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Les Affranchies
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Un portrait de Charlie

12 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Portrait

Un portrait de Charlie

C'est sur Instagram que bien souvent on se croise, on s'intéresse et on se "suit". Et puis à force de se "suivre" eh bien on finit par s'écrire et on se reconnait, on bavarde et de fil en aiguille on finit par vraiment s'imaginer amis.

Ainsi je vous présente Charlie, anglaise qui vit dans le sud de l'Espagne, qui a bien voulu se prêter au jeu et tracer son portrait de Femme aux cheveux courts...

Un portrait de Charlie

My name is Charlie Moss! I'm 22 and have just recently relocated from the UK to sunny Spain. Since living here I've worked in a bar for two months and now I have just got a new job working for a Gaming Company based in Gibraltar! émoticône smile

When I was 15 I had my hair cut from quite a long length to a bob. A few months later I went on holiday with my best friend to Germany where I had it cut from a bob to really short and had it colored black and purple - which I loved! Since then, I've always kept it short as I think it suits my style a lot more than long hair does. I like the quirkiness of having short hair with crazy colours and all different styles you can do with it. My hair doesn't stay the same for very long! I get bored too quickly.

I've always had different hairdressers/barbers cut my hair and even at times have cut it myself! Although now I have started going to a brilliant Hairdresser near to where I live - she owns a salon called 'Mil Colores'. She tends to cut my hair approximately every three weeks.

Un portrait de CharlieUn portrait de Charlie

Ce qui pourrait, en substance, se traduire comme ça:

Je m'appelle Charlie Moss! J'ai 22 ans et j'ai tout récemment déménagé du Royaume Uni vers l'Espagne ensoleillée. Depuis que je vis ici j'ai travaillé 2 mois dans un bar et à présent je bosse pour une société de Jeux basée à Gibraltar.

A 15 ans mes cheveux qui étaient pas mal longs, ont été coupés au carré. Quelques mois plus tard j'ai été en vacances avec ma meilleure amie en Allemagne et là ma coupe au carré a été coupée en quelque chose de vraiment court et coloré en noir et violet, ce que j'ai adoré. Depuis ce temps là je les ai courts parce que je cela correspond davantage à mon style que les cheveux longs. J'aime paraitre excentrique avec les cheveux courts et les différentes colorations de folie que l'on peut faire. Mes cheveux ne restent jamais longtemps pareil. Je me lasse rapidement.

J'ai eu déjà plein de coiffeurs et de coiffeuses différents. Des fois même je me les coupe moi même. Mais à présent je vais chez une excellente coiffeuse qui possède le salon "Mil Colores" non loin de là où j'habite. Elle me coupe les cheveux environ toutes les 3 semaines.

Je voudrais dire un grand merci à Charlie et si vous désirez la suivre vous aussi, c'est par là

Charlie Moss

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Looking sharp!

11 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Looking sharp!

Cela a peut être été longtemps une maniaquerie de mec. Ça ne l'est plus!

Attention! Je ne parle pas de coquetterie. Je sais bien que les femmes dans ce domaine aussi, surpassent largement les hommes. Non je parle de ce souci extrême du détail lorsqu'on a les cheveux très courts, cette façon d'être agacé par quelques millimètres en trop, cette acuité à remarquer les volumes, le rebondi d'une mèche relevée sur le front, la netteté d'un tour d'oreille et la propreté d'une nuque... Voyez, tout ça, avant, c'était un truc de mec. Eh bien c'est fini.

Aujourd'hui, il y a parmi les femmes aux cheveux courts que je connais, une forte proportion qui serait aussi maniaque que moi vis à vis de sa coupe de cheveux. Et sincèrement ça ne me déplait pas, considérant qu'il s'agit moins d'un trouble obsessionnel compulsif que d'une simple et de bon aloi, estime de soi.

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Qu'est-ce que c'est que ce genre?

10 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Qu'est-ce que c'est que ce genre?

