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Les Affranchies
Articles récents

Bonnes nouvelles

16 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Agy-Deyn-by-James-Franco.jpgIl y a des petits événements comme ça qui provoquent en fait une cascade de petites bonnes nouvelles. Encore que le concept de bonne nouvelle soit tout à fait subjectif...

Première bonne nouvelle: Agyness Deyn a arrêté de se faire tondre. C'est un style, mais il faut admettre que cela ne va pas à tout le monde. Même quand on a du charisme, il ne suffit pas de raser ses cheveux pour être aussi extraordinaire que Sinead O'Connor ou Natalie Portman...

Deuxième bonne nouvelle, cette nouvelle coupe donne vraiment un style très androgyne à miss Deyn qui fait bien de cultiver cela. Quelque chose de James Dean peut être?

Troisième bonne nouvelle, James Franco fait de la photo et ses goûts me plaisent. James Franco, mais si, un des beaux gosses d'Hollywood. Cherchez bien et vous allez dire : "Ah mais oui!"

 

Photo: Agyness Deyn par James Franco pour Elle Magazine

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Courts, mais pas que...

15 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

de-dos.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est vrai j'aime plus que tout une jolie nuque fine et délicate où les cheveux sont coupés courts pour la mettre en relief. Mais ma dilection n'est pas exclusive. Ce que j'aime avant tout c'est que les cheveux soient beaux, épais, soyeux, brillants, souples et parfaitement soignés. En un mot j'aime la sophisitication. Même longs ( oui bon aller... Mi-longs ) les cheveux doivent être "taillés", droits ou effilés mais surtout mis en valeur par la coupe. Pouvoir y glisser les doigts sans risquer d'y rester accroché comme un moucheron dans une toile d'araignée et voir la matière bouger comme une masse vivante...

C'est pour ça que cette image me plait.

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Le soir

13 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

jonathanaddie.com2.jpg

Le calvaire se trouve au sommet du petit parc qui surplombe le port. Elle vient là souvent, voir le soleil s'engloutir à l'horizon. A cette heure tout s'apaise, le vent tombe et les rayons sont encore chauds. La lumière glisse dans ses cheveux de feu des reflets d'automne. Quand elle ferme les yeux elle aime imaginer ce que pourrait être sa vie. Sans doute la voit on mariée à un de ces pêcheurs, solide et fier. Sa mère lui dit toujours : "Comment veux tu plaire aux garçons avec tes cheveux si courts..." Bien des fois elle a failli prendre la perche et répondre qu'elle se moquait pas mal des garçons. Mais elle savait que personne ne comprendrait. Non, quand elle ferme les yeux elle se voit dans une grande ville avec une femme, grande et belle, avec des beaux cheveux, longs, mais pas trop. Et la tiédeur des rayons du soleil couchant est comme une caresse sur sa joue, de ses doigts, longs fins et soignés. Et elle aime, elle, ses cheveux courts où le soleil met le feu quand le soir vient au pied du vieux calvaire qui surplombe le petit port...

 

Photo: Jonathan Addie

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Silentium

12 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Tais-toi et garde en toi 
Tes sentiments et tes rêves. 
Dans les profondeurs de ton ame, 
Qu'ils s'élèvent et déclinent 
En silence, comme les étoiles dans la nuit. 
Sache les contempler et te taire.

Le cœur – saurait-il s'exprimer ? 
Un autre – saurait-il te comprendre? 
Peut-il entrer dans ta raison de vivre ? 
Toute pensée qui s'exprime est mensonge. 
En les faisant éclater, tu troubleras tes sources. 
Sache seulement t'en nourrir et te taire.

Apprendre a ne vivre qu'en soi-même! 
Dans ton âme est tout un monde 
De pensées magiques et mystérieuses. 
Le bruit du dehors les assourdira 
Les rayons du jour les dissiperont. 
Sache écouler leur chant et te taire.

