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Les Affranchies

humeurs

Révélations

6 Décembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Je l'ai déjà dit, alors je peux bien le redire. Ce blog, malgré la classification, n'est pas un journal intime. Qui diable pourrait se soucier de savoir que je suis né à Istambul de l'union incertaine d'une femme à barbe du cirque Barnum et d'un derviche tourneur enfuit en Cappadoce à l'annonce de ma venue. Je vous le demande?
Et le reste n'est pas plus excitant, abandonné à la naissance j'ai été recueilli par la veuve du conservateur du musée de la Marine d'Odessa. Autant vous dire que je m'en suis payé une tranche et que mon enfance a été un sentier couvert de pétales de rose.
Bon, ceci dit, j'ai pas à me plaindre, hein? Cela aurait pu être pire.
Mais là n'est pas le sujet.
Je me demandais si la rumeur qui laisse à croire que les membres feminins de l'église de Scientologie seraient obligées de se couper les cheveux était fondée.
C'est quand même troublant que ....Tom Cruise par exemple ait mis tant de temps à se caser malgré le parti exceptionnel qu'il représentait. Non? Parce que si j'ai bien comprit, les précédentes se sont toutes barrées à cause principalement de raisons religieuses. Et puis arrive miss Holmes, juvénile brunette, qui l'épouse, fait un enfant et docilement apparait avec les cheveux courts. Alors? Alors? Hein? Troublant non?

D'ailleurs quoi de plus naturel lorsqu'on se soumet à la règle religieuse. François d'Assise a commencé comme ça avec Claire. La première chose qu'il a fait fut de lui couper les cheveux . Alors? Alors? Hein? Troublant non?
Bon, moi je dis ça, je dis rien....Faudrait voir quand même à se méfier des églises en général.

PS: Personne a vu mon entonnoir?
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La robe rouge

6 Décembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Sans doute que, bien des années plus tard, Edvard Munch aurait choisi la demoiselle pour lui inspirer une autre peinture. Celle-ci, d'une autre époque, est  bien l'expression d'une femme d'aujourd'hui.
Blonde, elle coupe ses cheveux très courts parce que cela lui plait et qu'elle retrouve ainsi dans son image les traits de son caractère. En accomplissant cela, elle s'est trouvée une véritable féminité. Auparavant elle s'imaginait plutôt "déguisée" en fille. Là, point d'artifice, juste la vérité. Le plasir de se sentir soi même, l'envie de porter cette robe rouge sur ses jambes nues. Pas d'ambiguité.
Cent ans plus tard, le maître expressionniste nous aurait fait surement un tableau tout aussi remarquable avec cette
"Femme à la robe rouge"
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Un chat un chat

4 Décembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

C'est pas être maniaque que de chercher toujours à nommer les choses avec le mot juste. C'est pas que ça m'énerve, mais après on perd les repères. Je me souviens de la réflexion d'une copine de ma soeur. Nous étions seuls et pour entamer la conversation elle me lance tout à trac: " T'as vu, je me suis rasé les cheveux!" Et là, je ne vous raconte pas mon étonnement, puisqu'ayant constaté que la jeune fille, que je connaissais effectivement avec les cheveux longs, m'était apparue en cet après midi avec une coupe vaguement " à la garçonne", la nuque encore cachée et les lobes des oreilles partiellement dégagés. Ma stupeur dissimulée, je lui fis un compliment, la trouvant sincèrement jolie et mise en valeur par cette coupe de cheveux.
Mais enfin, de là à se dire "rasée", il faut vraiment ne pas avoir l'habitude de porter les cheveux courts pour ça.
Aujourd'hui encore je considère cela comme le summum de l'exagération quand une femme à la coupe toute féminine se plaint parce que son figaro n'en a fait qu'à sa tête et que, la pauvre, la voilà "rasée".
Raser: Verbe transitif, (latin populaire *rasare, du latin classique radere, raser)
-
Couper les cheveux, la barbe, les poils sur une partie du corps au ras de la peau.

