Frida joue avec mes nerfs

Ma Psy- Was? La jantelle?
Moi- Oui bon ne cherchez pas, c'est non...
Ma Psy- Maizzzz allons ne zoyez bas zi zouzebdiple. Ahaahahahaha... Che ne foulais bas fous infider à oune bardouze.
Moi- Ah bon?
Ma Psy- Mais non foyons fous ny benzez bas...
Moi- Oh ben quand même... Ne soyez pas désobligeante hein?
Ma Psy- Ekoudez moi, fous zete un homme bartigulier. Ch'ai tékoufert afec fous ein zenzualidé doude bartigulière liée à la jefelure et zela me blait peaukoub. Bar cheu, ch'ai clizé à l'oreille te mein liebe ke che foudrais kelle koupe ses jefeux et zela au kours te nos épats...et zela a brofogué ein joze édranche, audant jez elle que jez moi. Ein ekzidazion énoooorme. Tepuis que che me koupe les jefeux drès kourts elle atore za et moi auzi che tois tire. Les zenzazions dakdiles zont télizieuces...
Moi- Oui bon Dok, je sais bien tout ça, vous prêchez un converti...
Ma Psy- Eh pien chusdement z'est fous le konferdi, l'ekzbert ke che foudrais medre tans la konvitenze... Ke fous me réféliez doude les subdilidées te zet art.
Moi- ...Ah......Ben c'est à dire que......C'est nouveau ça vous voyez pour moi.....Et je ne sais pas si....Mais enfin comment voulez vous Dok?
Ma Psy- Eh pien nous éjanchons nos rôles!"
Et ni une ni deux, elle me chassa du canapé pour y prendre place, amusée comme une enfant. Je m'installais donc dans le fauteuil, me saisissant du stylo et du cahier à spirale en affichant une page vierge.
Moi- "Aloooors ma jeeeere, tides moi dout!" Lançais-je ironiquement
Ma Psy-" Eh pien foilà! Tebuis ke ze noufeau rechizdre est aporté au kours te nos épats, il m'arrife zoufent te r^éfer ke mon amie est kondrainde te ze vaire kouber les jefeux...Mais unikement tans mes vandasmes naturlich. Che la fois intivérement nue ou fêdue, azize et zupizant ein koube afec ein donteuze.... Komme tans le film "V for Vendetta" fous l'afez fu?
Moi- Oui parfaitement, Natalie Portman, superbe!... Eh....Ce fantasme? Ca vous est venu comme ça?
Ma Psy- Yaaa! Tebuis ke fous me barlez de fodre tilekzion bour les jefeux kourts et que ch'ai moi même koubé mes jefeux...Mon amie atore za et tebuis que ch'en ai barlez en lui vaizant l'amour, zette itée me refiens zoufent.
Moi- Et pourtant rien dans votre enfance n'a de rapport avec ça, je veux dire le fait qu'on vous ai forcée à aller chez le coiffeur ou un truc comme ça?
Ma Psy- ....Nein... Maiz là, tebuis ke che fous barle te za.... Che zuis toute ekzidée.
Moi- Ouhla! Dok, vous ne devriez pas me dire des choses pareilles....
La boudeuse

Sa tignasse brune lui sert de paravent. Et c'est le seul moment où elle s'en veut de les couper si court. Elle baisse la tête et son regard disparait à peine derrière la lourde mèche de sa frange. Elle voudrait tirer le rideau, se voiler pour être seule avec sa rancoeur ou sa mauvaise humeur. Mais elle ne peut pas. Et je vois sa lèvre boudeuse et je devine sa mine renfrognée. Elle ne me donne qu'une envie, m'approcher et chasser cette mèche. L'envelopper de mes bras et caresser sa nuque comme pour l'apprivoiser. Lui parler doucement à l'oreille et lui dire que rien n'est grave...Jusqu'à ce que le soleil de son sourire revienne et que, comme pour chasser ses mauvaises idées, elle secoue sa tignasse, si courte...
Universalis