 

 

Poème: Silentium de Fiodor Tiouttchev (Rais E., Robert J. Anthologie de la poésie russe. – Bordas, 1947)

Photo: Magda K - Autoportrait


 

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Désorientée

11 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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C'était vraiment agréable de profiter de quelques jours que nous accordait la prussienne en allant visiter son oncle Sigmund à Berchtesgaden. Pendant ce temps là nous pouvions nous retrouver Laora et moi et tisser un peu plus d'intimité entre nous. Dans ce climat de totale confiance et sans chercher ni explication métaphysique ni absolution conjugale, je trouvais opportun de m'ouvrir à la transalpine d'une émotion vécue le matin même.

Moi "- Tu te rappelles chevreau le jeune mec qui était ce matin chez le coiffeur juste avant nous?

Laora - Ma che si! Oune gamin no? Imberbé ma dé joulis yeux. Il faizait oum po ragazza avé lé chouvaux longo...

Moi - Oui tu l'as bien vu donc... Et.... Tu ne l'as pas trouvé très beau? 

Laora - Ma... Au débout jé croyais c'était oune fille avé la coupe al bol commé moi. Ma il était très joune no?

Moi - Très jeune, très jeune... La vingtaine quand même...

Laora - E allora?

Moi - Ben tu vas peut être trouver ça étrange... Mais... Comment dire... Après, en le voyant payer sa coupe et partir...

Laora - Si, jé sais! Tou bandais comme oune culo si?

Moi - Ah tu as vu... Mais non c'était plutôt l'ambiance et puis toi et puis la perspective de nos ébats...

Laora - Taratata... Pétêtre tou lé sais pas ma tou es gay? 

Moi - Non non non je le saurais quand même depuis le temps... Mais je n'avais pas de désir pour ce garçon... C'est "l'androgyne" qui m'a séduit plutôt. Je l'ai imaginé femme peut être? Enfin tu le sais bien toi, je ne suis pas gay!

Laora - Perché no? Cé pas oune maladie no? Jé lé souis, Frida aussi et perché non é vero? 

Moi - Non mais tu verras, la teutone me trouvera sûrement une bonne explication.

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Si on n'y prend garde...

10 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires

 

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Elle n'avait pas changé finalement. Il avait retrouvé les mêmes tâches de rousseur, le même regard, la même candeur. Sans doute en apparence aujourd'hui... La vraie différence c'est qu'elle était devenue femme et qu'ils n'avaient plus 15 ans. On imagine pas ce que les souvenirs d'enfance peuvent fabriquer comme fantasmes. De temps en temps on y pense, la vie avance, on oublie, puis on y revient... Et voilà qu'elle ressurgit, en chair et en os. Ses cheveux sont plus longs même si le style n'a pas changé. Coupés un peu n'importe comment, ils balaient les épaules... C'est si sensuel. Elle a gardé cette façon de caresser ses lèvres avec le bout d'une mèche. Ses lèvres rouge fraise qu'elle ne maquille pas et qui semblent gorgées de sucre et de douceur... Osera-t-il cette fois? 

Son regard l'attire comme un aimant. Il croit avancer mais c'est elle qui s'approche, le fixe et finit par poser sa poitrine contre son torse. Ses seins sont durs et son regard intense. Il retrouve son parfum lorsque leurs lèvres se soudent et sa main monte dans son dos jusqu'à sa nuque sous les cheveux qu'il sent tondue comme elle l'a toujours été... Elle glisse vers son oreille et murmure dans une vague de chaleur: " Tu vois, je pense toujours à toi..."