A partir de là, il est clair aussi que les cheveux coupés à la tondeuse ne sont pas systèmatiquement "rasés". On voit même de longues chevelures parfaitement bien taillées et égalisées à la tondeuse électrique.
Ceci dit, à l'époque, la copine de ma soeur, elle avait peut être une idée derrière la tête en me parlant comme elle l'a fait...Ou bien c'est moi?
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Subway

4 Décembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs


Au détour d'un pilier de faïence, je l'ai aperçue concentrée sur son portable. Elle avait une mine grave et cette posture m'offrait la vision de sa nuque délicatement dessinée par la tondeuse de son coiffeur. De la chance sans doute, car pour se préserver des courants d'air, elle avait soin de se protéger d'une écharpe.
Dans cette atmosphère souterraine, elle pouvait être Valentina ou Louise ou même Iris et du coup j'aurais pu être Bickle, le chauffeur de taxi en quête de rédemption.
Elle a rangé son portable, esquissé un sourire, transformant le quai en Riviera italienne. De face, son visage clair si parfaitement encadré inspirait la sincèrité, comme on montre la paume de sa main en un salut martial qui veut dire : je suis sans arme!
La rame est arrivée, et son vacarme et la foule ont emportés Iris.
Sur la quai d'en face, tout m'est apparu gris et hostile. J'ai relevé le col de mon trench et enfoncé ma tête dans les épaules, résigné à mon monde sans étoile...

Photo: Fredrik Lundén


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Quand Sharleen "pétait le feu"

2 Décembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Ca fait un bail maintenant. C'était en 89, quand elle apparait au milieu de sa bande de garçons, avec sa tête de rebelle. Ca me plaisait, ils avaient tous la même coupe de cheveux. Elle avait une voix qui "accroche" et le premier titre mettait les choses en place:
"I don't want a lover".
Il ne faudra pas longtemps pour que filles et garçons l'adoptent, chacun selon ses gouts.
Elle en joue.
Jusqu'à se travestir en Elvis dans le clip "Inner smile". Plutôt réussi.
Et comme par hasard, le titre fait partie de la bande originale du film "Bend it like Beckham" où la jeune Keira Knighley fait tourner la tête de bien de mes copines...
Et puis le temps passe, ô tempora, et Sharleen Spiteri quitte ses garçons, se métamorphose un peu, joue le glamour.
Me reste à moi le souvenir d'une jolie androgyne aux cheveux courts, une mèche balayant son regard...












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Un soucis masculin

1 Décembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Quand j'étais gamin, ça m'étonnait toujours d'entendre les femmes dans mon entourage, amies de mes parents ou copines de ma soeur déclarer dans une conversation: "Mes cheveux sont trop longs, il faut vraiment que j'aille chez le coiffeur!" ou encore " non je ne peux pas cet après midi, je dois aller me faire couper les cheveux".
Etonné et amusé. Je n'imaginais pas, à cette époque, qu'une femme puisse avoir un impératif de cet ordre. Je pensais tout bonnement que cela était  réservé aux hommes, qui eux, comme moi, se devaient d'avoir les cheveux courts et donc avaient une "obligation" dans ce domaine.
Ca parait ridicule, mais bon, on me pardonne hein, j'avais 12 ou 13 ans et je m'y connaissais encore bien moins en femme, si c'est possible, qu'aujourd'hui.
Ces femmes en général me fascinaient simplement par ce soucis tout masculin.
Je me rend compte aujourd'hui combien le "formatage" de l'époque avait fait de ravage chez moi. Puisque les filles c'est cheveux longs et les garçons cheveux courts, pourquoi diable ces femmes s'astreignent elles à des contraintes toutes masculines? Si leurs cheveux poussent un peu, ou même beaucoup, quelle importance? Personne ne devrait leur en faire le reproche...
Bon, aujourd'hui je vous rassure, ou pas, mais je peux comprendre que, quelque soit notre genre, on aime bien avoir une coupe de cheveux toujours nette et impeccable et que de ce point de vue là, 1/2 cm fait souvent une grande différence.
Je serai même devenu assez intansigeant en la matière...
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Une dose d'héroïne

30 Novembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Parfois des choses me reviennent en tête, le souvenir d'un événement ou l'image d'une personne qui m'a parue chère...Je l'ai dit, j'aime les héroïnes, les pionnières, les conquérantes. Quand on évoque ce sujet on pense souvent au début du siècle passé, ces femmes hardies qui s'aventuraient au volant de voitures automobiles, qui traversaient la Révolution d'Octobre dans le tourbillon de l'Histoire, qui chassaient les fauves en Afrique...
Pourtant, moins loin de nous et des images d'Epinal, il y avait parmi nous une femme étonnante, à la détermination tellement farouche qu'elle aurait pu séduire les grands idéologues du XXeme siècle.
Elle ne s'est jamais embarassée de fioritures, de frou-frou et de tout ces trucs de filles, si bien qu'elle aurait pu paraitre un peu "garçon manqué". Mais quand on est déterminée, le but à atteindre est plus important que la voie qui y mène.
Elle était déjà héroïque au commandes d'un avion de chasse. La première, la pionnière.
Sa véritable gloire l'attend, à 33 ans. Il s'appelle Gabriel. Il naitra prématurement à 5 mois et demi, quelques semaines avant que sa mère ne meurt.
Caroline AIGLE foudroyée par un cancer va refuser d'avorter pour garder quelques chances de survie. Déterminée comme toujours, elle va aller le plus loin possible pour donner ses chances à son fils qui va naitre. Un instinct de mère, un instinct de femme...

