leur genre indéterminé. En pratique, il s'agit de tondre bien ras les contours, tempes, tour d'oreille et nuque et pratiquement sans transition, laisser les cheveux dessus d'une longueur suffisante pour être coiffés, avec ou sans raie, devant, en arrière ou sur le côté.

C'était donc, pour le passant qui a fait cette réflexion à mes amies, une façon de faire un clin d'oeil, bien que mes amies, j'en témoigne, n'ont rien de jeunes gangsters londoniens du début du XXème siècle ( ... enfin je crois? ). Mais ce qui m'amuse et me plait, c'est de réaliser de quelle manière, facilement somme toute, les jeunes femmes ont "détourné" cette coupe de cheveux pour la rendre élégante et stylée.

Photo: ©jeaneg

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Le dernier jugement

14 Décembre 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photos: Fany Meil

Photos: Fany Meil

Peut être y a-t-il ici bas une femme aux cheveux courts capable de dire que personne ne lui a jamais reproché d'avoir coupé ses cheveux? Peut être qu'elle existe vraiment, celle qui adolescente ou jeune adulte, a découvert sa vraie personnalité et s'en est trouvée encouragée par ses proches à qui elle dévoilait sa nouvelle tête? Non bien sûr, j'exagère, comme toujours. Evidemment que cela existe... enfin j'espère.

Il faut croire que l'Humain est ainsi construit, pour, selon son âge ou sa position sociale s'arroger le droit de juger et condamner quiconque s'écarterait de ses propres idées, de ses goûts et de ses couleurs. Mais c'est une chose d'être confrontée aux préjugés des "autres" et une autre, bien plus cruelle, que d'être victime de ceux de ses proches.

Je les entends ces parents qui persistent à se moquer de leur fille aux cheveux courts ou qui plus tristement témoignent de leur exaspération à la voir les couper toujours plus courts. Je les entends ces portes qui claquent, ces poings qui frappent la table, ces cris stupides. J'entends les arguments qui n'ont pas de sens, qui en appellent à ce que pourraient penser "les autres", qui tranchent sur ce qui est beau et ce qui ne l'est pas, qui parlent de féminité sans en connaître le sens...

Et là où tout au contraire elles auraient besoin d'être rassurées, confortées, épaulées par des pères aimants et des mères bienveillantes, elles se retrouvent jugées, dénigrées, moquées et rejetées, par ceux qui devraient être les derniers à le faire...

Dieu merci, comme disait l'autre, ces femmes aux cheveux courts, quelque soit leur âge, ont ce courage et cette force qui caractérisent celles qui n'ont pas peur de sortir du sentier trop battu et qui savent que leur image n'appartient qu'à elles, riant au nez de ceux qui pensent que les femmes, les vraies, doivent s'habiller en robe et laisser leurs cheveux leur battre les reins.

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