Aux âmes bien nées - Un portrait d'Alice
Elles ne sont pas si nombreuses à avoir cette densité de vie. A 23 ans, Alice est étudiante, mais auparavant elle a été élève Sous-Officier, a fait plein de petits boulots et a écrit deux livres qui ont rencontrés un certain succès. Le tout premier, "Coupable d'être", est un roman thérapeutique où elle va raconter comment sa vie a changé du jour où elle a dévoilé son homosexualité.
La réalité c'est qu'Alice a toujours voulu être un garçon, enfance de tomboy, puis adolescence à cheveux longs, histoire de "masquer" ce côté masculin qui domine sa personnalité, jusqu'à ce soir de fin d'année 2013 où elle fait ratiboiser sa frange et ses longs cheveux pour renaître le lendemain devant ses camarades de lycée, telle qu'elle a toujours voulu être.
Ces cheveux courts, c'est comme une libération, un soulagement. Et personne ne s'en offusque tellement on comprend qu'elle est enfin elle même avec cette coupe. Plus encore, Alice acquiert une confiance qui va l'aider à surmonter encore bien des épreuves.
Le Bac en poche, elle s'oriente vers le Droit. Les études lui plaisent mais la fac est un monde qu'elle ne comprend pas. Elle décide alors de se lancer dans ce qui l'a toujours fascinée. Ce sera l'Armée et l'Ecole Nationale des Sous Officiers d'Active. Pour l'occasion elle se tond les cheveux et n'oublie pas d'emporter sa tondeuse qui lui servira tout au long de cette période militaire.
Quelques mois oui, seulement et hélas pour elle, car une vieille infection déjà soignée réapparait et la rend inapte à servir. Un crève-cœur.
Cependant, depuis qu'elle a 17 ans, Alice écrit et en particulier son histoire, qui prend une allure de roman mais qui raconte tous les tourments que peut rencontrer une jeune fille découvrant son homosexualité et qui a du mal à accepter cette "différence". Sur la lancée elle publie un second roman, premier tome de ce qu'elle envisage être une saga
A 23 ans Alice a fait déjà un sacré bout de chemin et pas des plus faciles. Pourtant si on lui dit qu'elle doit avoir sacrément confiance en elle, elle répond qu'il ne s'agit que d'apparence... Une apparence qu'elle soigne, toutes les 3 semaines en rendant visite à son coiffeur, qui lui taille les cheveux en brosse, comme elle aime.
Alice Reynaud, une autrice à découvrir
L'abolition du genre
Les exemples ne manquent pas et chaque jour un peu plus, de ces filles au visage angélique, aux sourcils épais et aux cheveux rasés. Mais pas bêtement tondus, non. Au contraire, la coupe sophistiquée, le dégradé parfaitement fondu, le tour d'oreille et la nuque bien rasés, le reste coiffé d'une raie parfaitement droite et la mèche relevée sur le front.
Mais le plus remarquable dans tout cela, c'est que l'on rencontre les mêmes caractéristiques chez les garçons du même âge.
Et l'effet que cela produit, n'est pas le même que lorsque ( et cela a toujours existé ) les garçons laissent pousser leurs cheveux longs au point que la société qui a toujours eu besoin de catégoriser les gens, les traitait de "filles". Cependant lorsque l'inverse se produisait, certes on parlait de "garçons manqués", mais ont attribuait finalement aux filles qui coupaient leurs cheveux courts, tout un tas de qualités et de valeurs masculines, ce qui dans une société patriarcale vous place juste à l'égal de l'autre.
Il semble au contraire qu'aujourd'hui ce mimétisme soit aussi bien engendré par les deux sexes. Qui du garçon ou de la fille a choisi le premier d'avoir la nuque rasée? Soudain ce style revendiqué aussi bien par l'un que l'autre abolie la notion de l'apparence du genre. Bijoux, vêtements et coupe de cheveux sont totalement partagés.