Il faut parfois faire face à des raisonnements qui semblent archaïques et être capable de pédagogie pour faire comprendre "aux gens" qu'une façon de s'habiller ou une coupe de cheveux ne définit pas un "genre". Parce qu'en plus, il faut interpréter les mots qui dans la bouche de certain(e)s n'ont pas toujours la même signification que dans le Larousse. Bref! Ce n'est pas la première fois que je suis contraint de corriger les propos de ma concierge qui a tôt fait de catégoriser tout ce qui bouge autour d'elle.

Ainsi, une jeune femme, en pantalon qui porte les cheveux coupés très courts est pour elle, forcément homosexuelle. Evidemment, cette classification à l'emporte-pièce me semble intolérable. Il me faut donc, par seul souci pédagogique, indiquer à la commère que ce n'est pas un jugement très sérieux que celui qui se base sur les apparences et que s'imaginer que toutes les lesbiennes ont les cheveux courts et se promènent en jean et à peu près aussi fondé que de dire que tous les hommes à moustache sont plombiers et s'appelle Mario ... Mais bon, passons.

Et puis quoi! Je ne vois pas tellement ce que l'orientation sexuelle d'une personne vient faire là dedans, ni quel "genre" cela peut bien donner en fait.

Maintenant, dire que les cheveux courts ( oui bon, très courts, si on veut ) donnent un genre à la personne qui aime ça, c'est pas faux, mais ce n'est pas suffisant. Ça donne de l'allure, un style, ça dénote un caractère, ça impressionne peut être, mais ça ne fait pas "genre" comme ça tout court, d'autant que je sens bien qu'elle veut dire "mauvais genre". Et "mauvais genre" dans son esprit, ça veut dire lesbienne, ce qui n'est pas loin du suppôt de Satan, même si, la pauvre, n'a rien à craindre ( ni à espérer ) de ce côté là...

Alors, sans cesse, telle Pénélope, je remet sur le métier ma toile et je tisse, je tisse, pour faire un sort au "mauvais genre".

Photo: Arianna London par Daniele de Angelis

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Cette improbable envie

9 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés, #Tendresses

Cette improbable envie

Il y avait un petit moment qu'elle n'avait plus songé à cela...

Et puis là, soudainement, cette fille apparaissait devant elle dans la rue, sortie de nulle part, l'allure légère, la robe courte, collant noirs,"Doc" aux pieds, son grand sac pendu à l'épaule... et ce crâne complètement tondu qui faisait naître dans son estomac cette sensation bizarre, à la fois plaisante et désagréable.

Elle ne parvenait plus à détacher son regard de cette nuque étroite, distinguant sous le velours des cheveux ras, les formes ombrées de ce crâne parfait. Elle en était presque gênée, elle avait peur que la fille se retourne, sentant sur elle toute cette attention. Mais impossible de la quitter des yeux tellement il y avait de l'admiration, de l'envie, de la jalousie qui alimentaient son esprit à ce moment.

Visiblement la fille sortait de chez le coiffeur, trahie par la peau claire de sa nuque, là où auparavant les cheveux masquaient les rayons du soleil. Un tatouage, simple et énigmatique soulignait l'endroit et la fille ne pouvait pas résister au plaisir de caresser sa tête, savourant cette nouvelle sensation, semblant en route vers une nouvelle vie.

Et elle, elle se mordait la lèvre, éperdue d'envie et submergée d'indécision. Cette fille devant elle lui montrait une force tranquille, un courage ordinaire, la simplicité d'un acte presque anodin tellement cette allure lui allait naturellement. Elle ne savait même pas pourquoi un jour cette idée lui était venue à l'esprit, mais souvent et régulièrement elle y pensait. Elle avait les cheveux courts, simplement courts, sans excentricité, mais elle rêvait d'avoir le courage, un jour, de les raser pour être absolument vraie et se débarrasser de l'image que les autres voulaient avoir d'elle. Mais elle avait bien trop peur. Sans vraiment savoir mesurer cette peur et s'imaginant qu'elle en rirait peut être le jour où elle le ferait. Pourtant elle restait là, engluée dans son indécision...

