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Les Affranchies

humeurs

Grosse chaleur

15 Juin 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

"Tout ce que je peux dire, ma chère, c'est que ça allait bien à Demi Moore"

"Tout ce que je peux dire, ma chère, c'est que ça allait bien à Demi Moore"

On s'en doutait un peu et les personnes concernées ne pourront pas le nier, les cheveux longs, c'est beau, c'est sympa, c'est "girly"... mais ça tient chaud! Et à la veille de l'été, par les températures qui nous accablent déjà, c'est difficile de ne pas avoir un peu de compassion pour celles qui malgré tout résistent, avec queues de cheval, barrettes et chouchous, à la tentation d'un rafraîchissement à la tondeuse. 

Cependant, aussi grand soit ce désir, il faut bien admettre que cela est loin d'être à la portée de chacune, même si de nos jours on est presque sûr de trouver une tondeuse électrique dans le placard de chaque salle de bains de France ou de Navarre. D'ailleurs, disons le tout de suite, l'option "do it yourself" est tout de même, d'un point de vue sophistication, la pire à envisager. Quitte à avoir la boule à zéro, autant l'avoir avec classe!

Désolé de mettre un frein aussi brutal à tant d'ambition, mais n'est pas: 

Demi Moore, Natalie Portman, Charlize Theron, Sigourney Weaver,  Sinead O'Connor ou même Kristen Stewart qui veut!

Alors certes, l'expérience est incomparable, humainement enrichissante, sociologiquement édifiante, mais encore faut-il se plaire un minimum dans cette aventure et si c'est pour s'effondrer en larmes dès le dernier coup de tondeuse donné... c'est même pas la peine!

Mais alors, comment faire disent les plus déterminées? C'est vrai que c'est tout de même le genre de truc pour lequel il faut bien se jeter à l'eau et attendre le résultat pour savoir si ça marche ou pas. Evidemment!

Sauf qu'un(e) professionnel(le), quelqu'un comme notre Régine nationale par exemple, peut très bien vous donner quelques points de repères, des critères, qui vont pouvoir vous laisser penser que... ben oui ça va le faire, ou bien .. non, t'oublie!

Cela dit... en toute objectivité et même si on en a vu parfois, il y a peu de personnes à qui cela ne va vraiment, mais alors vraiment pas... Faites vos jeux!

 

 

 

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A la rencontre de Lauren

14 Juin 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Divers & variés, #Portrait

Photo: ©jeaneg

Photo: ©jeaneg

C'est une femme aux cheveux courts, mais pas vraiment dans le style de celles qui habituellement apparaissent sur ces pages. Pourtant, il ne faut jamais s'arrêter à une apparence. L'occasion était là, il fallait aller à la rencontre de Lauren.

Lauren est américaine, naissance à L.A, vie à L.A, travail à L.A, connait tout le monde à L.A. Si si... Normal, il y a du beau monde qui défile dans son studio de tatouage. " Madison Paige?.. Terra Juana?... Oui ce sont des potes à moi!... Isabela Gasser? Ah ben oui, on était ensemble il y a 3 jours... qu'est-ce qu'on s'est marrées!" Autant vous le dire: Lauren est "soooo famous!"

 

A la rencontre de Lauren

Question tatouage, elle même ne sait plus combien elle en a et il est difficile de trouver un endroit visible de son corps qui ne soit pas encré. C'est presque la moindre des choses pour une tatoueuse. Question coupe de cheveux, une fois le premier coup de ciseaux donné dans sa longue chevelure de jeune fille, là aussi ça était l'escalade. Couleurs et styles se sont succédés durant ces dernières années, comme s'il y avait du temps à rattraper. Elle a gardé le naturel de son enfance de tomboy, c'est juste que son style s'est mis petit à petit en adéquation avec son caractère. 

A la rencontre de Lauren

Pour son premier tour en Europe, Lauren ne s'économise pas: Danemark, Espagne, Suisse, France, Allemagne... En un mois - le temps réglementaire entre deux coupes de cheveux - elle sera partie retrouver ses amies, de place en place, laissant parfois le hasard, comme cette rencontre avec Les Femmes Aux Cheveux Courts, guider ses pas. Simplicité, nonchalance, gentillesse, curiosité, échange... Assurément une belle rencontre.

A la rencontre de Lauren

Vous voulez en savoir davantage  sur Lauren?