Ce qui, mais celleux qui ont l'habitude de me lire le savent, à mes yeux nivelle les différences et rend femmes et hommes bien plus égaux... en tout.
Ce que je crois
Certain.e.s diront ne croire que ce qu'ils ou elles voient et voyant une jeune femme à la nuque rasée, croiront pouvoir affirmer tout un tas de choses qui finalement ne sont que le fruit de fantasmes et de préjugés. Sans chercher à aller au-delà de leurs certitudes, ils ou elles vont alors catégoriser, ranger, classer, trancher, condamner et cimenter un peu plus ces idées toutes faites qui conviennent tant aux esprits faibles et étroits.
Il y a pourtant, chez ces femmes à la chevelure taillée court, plus de subtilité et de puissance que chez bien d'autres qui restent blotties dans la conformité d'une féminité construite de toutes pièces par des hommes rigoureux et intolérants. Il y a la liberté! Non pas qu'il faudrait absolument avoir les cheveux courts pour faire preuve d'audace, être libre ou se sentir forte, mais ce que j'admire en ces féminités "différentes", c'est une forme de courage naturel, le goût inné de ne pas se conformer à l'image attendue, cette malice à éviter les convenances. Une femme qui exprime plus qu'une autre sa part de masculin n'en est pas moins femme.
Quant à moi, ce que je crois, c'est que je suis plus proche de ces femmes aux cheveux courts, de leur esprit, de leur confiance et leur façon d'être que des autres. Que j'admire ce qu'elles sont, jusque dans leur envie d'avoir la nuque bien rasée et leur impatience à retrouver cette fraîcheur, cette allure qui leur gonfle le moral et affirme la confiance qu'elles ont en elles mêmes.
Et rien d'autre.
Le mystère Androgyne
Il a suffit d'ouvrir la chemise, de dévoiler l'exquise dentelle enveloppant ce sein juvénile, pour révéler le troublant mystère de l'androgyne. Jusque là, le corps enfermé, boutonné, était celui d'un éphèbe, un être au visage délicat, aux yeux tendres, à la blondeur à peine visible tellement le cheveux était court. Cela seyait aux épaules un peu droites comme au cou charpenté. Cette nuque si bien rasée élançait la silhouette et si le doute persistait on pouvait malgré tout imaginer un garçon à la beauté du diable. Et ce trouble délicieux, exonéré du genre, donnait l'envie d'aimer sans chercher à savoir, juste pour s'approcher et voir chaque détail plus près.
On hésite à lancer un pronom, il ou elle, cela serait indécent tant l'ignorance est grande...
Et puis la chemise s'ouvre, à peine, le visage se détourne vers l'obscurité, laissant le regard se poser sur le bustier de dentelles. Que dire, que penser dans cet instant où se mêlent harmonieusement les genres? Elle est donc femme et ses cheveux si courts n'ont subitement plus rien de masculin, prenant au contraire la valeur d'un merveilleux révélateur.
Le portrait préféré
A priori ça pourrait sembler peu flatteur. Dire d'une personne que le portrait que l'on préfère d'elle est la vue de son dos... Mais celles et ceux qui me connaissent et qui fréquentent les pages de ce blog comprennent bien mon intention. Toutes celles qui sont apparues dans ces articles, aussi loin que je m'en souvienne, sont pour moi des amies, on l'on été, peu importe si cela n'est pas réciproque au même degré, certaines sont encore virtuelles, à cause, du temps, des événements, de la distance... Mais j'ai plaisir à connaître toutes ces femmes que j'admire pour leur style, leur mode de vie, leur caractère, tout ce qu'elles savent exprimer.
Evidemment leur coupe de cheveux est essentielle. Elle fait partie de leur personnalité, révèle leur humeur, affirme leur statut. Et finalement, je me suis rendu compte que souvent leur côté pile est aussi expressif que leur côté face.
La période de confinement l'a montré, l'absence de coiffeur a été cruellement ressentie par toutes celles qui ont les cheveux courts et cette situation a semblé être un élément critique de la "privation de liberté" que nous imposait la pandémie. A juste titre.