Il y a des forums, il y a des sites, il y a même des gens qui font du business avec ça.
Mais là où je suis un peu "espanté" comme on dit par ici, c'est lorsque je constate que mon petit blog sympa et sans prétention reçoit la visite régulière d'inconnu(e)s du Brésil, des Etats Unis, du Canada, de Russie, d'Afrique du Sud, du Kenya, du Maroc, de Tunisie et de toute l'Europe. Et là je dis:" Ben merde alors!" Et ça me rempli de bonheur...
40 000 visiteurs en 6 mois, j'ai pas de référence, je me dis que c'est pas si mal, et là je remercie le ciel que tout ce monde là ne me laisse pas un commentaire sur chaque billet parce que je crois que je serai obligé d'embaucher une secrétaire. ( quoi que...)
Je ne suis pas sur que tout le monde partage ma prose, vu que ça doit pas être simple, même avec Googletranslate de piger les délires de Frida ou même de comprendre mes propres états d'âme ou l'expression de mes sentiments du moment. Mais il faut croire que la magie de la photo réside là. Qu'il doit s'agir d'un langage universel qui peut bien se passer des mots. Lorsque je regarde cette fille dans la rue, je vois ses jolies jambes, son Perfecto bien patiné, ses cheveux brillants, ses oreilles bien dégagées et je devine sa nuque aussi tondue. Et je pourrais dire tout ce que je veux, ceux qui viennent ici et voit cette même fille doivent avoir le même regard que moi. Et l'essentiel est là.
L'héritière

D'aucun diront que les temps ont changés et que les "stars" du passé apparatiennent à une mythologie disparue...C'est sans doute vrai.
N'empêche! Natalie Portman a quand même cette grâce, cette douceur et cette beauté qui rendaient Audrey Hepburn, Grace Kelly ou Ingrid Bergman admirables. Elle n'est pas une "star hollywoodienne", on peut la voir trainer dans les rues en baskets. Mais elle semble avoir une belle âme, au moins aussi belle que son physique. Et puis elle n'a pas peur, pour passer des toilettes et des chignons galactiques de la princesse Padmée à la boule à zéro d'Evey...
Aujourd'hui les cheveux longs, mais comme accessoire de cinéma. Elle a dit avoir adoré porter les cheveux ras. Et elle les portait fièrement...
Plein soleil
Son corps dans le contre-jour paraissait plus frêle. Le soleil baignait la terrasse, et l'intense lumière qui inondait la chambre me forçait à plisser les yeux comme un artiste qui contemple sa toile. La courbe de ses reins, la rondeur de ses épaules et la finesse de sa nuque attiraient mon regard comme autant d'aimants. Je devinais la chaîne d'or qui soulignait son cou et le souvenir du parfum de ses cheveux me rappelait l'instant auparavant où mes lèvres parcouraient la peau satinée derrière son oreille. A cet instant je savais ce que pouvait être le paradis. Elle secoua ses cheveux raides et une main glissa sur sa nuque...Juste avant que je ne meurs...
Au secours!

Je me demande souvent si les filles qui "exhibent" aussi complaisament leur nuque et leur tour d'oreille, le font en pleine connaissance de cause? Bien sûr pour un amateur comme moi c'est toujours un vrai bonheur, et souvent le point de départ d'un dialogue. Cependant je sais bien que pour 90% des cas il s'agit simplement d'une sorte de provocation. Une façon de montrer "urbi et orbi" que l'on est capable de ce genre de chose...Peut être pas de tondre complètement ses cheveux, mais au moins ça, même si on a toujours l'alternative de les détacher et d'apparaitre tout à coup avec les plus classique des carrés.
Néanmoins je trouve là une belle démarche de recherche de plaisir, petit plaisir, que celui d'apprécier la douceur des cheveux tondus et aussi celui de dévoiler cette zone hautement érogène au regard des autres...De la malice?
Moïra - chapitre 5