Son Instagram

Son site Internet

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Bouder son plaisir

8 Juin 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Bouder son plaisir

En l'honneur de quoi, j'vous d'mande un peu, est-ce qu'il faudrait restreindre ses plaisirs et ses goûts en se pliant à l'opinion générale, sachant en plus que celle-ci a souvent un goût de chiotte dans presque tous les domaines?

Il faut l'admettre, nous sommes cernés. Non, pas par les cons.... enfin si, mais je le dirai pas. Ah je l'ai dit? Bon ben tant pis, c'est fait, c'est fait. Ce que je voulais dire, c'est que nous sommes, en presque tout, limités par des barrières invisibles, fabriquées de toute pièce par "l'opinion", une sorte d'entité mystérieuse et sournoise qui fait croire "aux gens" que ceci est bien et que cela l'est moins, pour des choses qui ne regardent finalement personne d'autre que celui ou celle qui est concernée. Vous suivez là?

Le problème, c'est qu'on ne peut pas lutter contre "l'opinion". Elle est insaisissable, impalpable. Vous la chassez ici, elle ressurgit dix fois plus fort là... Et c'est elle qui fabrique les préjugés et les idées reçues, genre: plus ont a les cheveux longs, plus on est féminine, voyez de quoi j'parle?

Non, la seule chose à faire est de l'ignorer. Si! La mépriser, s'en ficher, la dédaigner... Et finalement n'en faire qu'à sa tête, pour être soi même, avec ses goûts, ses couleurs, ses envies de voyage et de tatouage, sa nuque bien dégagée et sa ( petite ) tête haute.

 

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A bout de souffle

6 Juin 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Marie C.

Photo: Marie C.

C'est une version nouvelle, inédite. Avec Marie, on pourrait revoir ainsi tous nos classiques. C'est une héroïne moderne, originale, à la féminité ré-inventée... Sa fragilité est dissimulée, bien planquée derrière son armure de princesse badass, la clope au bec, la nuque rasée. Pourtant on peut imaginer bien des personnages re-visités... Maria, moins désarmée devant Robert Jordan dans "Pour qui sonne le glas", Marie "Slim" Browning toute aussi insolente avec Harry Morgan dans "Le port de l'angoisse", Patricia, moins naïve avec Michel Poiccard dans "A bout de souffle" Et puis pourquoi ce ne serait pas elle "le voyou"? Après tout... Elle serait Léon et Mathilda serait un petit garçon?

Mais on gamberge, on gamberge... Reste que Marie est une jeune femme, de celles qui ne veulent plus du Prince Charmant condescendant, ni attendre en se tapant la broderie. Plus à l'aise en Sarah Connor qu'en Cendrillon.

Et alors? Oui je sais...On dirait que la seule chose qui dérange ce sont ces cheveux courts. Oh mon Dieu! Bien trop courts!... On dirait quoi encore? Qu'elle veut ressembler à un garçon? Tu parles! Elle est bien plus intelligente que ça.. Ressembler à un garçon... quel manque d'ambition! Non, d'ailleurs elle se plait bien en fille. C'est juste qu'elle la veut différente, moins vulnérable, qu'elle adore avoir les cheveux courts, qu'elle fume et arrive à garder la cigarette aux lèvres, qu'elle préfère les jeans et les Doc's aux robes et aux escarpins... c'est tout.

C'est tout!

 

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Je kiffe ma life!

5 Juin 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Je kiffe ma life!

Je l'avoue, j'ai failli me perdre. J'avais oublié la légèreté et l'enthousiasme des débuts, l'insouciance avec laquelle j'avais écrit les premiers articles de ce blog... Alors j'ai ouvert un pot de mousse au chocolat, je me suis rappelé les heures de terrassothérapie, les rencontres, les discussions profondes sur le sens de la vie, l'amour, la mort, les chatons... Et puis comme si la Providence n'attendait que cela pour me récompenser, Beli, ma muse, mon idole, m'a envoyé un selfie avec un petit message pour me rappeler juste l'essentiel:

I love #lesfemmesauxcheveuxcourts

Il y a sans doute plein de raisons différentes pour aimer les femmes aux cheveux courts. Le sujet n'est pas vraiment là. Il faut surtout aimer les gens qui n'ont pas peur d'être eux même! 

N'empêche... Je me rend compte que si Beli et d'autres qui ont croisé un jour mon chemin, n'avaient pas eu le goût pour les cheveux courts et l'enthousiasme de faire connaissance avec un homme qui le revendique, nous ne nous serions à coup sûr jamais rencontrés. 