Pas comme cette fille qui marchait d'un pas léger devant elle dans la rue et qui semblait tellement libre.

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Dans tes cheveux

8 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Dans tes cheveux

Tant de choses se reflètent dans ta chevelure d'or quand le soleil y plonge ses rayons et l'illumine comme un sourire sur ton visage. Sur ta nuque, chaque courant, chaque épi parle de toi. Les cheveux y sont si courts qu'ils expriment toute la force de ton caractère et une douceur d'enfant à la pointe de cette délicieuse accolade que dessine l'implantation. Lorsque tu y glisses tes doigts fins, lissant le mouvement naturel ou cherchant à le bouleverser, sans jamais y parvenir, quand tu tentes de les saisir toujours là où ils sont le plus court, pour juger s'ils méritent à nouveau d'être coupés ou quand, lascive, tu laisses ta main caresser la peau tendre jusqu'à l'orée de la toison.

Parfois... souvent, d'un geste presque rapide, une main vient secouer la tignasse, chahutant la coiffure, imposant un adorable désordre aux mèches plus longues qui lentement retombent harmonieusement. C'est ta façon de ne pas être conforme, de ne pas te soumettre, de faire croire que tu te moques de ton image.

Pourtant tu as presque hâte, quand vient le moment, de les tailler, juste ce qu'il convient pour pouvoir encore agiter les longues mèches et caresser la nuque rasée... Pas plus, pas moins... Espérer les baisers de ton amour sur la peau délicate mise à nue, là, juste au creux de la colonne de chair, où la pointe de tes cheveux re-dessinée, indique l'endroit.

Photo: Kyle from Switch Teams

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De cuir et d'acier

6 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

De cuir et d'acier

Il n'y a surement pas d'époque plus propice que d'autre pour ça. Je crois plutôt que cela a toujours existé, à travers les âges.

Mais il est illusoire d'imaginer que les guerrières dans leurs époques respectives n'aient pas adopté les usages, les codes et les impératifs des hommes qui le plus souvent et en plus grand nombre, se livraient à ce mode vie.

Avant tout parce qu'il fallait souvent, à ces femmes, l'audace de faire un métier d'homme qui leur était interdit et donc dissimuler leur vraie nature. Ainsi, imaginer qu'au Moyen Âge, les femmes en armes, comme Jeanne d'Arc, puissent avoir l'image pieuse que l'Eglise a longtemps véhiculée, d'une femme, même pucelle, qui aurait une armure "moulée" et une chevelure luxuriante, même sagement peignée, c'est un peu faire preuve d'une grande naïveté.

Non, qu'on se le dise une bonne fois pour toute, Jeanne, comme toutes les guerrières de son époque avait les cheveux coupés "à l'écuelle", bien dégagé autour des oreilles, même si pour elle, l'identité sexuelle n'était pas un soucis.

Ce qui est paradoxal, c'est qu'à notre époque moderne, les femmes sont parfaitement autorisées, depuis longtemps, à tenir un rôle dans les armées, mais on tolère mal qu'elles cherchent à s'assimiler à des guerrières en adoptant à leur tour les codes et les pratiques en usage...

Ainsi, femme d'aujourd'hui, tu seras mieux appréciée avec ta forte poitrine et ton petit chignon ridicule, ce qui permettra à la patriarcale hiérarchie de ne pas te confondre bêtement avec un soldat!

Dieu merci, les acteurs des jeux de rôle "Grandeur Nature" peuvent, eux, s'affranchir de ces contingences bassement sexistes...

Photo: AMY Photographie avec Sara Erdjka

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Lily was here

5 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés, #Nouvelles et petites histoires

Lily was here

Il me semblait bien qu'elle attendait, quelque chose ou quelqu'un... Un soleil pâle éclairait son visage grave, le regard dans le vague.

De la poche de son trench elle a sorti une cigarette un peu biscornue et l'a collée entre ses lèvres, sans l'allumer. Je ne voyais rien d'étrange dans cette silhouette, pourtant le vêtement était masculin, l'imper militaire, presque autant que la coupe de cheveux, les traits ambigus, sans maquillage, mais je n'ai pas pensé un seul instant qu'elle ne soit pas une femme. Pour tout dire je la trouvais belle même...