Le cafard qui me tombait dessus ce soir là aurait plus facilement trouvé sa place dans une rue trempée de Hambourg. Pourtant autour de moi l'ambiance était plutôt chemises à fleurs et bermudas. Et la perspective de revoir Moïra aurait du me rendre moins morose.
Sa mission accomplie, je devais la débriefer avant qu'elle ne disparaisse dans la nature. Une semaine plus tôt, le leader syndical des Antilles françaises avait été assasiné devant sa permanence. Personne n'avait assisté à la scène mais il avait été retrouvé encore fumant, une dizaine de balles de 9 mm dans le corps et une pierre dans la bouche. Cette étrange mise en scène avait dérouté les journalistes locaux, mais quelques anciens avaient trouvé là le souvenir de certains règlements de compte de la mafia sicilienne, ce qui, on s'en doute, avait jeté un voile mystérieux sur le meurtre. Les journalistes métropolitains, rencardés par la Boîte, avait levé le lièvre et rapidement la piste des cartels colombiens avait surgit. En quelques jours, le leader charismatique était devenu un vulgaire voyou à la solde des trafiquants de drogue. L'impact avait été énorme sur le climat social, les militants, abasourdis et désorientés étaient rentrés dans le rang, et sans doute pour longtemps...
Moïra m'attendait au bar de son hôtel de Philipsburg, côté néerlandais de l'île de Saint Martin. Elle paraissait triste et fatiguée, la mèche sur l'oeil. Un timide sourire déformât sa bouche lorsque je m'approchais. C'était peut être là l'origine de mon blues. J'avais peut être imaginé la retrouver triomphante, un large sourire dévoilant sa mâchoire de prédatrice, le cheveux brillant et taillés au millimètre selon son goût.
-" Tu m'as manqué Darling.
- Qu'est ce qui ne va pas?
- Rien, ma claque! Je crois que je vais prendre des vacances.
- Tout c'est bien passé pourtant, racontes...
- Non, pas maintenant. Viens avec moi, allons baiser.
- Ah bon? ...Mais il ne manque pas une étape là? " Lançais-je malicieusement en portant la main vers ses cheveux.
- " Et si je te dis que j'ai envie de toi sans avoir besoin d'être excitée par autre chose, ça te va? Ce soir, on baise et on dort. Demain sera un autre jour, j'irai me faire couper les cheveux, tu m'accompagneras, ensuite déjeuner à la plage, sage hein, et après on parlera boulot, ok?"
Arrivé devant sa chambre, je la pris dans mes bras, empoignant les quelques centimètres que ses cheveux avaient acquis sur la nuque, et l'embrassais.
-" Profites en mon salaud, demain tu ne pourras plus le faire...."
Anna c'est tout.

Mais j'en veux au cinéma de ne pas toujours adapter les romans aimés comme on le souhaiterai. Prenez par exemple "Ensemble c'est tout", son troisième roman. Filmé par Claude Berri. Au départ je vois le film, et je découvre Audrey Tautou, les cheveux très courts, dans le rôle de Camille, la petite nana un peu paumée qui dessine et donne du bon coeur à tout le monde.