Certaines, n'y tenant plus, se sont fait "justice" elles mêmes. Armées de leur seul courage et fortes du visionnage de quelques tutos, elles ont coiffé, taillé, tondu pour ne pas être des victimes ou s'en remettre à la réapparition de leur coiffeur à une date incertaine. L'occasion était trop belle après tout! Et pourquoi ne pas y aller à fond, totalement, radicalement? Il y a eu ce frisson, cette angoisse, ce trac et finalement cette petite jouissance, cette fierté, ce plaisir étrange et délicieux d'avoir fait quelque chose dont on a souvent rêvé mais qui semblait tellement déraisonnable. Les résultats n'ont pas toujours été ceux espérés, quelques bonnets sont venus au secours de certaines, en attendant les gestes experts de leur coiffeur, mais il faut l'avouer, la plupart de ces audacieuses sont parvenues à leur fins, tour d'oreille bien net et nuque fraiche, ou même boule à zéro parfaitement esthétique. De vraies révélations!
Et c'est ainsi que la vue de dos, à chaque fois me réjouit et je devine, si la nuque est fraichement rasée, que le visage est souriant et l'humeur au beau fixe.
Être ou ne pas être...?
C'est une drôle de période que nous traversons là. Soudain beaucoup se rendent compte à quel point le coiffeur tenait une place importante dans leur routine. Mais je dis "tenait", parce que plus le temps passe et plus cette absence risque d'être supplantée. Si les femmes aux cheveux courts ont toujours été à mes yeux des femmes d'exception, de force et de courage, certaines vont faire preuve de la plus belle résilience, attendant sagement d'avoir à nouveau accès au fauteuil de leur figaro, mais d'autres, plus radicales, plus intransigeantes, s'apprêtent à suppléer au manque, dans un geste extrême. Si elles ne peuvent pas avoir une coupe de cheveux à leur goût, alors autant ne plus avoir de cheveux.
Et donc, apparaissent aujourd'hui les plus audacieuses, fraîchement tondues, apprivoisant leur nouvelle tête et faisant cette découverte que, finalement cela leur convient parfaitement. Alors il se pourrait, si l'opération vient à se renouveler, une fois encore, puis deux peut être, que l'habitude naisse et qu'elles s'en remettent dorénavant à leur compagne ou compagnon ou à elle même pour, au plaisir et d'un coup de tondeuse à chaque fois plus expert, se passer définitivement de leur coiffeur.
Mais bon, pas de quoi mettre en péril la profession, parce que finalement, ces femmes aux cheveux courts connaissent aussi le plaisir qu'il peut y avoir, après avoir tenté plusieurs mois durant, de retrouver leurs mèches d'adolescentes, à sentir de nouveau sur leur nuque, la caresse habile d'une tondeuse professionnelle.
Confinement
C'est comme un écho à l'article précédent, une suite attendue...
Un jour de plus, confiné à la maison. Violaine et Louis tournent un peu en rond. Violaine s'agace de l'absence de coiffeur, des cheveux qui poussent dans sa nuque. Râler ça fait du bien. Louis a une idée: " Profitons en pour nous raser la tête..." La petite phrase, presque anodine, est comme un détonateur. Ben oui après tout... Depuis le temps que ça trotte dans la tête cette idée. C'est l'occasion ou jamais, de toute façon on est là, coincés à la maison, sans risque d'être confronté immédiatement au regard des autres...
Alors c'est parti! Salle de bain, tondeuse. Le sabot préservera au moins 20mm, pas question non plus d'être "rasée". L'expérience est excitante, à la fois terrible et ludique. Elle a tellement lu de ces témoignages de celles qui ont osé. Est-ce qu'elle aussi ressentira toutes ces sensations? Après avoir tondu son compagnon, c'est à elle d'y passer. Violaine est une femme aux cheveux courts, depuis longtemps. Elle connait ce besoin d'avoir toujours la nuque bien nette, ce regain de confiance que confère chaque passage chez sa coiffeuse, une perle qui n'a pas peur de couper ses cheveux très courts, juste comme elle aime.