Finalement elle a chassé la mèche sur son visage et elle a allumé la cigarette. Des effluves du tabac blond sont parvenues jusqu'à moi. Il y avait beaucoup de force, d'énergie qui se dégageaient malgré son attitude passive et si je cherchais à l'imaginer en robe légère avec les cheveux longs... je n'y parvenais pas.

Un coup de vent parfois ramenait se cheveux à travers le visage, mais cela la laissait indifférente... Comme j'étais là, à l'observer, mon imagination s'est mise à galoper. Elle pouvait être flic ou détective, préoccupée par une sordide affaire... agent secret attendant son contact, je me suis dit qu'elle avait peut être son autre main crispée sur la crosse d'un revolver dans la poche de son Mack...

Et puis subitement, l'atmosphère a changé, la rue s'est agitée. D'une pichenette elle a jeté sa cigarette dans le caniveau et son regard semblait scruter la foule... Une sonnerie puis une grande rumeur, aigue, joyeuse, enfantine... Elle a levé la main comme pour faire signe, a crié "Lily" et une petite fille avec son cartable sur le dos est venue se jeter dans ses bras... Et puis elles sont parties, se tenant par la main, douces, épanouies et heureuses.

 

Photo: Ryan Plett

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Les "Parisiennes"

4 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés, #Portrait

Les "Parisiennes"

Elles ne sont pas parisiennes, bien sûr, comme la plupart des parisiennes d'ailleurs. Je les appelle ainsi parce qu'elles sont l'une et l'autre étudiantes là bas.

Mais par chance, l'une d'elle a des racines non loin d'ici... Je les ai rencontrées en mai dernier, joli couple androgyne, la curiosité nous a poussé l'un vers les autres. Elles étaient fans du blog et moi toujours passionné de rencontres. Brève rencontre, juste le temps de faire un peu connaissance et de se promettre de se retrouver cet été... Ce fut hier!

Morgane et Auriane, lectrices assidues et fan du blog, ne pouvaient pas passer à Montpellier sans aller voir Régine, LA coiffeuse des Femmes aux cheveux courts...

Les "Parisiennes"Les "Parisiennes"

C'était agréable à voir, cette complicité entre les deux jeunes femmes. J'avais le sentiment qu'elles se connaissaient depuis toujours.

Morgane, la plus petite, la plus fine, la plus féminine... la plus expansive aussi, toujours enthousiaste, percée, tatouée mais pourtant avec un léger voile de fragilité auquel il ne faudrait surtout pas se fier.

Auriane, la plus grande, la plus jeune, la plus "tomboy" des deux, la plus réservée aussi, pleine de détermination, accrochée à ses rêves qui, elle le sait, seront des réalités.

Les "Parisiennes"

Régine comme toujours a su traduire leur envie de cheveux courts, de dégradés et de nuque tondue...

C'était une première et j'ai perçu, à voir leur jolie mine réjouie, que cette coupe faisait leur bonheur, comme une potion magique, redonnait de l'intensité à leur feu intérieur.

La tête légère et le sourire aux lèvres, nous nous sommes retrouvés à l'ombre d'une terrasse pour boire un verre et parler un peu, de la vie, de l'amour... et des femmes aux cheveux courts.

Les "Parisiennes"

Merci à

Morgane et à Auriane

Photos: ©jeaneg

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Comme un coup de théâtre

2 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Comme un coup de théâtre

Un coup de théâtre est un événement imprévu (pour le spectateur et, parfois, certains personnages), survenant au cours d’une pièce de théâtre. ( wikipedia )

Côtoyer Eléa c'est toujours un plaisir.

Depuis notre première rencontre je savais que j'avais affaire à une jeune femme surprenante, une intelligence aigüe, une belle maturité cachée sous une allure de mignon tomboy, mi Peter Pan, mi Petit Prince, sillonnant les rues de la ville sur son longboard.