Le coiffeur refuse, tergiverse, fini par lui faire une coupe de quelques millimétres, qu'elle trouve affreuse et repart "tondue" sans avoir la boule à zéro.
Reste tout de même une jolie Audrey Tautou qui, loin d'être tondue dans le film n'en est pas moins craquante avec sa coupe si courte.
N'empêche, cet épisode du livre, s'il n'était pas fondamental pour le film, reflète plutôt bien l'état d'esprit de la jeune femme et l'aurait sans doute fait percevoir différement.
Tant pis! Reste quand même les bouquins d'Anna, tous empreints de douceur, de drôlerie, de simplicité et d'humanité, de sincérité et de tendresse...
Le Wiki d'Anna Gavalda
Communion
On croyait le printemps arrivé, bien avant l'heure...Et puis non... Mais le froid était sec et la neige comme une enveloppe confortable, redonnait une certaine virginité au paysage. A l'heure au rendez vous, c'est elle qui le verrait arriver. Elle découvrirait son sourire en l'apercevant et pouvait deviner déjà la façon dont il aller l'étreindre, serrant ses épaules et glissant ses mains sur sa nuque et dans ses cheveux, avant de l'embrasser. Il lui dirait sans doute qu'elle avait du courage de ne pas avoir lâchement profité de l'hiver pour laisser pousser ses cheveux, et cela les ferait rire.
Ce n'était pas pour lui qu'elle le faisait, mais depuis, chaque fois c'est à lui qu'elle pensait quand elle allait chez son coiffeur, une sorte de communion à distance, un moment où elle était, encore plus que d'habittude, en pensée avec lui...
Photo: Charlotte Rutherford
Frida n'est pas celle que vous croyez

Pourtant, hier en la retrouvant mon enthousiasme a était douché.
J'étais en avance et comme il était encore tôt dans la matinée je m'étais installé à la terrasse de la brasserie en bas du cabinet.
Alors que je payais ma consommation et que j'allais rejoindre la porte cochère de l'immeuble, je vis la blonde bavaroise débarquer d'une voiture à peine rangée le long du trottoir. Son apparition me fit plaisir, mais lorsque je le vis replonger à l'intérieur du véhicule et coller ses lèvres goulument sur celles de la conductrice, je compris que mes illusions étaient perdues.
Je ne me suis pas caché, j'ai attendu pour lui tenir la porte. Je m'en voulais à moi même de ne pas avoir perçu les choses plus clairement. D'habitude je fais preuve de plus de clairvoyance.
En me voyant, Frida ne chercha pas non plus à dissimuler la vérité. Au contraire même, elle sembla ravie de me retrouver.
Ma Psy- " Fous afez aberzu mon amieu? Il vautra apzolument ke che fous la brézente. Beud'êdre ke fous la konfainkrez te kouber zes jefeux...
Moi- Pensez donc! Personne ne peut convaincre personne dans ce domaine. C'est vraiment quelque chose qui relève de l'intime. Et puis Dok, vous me parlez de cela, mais vous savez bien que pour moi il s'agit de bien plus qu'une simple question d'apparence ou de mode.
Ma Psy- Piens zur ke che zais zela. Ne fous drompbez bas je berzois doud à fait l'azbekt zexuel tu bropleme. Moi même che le konzidère zous zet ankle là tebuis ke che fous konnais.
Moi- Ah? Et cela vous excite d'imaginer que votre amie pourrait avoir envie de se faire couper les cheveux juste pour vous plaire?
Ma Psy- Piens zur!
Moi- Non parce que vous savez Dok, j'en connais beaucoup pour qui cela n'a pas du tout de connotation sexuelle. Il s'agit juste d'une histoire d'esthétique, de mode, d'envie et de peur de paraitre...
Ma Psy- Allons allons, ne me brenez bas pour une itiode. Che zais te koi nous barlons fous zet moi debuis le demps. Chais tékoufert afec fous ein noufelle fazette de la zexualidé. Et che feux l'ekzblorer à vond. Lorzke che dakine mon amie afec zes jefeux, ke che la menaze te les lui kouber, zela brofok ein féridaple stimulus.
Moi- Si je comprends bien vous me demandez de vous accompagner dans cette démarche qui va vous conduire à découvrir de nouveaux plaisir avec votre amie?
Ma Psy- Ya! Mais che ne zuis pas ein inkrade. Zela ne fous blairait bas d'êdre en kelke zorde, le mentor te zwei cholies villes?....
Moi- ..... ( Ouhlalalala.... Mais où je vais moi? )