Mais là c'est différent, c'est presque brutal. Plus personne n'est habitué à tant de radicalité. Pour la première fois, le sabot glisse à même le crâne et dégage le front. C'est là toute la différence. Auparavant il y avait toujours ces grandes mèches un peu ondulées qui pouvaient masquer le visage. Cette fois plus de masque, plus de paravant... C'est troublant.
Voilà, c'est fait... C'est tout? Rien de plus? Violaine n'est pas sure. Elle a du mal à se reconnaitre. Finalement ce n'est que ça. Elle se trouve ... plus âgée ou alors une allure de petit garçon... Tout n'est que paradoxe.
Pourtant en y regardant bien, ce visage harmonieux, ces yeux clairs et ce front large... On retrouve à la fois Mia Farrow et Jean Seberg dans toute leur éclatante féminité, l'une fragile, diabolique et tourmentée l'autre guerrière archangélique.
Ce qui est bien avec le confinement, c'est que l'image de cette transformation est totalement maitrisée. Pas de regard importun, pas d'avis indésirable, elle peut diffuser sa nouvelle tête judicieusement. Les parents? Bof, le résultat n'est pas enthousiasmant. Normal, question de génération sans doute. Les ami.e.s? Déjà plus encourageant. La coiffeuse? Alors là oui! Mais l'essentiel bien sûr est ailleurs. L'essentiel est de se retrouver, se reconnaître, s'accepter et pour cela elle voit dans le regard de Louis tout ce qui lui faut pour la rassurer.
Et on se dit que tout compte fait, c'est bien le confinement qui nous permet de faire ce genre d'expérience, tranquille, sans le parasitage autour, en choisissant à qui on diffuse la nouvelle et en ayant tout le temps nécessaire pour s'apprivoiser soi même... Juste avant de s'enhardir davantage.
Photos: Violaine P.
Le vie sans coiffeur
La vie est ainsi faite, qu'un événement extraordinaire parvient à bouleverser même les choses auxquelles on avait pas pensé. Ce genre de choses qui semblaient immuables, intangibles, qui paraissaient couler de source... Ainsi la pandémie qui ravage le monde oblige à prendre des mesures pour limiter les contacts entre humains au strict nécessaire. Or il apparait que le coiffeur ne fait pas partie de ces gens dont on a besoin pour vivre et d'un seul coup d'un seul, voilà les salons qui ferment, tous, sans exception.
Alors au début on ne fait pas trop gaffe, mais très rapidement on réalise que la coupe mensuelle va passer à l'as, que très bientôt la tête qu'on a va devenir insupportable à chaque coup d'œil dans le miroir et que jamais, jamais on a envisagé ce cas où on ne puisse plus se faire couper les cheveux.
Et puis la résistance s'organise. Certaines, privilégiées, partagent leur vie avec celui ou celle qui leur coupe les cheveux habituellement et pour celles là, se concrétise ce sentiment de privilège justement, cette chance est mesurée subitement et le plaisir qu'elles en retirent est nouveau. En parlant de plaisir, d'autres découvrent ou pratiquent celui de couper les cheveux des autres. Celles qui hésitaient à confier à leur ami.e la tâche essentielle de s'occuper de leur coupe de cheveux, vu les circonstances, se laissent aller sous la tondeuse amateure. Le huis-clos du confinement auquel chacune est contrainte fait tomber la crainte de se confronter aux regards des autres...
Enfin il y a celles qui le faisaient déjà un peu, ou qui pensaient le faire un jour et qui de fait se retrouvent au pied du mur. Cette fois c'est une nécessité. La tondeuse est là qui attend, il faut y aller!