Pourtant, je me dis de plus en plus souvent, que le temps passe et qu'il va falloir sans doute songer à en finir avec ce blog. Il a été certainement plus loin, plus haut et plus fort que tout ce que je pouvais imaginer et m'a permis de côtoyer, de comprendre des milieux auxquels j'étais étranger. En prônant l'ouverture d'esprit, j'ai également ouvert le mien, encore davantage. J'en ai été récompensé par l'affection reçue en retour. Et ça, c'est d'la balle!

En attendant, je laisse encore vagabonder mes humeurs et mes états d'âme... tant que le vent me porte.

 

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Ce besoin androgyne

4 Juin 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Amandine R. par elle même

Amandine R. par elle même

Il n'y a pas si longtemps, peut être 10 ou 15 ans, on aurait pas imaginé une jeune femme, dans la vingtaine ou à peine sortie de l'adolescence, affirmer autant ou revendiquer autant son androgynie au point d'adopter un style de coupe de cheveux tellement dans les codes  masculins. Les cheveux courts étaient déjà signe de transgression, mais finalement admis depuis qu'actrices et mannequins, icônes glamour irréprochables avaient montré la voie. 

Arriva néanmoins le temps où les exemples manquèrent, où ceux trop longtemps exhibés s'usèrent. Le "tomboy" d'aujourd'hui avait pris l'habitude de faire tailler sa mèche chez le coiffeur de papa, juste par soucis d'économie et cette routine masculine fit tomber bien des barrières...

Ce besoin de gommer les genres, le plaisir de l'ambiguïté, mélange de l'être et du paraître, certaines d'entre elles ont trouvé le moyen de l'exalter en osant ces coupes de cheveux aux tempes blanchies et à la nuque rasée, jouant du reste comme d'un panache, naturel ou décoloré, dont le désordre savant contraste brillamment avec la sévérité du tour d'oreille bien tondu.

Ce besoin androgyneCe besoin androgyne

Mais imagine-t-on l'audace et l'assurance qu'il faut lorsqu'on a 17 ou 23 ans, pour ce démarquer autant des jeunes femmes de son âge sans pouvoir invoquer d'autre raison que le plaisir de "passer à la tondeuse" chaque semaine ou chaque mois ou celui de lire le trouble dans le regard des gens déboussolés dans leur quotidien. Et parvient on à admettre qu'il ne s'agit que d'un choix qu'il ne viendrait à l'idée de personne de contester à un garçon?

 

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L'essentiel

2 Juin 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Photo: Instagram @lavieduneblondie

Photo: Instagram @lavieduneblondie

Ça commence des fois par une conjoncture malheureuse. Un agenda mal goupillé, des rendez vous annulés et de fil en aiguille, les cheveux poussent et finissent par atteindre une longueur oubliée depuis longtemps. Et à ce moment là arrive devant le miroir cette idée saugrenue de "laisser pousser". Histoire de voir comment ça fait...

Bon, on en est là, c'est décidé et maintenant c'est affaire de volonté et d'amour propre. Après ce n'est que pour quelques mois, juste pour voir, blablabla blabla... bla. Sauf qu'il y a un paramètre qui jusque là ne pouvait pas être détecté. Au bout de quelques semaines, ces cheveux qui ont envahi la nuque et presque recouvert les oreilles donnent un sentiment  d'étouffement. On a beau les glisser le plus possible derrière les oreilles, la masse s'épaissie, s'alourdie. Tout ça ne devrait être que satisfaction, eh ben non, chaque jour davantage on s'exaspère. Et puis, le plus dur quand ont a pris plaisir depuis longtemps à jouir d'une nuque toujours bien rasée, c'est d'avoir cette impression de friche quand on passe les doigts à travers sa toison.

Mais en réalité... laisser pousser ses cheveux ne signifie jamais ne plus les couper. Au contraire même. Paradoxalement, pour qu'ils repoussent correctement il faut les couper. Avec parcimonie bien sûr. Et bonne nouvelle, parce que c'est la base du nouveau futur carré ou de la petite boule qu'on se prépare, la nuque peut continuer à être savamment rasée. Oui bien sûr, c'est moins spectaculaire, mais c'est toujours ça.

Aller! Courage ( non j'déconne. De toute façon au bout de 3 mois le retour aux cheveux courts est encore plus impressionnant... mouhahaha! )

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Cette Ange là

29 Mai 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Portrait

Photo: Thomas Depaepe

Photo: Thomas Depaepe

Il y a, tout au long des pages de ce blog, des Muses qui le parcourent et reviennent de temps à autres, fidèles et bienveillantes. De belles figures, altières qui donnent de la noblesse à mon propos.