Aujourd'hui, après le déjeuner ( végétarien ), elle avait décidé d'une visite chez Régine, la coiffeuse des Femmes Aux Cheveux Courts, histoire de rafraichir un peu sa coupe, d'avoir quelque chose de plus nette et faire quelques photos pour un nouvel article...

Presque une routine sur ce blog...

Comme toujours les deux jeunes femmes dialoguent d'abord, cherchent à cerner l'envie d'Eléa, font connaissance...

Eléa a évoqué les côtés dégradés, la nuque bien dégagée... mais presque sans conviction. En réalité elle attache peu d'importance à sa coiffure. Elle m'a même dit plusieurs fois qu'elle envisageait de se tondre... un jour.

Au fur et à mesure que le rasoir effile, que les ciseaux claquent et que la tondeuse vibre, se dessine une jolie tête de "little boy ready to back to school"

Et puis, sans doute avait-elle révélé à la coiffeuse cette idée qui lui trottait dans la tête , les voici qui parlent à nouveau de tonte... Eléa a les joues qui rosissent un peu, Régine raconte son expérience, le jour de ses 40 ans. Et c'est comme une sorte feu de paille. Tout le monde dans le petit salon y va de son compliment, assurant que si elle le faisait elle serait sans aucun doute la plus jolie des tondues.

Comme un coup de théâtre

Coup de théâtre!

Alors que la coupe est presque terminée, Eléa croise le regard confiant de Régine, sourit et lâche: "Ok! On le fait"

Alors, comme pour couper court à toute tergiversation, rapidement, la tondeuse de Régine sillonne le crâne d'Eléa, le sommet, puis le front, là où se révèle vraiment la tête nue, où le visage s'éclaire et tout apparait sous un jour authentique.

Le regard d'Eléa s'agrandit, elle semble à la recherche d'elle même à travers le miroir, elle sourit pendant que la tondeuse passe et repasse sur son crâne de velours. Enfin libérée, la jeune femme s'approche du miroir, passe la main sur sa tête, éprouve la douceur de cette nouvelle sensation... Tout le monde voudrait applaudir.

Comme un coup de théâtre

Autant le dire, je ne suis pas toujours fan des plans radicaux, des mesures extrêmes ni des coupes de cheveux qui n'en sont plus. Mais je connais certaines personnes qui pourraient damner plus d'un Bénédictin tellement cette "boule à zéro" les rend exceptionnelles. Bienvenue parmi celles-là Eléa.

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Acharnées

1 Septembre 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Acharnées

Oh je ne cherche pas à me dédouaner en tentant de faire croire que ce sont les femmes elles mêmes qui souvent se montrent plus acharnées à entretenir leurs cheveux courts. C'est un fait, c'est la réalité, j'en connais personnellement. Oui j'en connais qui de semaine en semaine n'attendent que le rendez vous libérateur, réparateur, celui qui va redonner à leur silhouette cette allure triomphante, simplement avec quelques coups de ciseaux ou quelques passages de tondeuse...

C'est comment dire.... Une accoutumance, un besoin ou plutôt non, une sorte de répulsion à sentir les cheveux à peine longs, toucher le bord supérieur des oreilles, une gène à la vue d'une masse plus importante que de coutume sur le sommet, à ne plus sentir le col du chemisier caresser la nuque. Cela semble pathologique, vous pourriez dire que c'est moi, avec ma dilection, qui prend mes désirs pour des réalités. Il n'en est rien.

Les cheveux courts provoquent ce genre d'addiction incompréhensible pour celles qui ne les pratiquent pas. Tout comme moi, enfant, quand je ne comprenais pas qu'une femme puisse affirmer qu'elle DEVAIT aller chez le coiffeur parce qu'elle sentait ses cheveux trop longs. Comme si dans mon esprit c'était pour elle un accessoire, une futilité qui n'imposait aucune obligation.

Dieu merci je sais depuis à quel point toutes ces choses sont fondamentales au contraire.

Photo: Zara

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