Les plus déterminées, ou les moins expertes se disent que c'est l'occasion de cette tonte radicale à laquelle elles pensent depuis longtemps. Les autres mettent du soin à tenter de reproduire la coupe habituelle qui leur va et qui leur donne l'assurance d'être irrésistible. On joue avec les sabots de tailles différentes, on essaie avec le peigne, on y va petit à petit en jouant avec les miroirs, on retrouve sa couleur naturelle une fois taillées les extrémités encore colorées. Quelque fois on s'enhardi à tenter un peu plus court, effacer davantage les pattes, raser plus haut la nuque... Un rien d'adresse, un peu de talent et après bien des efforts le résultat les gonfle d'orgueil et de satisfaction...
Assurément il y aura un avant et un après la crise. La très grande majorité aura patienté, à coup de barrettes et de chouchous, de foulards et de bonnets et retrouvera avec bonheur les mains expertes de leurs coiffeuses/eurs. Mais d'autres auront découvert le moyen de s'en passer, ou le plaisir de les remplacer, de temps en temps...
A tous les coins de rue
Ce ne serait pas autre chose, finalement, la largesse d'esprit. Juste admettre que ce que l'on prenait pour naturel auparavant, ne l'est pas forcément dorénavant. Être suffisamment réceptif pour comprendre les changements et imaginer que parfois ce qui choque les générations plus anciennes, n'est rien d'autre qu'une certitude pour les plus récentes. Vingt ans en arrière ( une génération ) cette jeune femme dans cet "uniforme" non-genré, chaussures basses, pantalon à pinces s'arrêtant 10cm au dessus de la cheville, polo et cheveux ras serait, au mieux, passée pour une excentrique. Aujourd'hui cela semble plus "banal", encore qu'il faille toujours une gymnastique intellectuelle pour ne pas tomber dans le piège du questionnement qui vient à l'esprit pour "ranger" cette personne dans une catégorie ou une autre. " T'es un garçon ou une fille?" est sans doute la question à la fois la plus stupide et la plus blessante et en même temps peut être la plus légitime pour celles et ceux qui ont grandi dans une société où pratiquement dès la naissance on cherche à distinguer un genre d'un autre
Les cheveux toujours plus que l'habit sont déclencheurs des ces questionnements cruels et idiots. Alors parfois pour paraitre moins stupide on va faire diversion avec autant d'erreurs de langage et ainsi qualifier les cheveux courts "d'androgyne" ou de "tomboy", comme si toutes celles qui ont les cheveux très courts ne pouvaient pas être qualifiées différemment. Consternant avouons le...
Mais si de nos jours on trouve ces jeunes femmes à tous nos coins de rue, le seuil n'est pourtant pas encore franchi. Les générations qui leur succéderont le feront peut être, à condition qu'elles mêmes ne renoncent pas à ce travail de dé-construction et abandonnent leurs cheveux et leurs pantalons "trop" courts
Les temps changent... Ah non pas tant que ça
On va me dire qu'à force de tout voir à travers le prisme des cheveux courts, je fini par prendre mes désirs pour des réalités... et c'est bien possible. Mais après tout, cela vaut peut être la peine de noter, quand on le voit, ce qui va dans notre bon sens à nous. Ainsi, j'ai l'impression, mais peut être me trompe-je, encore une fois, que les héroïnes sont moins "sexualisées", dans les films, les séries, les illustrations, les jeux vidéos... Les nuances sont subtiles, bien sûr, mais j'ai l'impression qu'on préfère mettre l'accent sur un côté "badass", plutôt que sur le côté "bonasse"
En tout cas moi je veux le croire, même si je sais bien tout au fond de l'intérieur de moi qu'il faudra toujours pour attirer le plus grand nombre, dessiner des femmes aux formes "généreuses" et à la chevelure opulente. Mais c'est un début. Peut être certaines productions ont noté qu'il fallait mettre l'accent sur le fitness, l'allure, l'authenticité et le pragmatisme pour avoir des personnages féminins crédibles. Hein? Peut être? Enfin j'ai le droit d'y croire...