Photo: Source

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Dans le jardin de pierres

9 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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L'endroit est apaisant. Au milieu des grands pins, une allée d'asphalte mène à travers différents carrés où l'herbe grasse inonde le regard de sa verdure. Elle est venue, comme presque chaque semaine depuis... C'est comme un rendez vous amoureux. Mais même si ses larmes ont sèché, son coeur se serre à chaque fois qu'elle vient dans le jardin de pierres. Là bas au fond elle aperçoit un soldat en uniforme, un genou à terre, le front presque posé sur une stelle de marbre. Elle le devine en train de parler à son camarade, lui dire ses regrets ou ses pensées affectueuses...Enfin elle croit. C''est ainsi qu'elle fait elle aussi. Elle s'assoit dans l'herbe, faisant rouler dans ses doigts le caillou qu'elle a ramassé en venant et elle parle, doucement, à celui qu'elle aime et qui dort là. Elle parle de sa robe, persuadée qu'elle lui plait et de ses cheveux qu'elle a coupé. Et puis, presque naturellement, affectueusement, elle dépose le petit galet sur le marbre blanc, comme si elle le posait dans le creux de sa main et elle s'allonge près de lui... Dans la chaleur de juin, elle s'endort dans ses bras...

 

Photo: Chip Somodevilla

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Mixité

8 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

freja-B-copie-1.jpgFaut que je vous dise... J'étais un peu inquiet ces derniers temps de voir le petit "thermométre-sondage" sur le côté droit, là, avec une petite tendance persistante au masculin. Depuis la balance est revenue en équilibre et je ne sais pas pourquoi, ça me mets de bonne humeur. De voir le chiffre croissant des "les deux mon capitaine" aussi. Allez savoir pourquoi...

Moi qui ne cesse de clamer qu'il faut sortir des clichés et ne pas se laisser enfermer dans des cases, j'en suis à apprécier ce classement catégoriel. Bon, masculin-féminin c'est difficilement contournable, des fois, juste en regardant dans sa culotte, on est renseigné... Mais si c'était si simple...

Bon j'avoue, je ne pensais pas aux transgenres en montant ce petit sondage. Plutôt aux androgynes et autres "garçons manqués".

Cela dit, femmes-femmes, hommes-hommes, hommes à femmes ou hommes à hommes, femmes à hommes ou femmes à femmes, femme-homme ou homme femme et Obiwan Kenobi, je vous aime tel(le)s que vous êtes... Mais surtout avec les cheveux courts.

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Une femme vraie

7 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Elle n'a jamais menti. Adolescente, rebelle, elle a tondu ses cheveux, s'est trouvée vraie ainsi, sans artifice. Et elle a avancé dans la vie comme ça, assumé ses choix, ses goûts et ses envies. La séreinité l'a gagnée sans que jamais elle ne revienne en arrière...

Photo: Ilona Friederici

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Tourmente

6 Juin 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Elle n'avait jamais été particulièrement tourmentée par cela. Pas d'angoisse à se rendre chez le coiffeur, presque un acte banal, une routine à laquelle elle n'avait pas vraiment réfléchit. Et puis, depuis qu'elle avait décidé de les couper franchement court, elle avait senti, petit à petit, comme un noeud se former doucement dans son estomac. De jour en jour, la date du rendez vous approchant, elle ressentait une sorte de trac où se mêlaient l'appréhension et l'impatience. Chaque matin elle ne manquait pas d'écarter ses cheveux, de dégager son visage le plus possible pour s'assurer qu'elle était toujours décidée à cette transformation. A la réponse positive s'associait alors comme une volée de petits papillons dans son ventre qui la faisait sourire.

Le jour vint où elle se retrouva, l'estomac noué, face à son image dans le grand miroir, le corps enveloppé de nylon et le cheveux brillant encadrant encore son visage un peu tendu... Et le tourment qui l'avait tenu durant ces derniers jours se faisait terriblement présent, au point qu'elle ne savait pas qualifier ses sentiments. La peur, le trac, l'excitation, l'envie, le plaisir... Peut être tout ça à la fois? Elle s'évertuait à respirer calmement mais snetait son coeur battre plus fort, jusqu'à ce que les lames des ciseaux tranchent la première mèche. Elle écarquilla les yeux, suivant chaque geste du coiffeur, se libérant peu à peu de son angoisse... Le pas était franchit

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