Gabriel et son grand frère vivent aujourd'hui dans le village où j'ai grandi, héritiers d'une héroïne du siècle.


Le wiki de Caroline AIGLE


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La rebelle

27 Novembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Ca l'a pris comme ça, d'un seul coup. Le trop-plein était atteint. L'envie était là, de tout balancer, de tout foutre en l'air. A 17 ans, toute cette vie gâchée, à ne rien faire, à vivre comme tout le monde alors que le monde est en train de mourir. La révolte, et pourquoi pas la révolution?
Mais elle...Elle n'était pas comme eux. On ne la mettrait pas dans le moule. Elle avait d'autres ambitions.
Elle s'est approché du miroir, les ciseaux à la main, elle a saisie les cheveux au dessus de son oreille et presque râgeusement elle l'a tranchée la mèche. Puis une autre, et encore une autre. Elle se sentait au fur et à mesure naitre à une nouvelle vie.
Le plus gros fait, elle est partie en claquant la porte, retrouver son amie. C'est elle qui l'a tondue, pour "rattraper" le massacre. Elle s'est trouvée belle, son amie aussi. Sa colère n'était pas passée, juste calmée. Le regard des autres ne lui fasait pas peur. Elle levait la tête, fièrement, provocante. Elle était différente....
Et puis l'amour a reprit le dessus


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Une petite récap'?

26 Novembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

En pensant à une certaine catalane, je me suis dit que ce serait pas mal de revoir quelques jolis portraits déjà vus ici, ou pas...en profitant de la musique...












                                                                                                

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La fille chez le coiffeur

25 Novembre 2009 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Ce matin je suis allé chez mon coiffeur. Vous allez me dire qu'il n'y a là rien d'extraordinaire pour un homme et pas de quoi faire un billet. Pourtant mon coiffeur, pour autant qu'il ne soit pas psychanaliste,  est capable d'un jugement sur les choses qui ne me laisse jamais totalement indifférent. Imaginez vous que parlant de Frida un jour, il m'a rétorqué que dans la plus part des cas, la psychanalise s'arrêtait lorsque le patient était ruiné...Et franchement, un coiffeur qui est capable d'illustrer sa pensée en citant JUNG, je me dis que c'est un homme de talent...
En pénétrant dans sa boutique, j'avais comme à chaque fois donc, révisé mes sujets d'actualité pour entretenir une conversation de haute volée. Et là, bonne surprise du jour, je découvre que parmi les clients me précédent, il y a une cliente. Jolie jeune femme blonde, coupe au carré, frange...Et puis, après m'être installé à la lecture de FHM comme il se doit, j'observe avec plus d'attention mon environnement direct. L'homme sur le fauteuil, environ 30 ans, oreilles piercées, tatouages nombreux et colorés termine sa coupe, rasée autour de la tête et cheveux longs dessus. La blonde ne le quitte pas des yeux et la discussion finit par me faire comprendre qu'elle accompagne simplement le tatoueur tatoué. D'ailleurs je remarque sur elle un discret monogramme derrière son oreille.
Résigné, je me suis replongé dans ma lecture. Et puis, le client quittant le fauteuil, au moment ou normalement le couple aurait du, bras dessus, bras dessous prendre la poudre d'escampette, voilà que la blonde s'installe dans le fauteuil...Soudain, pour peu qu'elle ait réussie à retenir vaguement mon attention, ma lecture m'est apparue tout à fait superflue. Voilà la belle affublée de la cape de nylon, explicant à mon figaro son besoin d'un petit coup de tondeuse. De fait, elle dégage un bras de dessous la cape et de sa main soulève les cheveux sur sa nuque. Il faudra peu de temps à l'artiste pour raser les cheveux de cette endroit avec sa tondeuse, faisant un propre dégradé. Dans son élan,il tira la frange avec son peigne et y glissa également la tondeuse, égalisant, un poil plus court, le rideau de cheveux blonds.
Tout cela ne prit qu'un instant, comme un service rendu et le couple finit par disparaitre, me laisant la place...Je me sentais l'âme d'un voyeur, mais décidais au contraire qu'il s'agissait là juste d'un petit bonheur, pour égayer  ma journée...
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