Parmi elle, Marie Ange semble la plus extrême de toutes, qui ne tolère plus qu'un millimètre ou deux à ses cheveux depuis cet été de 2013 où elle les avait tondus pour la première fois. Depuis, au gré des photographes qui surent saisir son âme, il y a eu ce portrait de guerrière, cette humeur de premier jour, cette idée d'une nouvelle religion, un questionnement sur les limites entre trop et trop, un nouveau portrait, au coin de la rue, puis des questions sur la mode

Mais tout cela remonte à loin...

Enfin je la retrouve avec cette nouvelle image, le crâne toujours fraichement tondu à tel point que certain(e)s diront rasé, ultime fierté de femme aux cheveux courts, si courts qu'ils en sont presque absents. Et pourtant elle demeure un exemple, une figure emblématique de caractère et de charisme, fière et sans peur. Et chaque image d'elle devrait inspirer celles et ceux qui s'imaginent que la chevelure est le suprême atout de la féminité, leur faire découvrir sans doute, que l'essentiel est ailleurs...

La voici qui revient à la photographie et j'espère que j'aurais encore de nombreuses occasions d'afficher son portrait de femme aux cheveux courts ras. 

 

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Cet effrayant changement!

28 Mai 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Cet effrayant changement!

L'autre jour, oisif et désoeuvré, je traînais sur l'Internet un peu désabusé et alors que je passais par Facebook, je me suis arrêté sur les commentaires que suscitait un post de Mélanie. Et comme une révélation, je retrouvais la vraie vie, celle des femmes qui ont peur de se couper les cheveux. C'est bien vrai qu'à force d'écrire ici, sur celles qui n'ont pas ces inquiétudes, j'aurais presque fini par croire qu'elles étaient toutes ainsi.

Le dialogue était bon enfant, l'une tentant de convaincre l'autre que telle coupe lui irait sans aucun doute. Ces hésitations, cette apparente peur de couper ses cheveux "trop" courts, m'ont rappelé à moi toutes les raisons trop souvent invoquées par celles qui ont envie mais n'osent pas. Certaines sont légitimes et d'autres énervantes, du genre: " mon mari ( petit ami, frère, père, oncle, monsieur le curé... etc ) ne veut pas!" ou bien " qu'est-ce que vont penser les autres? "... Triste.

Et puis, au fil des commentaires, l'un est apparu pour dire que ce n'était pas tant le manque de confiance qu'il fallait blâmer, mais en réalité le changement. Le changement fait peur, voilà! Ce qui fiche les pépètes c'est de basculer dans une autre dimension, c'est de tomber du camion où toutes sont bien rangées et se retrouver visible, prenant un autre chemin... peut être.

C'est vrai, on est tellement habitué au confort de nos habitudes... La conformité est tellement rassurante en ce qu'elle nous dispense d'affirmation de nous même... des fois. Mais avoir envie de se faire couper les cheveux et y renoncer de peur de bouleverser tout son petit monde, alors là, je dis non! 

 

Cet effrayant changement!

Photos: David Santos-Coy

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L'oeil averti

24 Mai 2017 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Dessin: Delf G.

Dessin: Delf G.

Lorsque comme moi on nourrit une dilection toute particulière, on remarque souvent, dans la littérature, le cinéma ou la peinture, celles et ceux qui partagent ce même goût. J'ai souvent cité Ernest Hemingway dont les romans foisonnent de personnages féminins plein d'ambiguïté, portant les cheveux courts et dans lesquels il ne manque jamais de raconter, en des paragraphes entiers, pourquoi et comment ces jeunes femmes se jouent facilement des codes de leur époque, les cheveux coupés " comme des collégiens".

Les références ne manquent pas non plus au cinéma et l'oeil averti remarquera sans peine que toutes les héroïnes de Luc Besson ou de Patrice Leconte ont les cheveux courts...

Alors quand je découvre ce dessin de mon amie Delphine, je sais "lire" là aussi, les détails subtiles dans le trait de cette nuque visiblement nue, l'étroitesse du cou aux tendons saillants, le savant dégradé qui soutient cette coupe qui n'est que suggérée. Si je ne connaissais pas l'auteure de ces traits, j'aurais parié sans doute et n'aurais certainement jamais eu de réponse. Mais Delphine je la connais, elle est un peu mon double féminin, mon âme damnée et ma soeur , alors je sais bien que ce n'est pas un hasard si son coup de crayon est si habile dans la courbe de cette nuque, fine et rasée...

Delf Gillot sur FB

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