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Les Affranchies
Articles récents

Y'avait du soleil sur son front...

29 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Agy

Il avait de grands yeux très clairs
Où parfois passaient des éclairs
Comme au ciel passent des orages.
Il était plein de tatouages
Que j'ai jamais très bien compris,
Son cou portait: "pas vu, pas pris"
Sur son coeur on lisait: "personne"
Sur son bras droit un mot: "raisonne".

Je sais pas son nom, je ne sais rien de lui
Il m'a aimée toute la nuit
Mon légionnaire!
Et me laissant à mon destin
Il est parti dans le matin
Plein de lumière!
Il était mince il était beau,
Il sentait bon le sable chaud
Mon légionnaire!
Y'avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière!

Bonheur perdu, bonheur enfui,
Toujours je pense à cette nuit,
Et l'envie de sa peau me ronge.
Parfois je pleure et puis je songe
Que lorsqu'il était sur mon coeur,
J'aurais dû crier mon bonheur...
Mais je n'ai rien osé lui dire.
J'avais peur de le voir sourire!

On l'a trouvé dans le désert,
Il avait ses beaux yeux ouverts,
Dans le ciel passaient des nuages.
Il a montré ses tatouages
En souriant et il a dit,
Montrant son cou: "pas vu, pas pris"
Montrant son coeur: "ici personne"
Il ne savait pas... Je lui pardonne.

Je rêvais pourtant que le destin
Me ramènerait un beau matin
Mon légionnaire!
Qu'on s'en irait loin tous les deux
Dans quelque pays merveilleux
Plein de lumière!
Il était mince il était beau,
On l'a mis sous le sable chaud
Mon légionnaire!
Y'avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière!


Paroles: R. Asso

Model: Agyness Deyn

 


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Lesbien, est ce mâle?

28 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Tendresse_by_aniani69.jpg

C'est définitif, je suis lesbien! Ce que je croyais être une lubie de Frida s'avère être un véritable statut. Et finalement, à la lumière de cette explication je trouve que ma vie devient plus cohérente.

Quelques sommités se sont penchées sur la question. Un ouvrage signé Jean Markale en parle en ces termes:

L’homme lesbien porte en lui une douceur qui le rend extrêmement sensible aux qualités de la femme. Sa relation à la femme exclut la domination et la jalousie; elle se fonde sur la fraternité plus que sur la complémentarité. C’est un homme tribade, c’est à dire frotteur, caresseur : il se frotte à la femme, moins soucieux de la "foutre" que de la caresser, vénérant une beauté intérieure autant qu’extérieure. Leurs jeux érotiques raffinés sont le fait de partenaires dont la relation repose sur un échange physique et affectif dénué d’agressivité et de violence. Relation bienveillante et délicate où la sensualité l’emporte sur la sexualité. Ainsi la femme est-elle pour l’homme lesbien une merveilleuse complice qu’il aime dans sa différence, mais en égale.


Un autre universitaire développe la théorie et donne des critères:

 

L'homme lesbien est donc principalement caractérisé par les traits comportementaux et spirituels suivants : 
* il craint d'être rejeté ou d'être déçu 
* il est d'une très grande sensibilité ce qui le fragilise 
* il a de la femme, l'image d'une complice auquel il apporte force et respect 
* il est ouvertement généreux et ne connait donc pas la jalousie 
* il s'oppose à toutes valeurs machistes ou de supériorité, de domination 
* il prône pour la liberté, l'échange et la communication intellectuelle 
* il use de tendresse physique envers sa partenaire, recherchant son plaisir avant le sien (relation sexuelle analogue au saphisme)


Autant vous dire que je me retrouve parfaitement dans cette description. Voilà de quoi relancer ma reflexion avec ma psy. Parce qu'il faut ajouter à cela ou le réaffirmer, l'homme lesbien est hétéro, physiquement viril et sans ambiguïté et ne peut être assimilé avec un "lezbro" ou un "métrosexuel"

Cependant est ce que c'est bien raisonnable d'en parler?

Photo: Pierre L

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Marine

28 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Voyez vous, c'est aussi à cela qu'on reconnait une vraie femme aux cheveux courts, cette détermination qui n'attends pas le nombre des années. Au départ, comme souvent, il s'agit pour Marine de tourner la page sur une histoire d'amour. Il aimait ses cheveux longs? Eh bien qu'il aille au diable! Elle se coupe les cheveux et c'est comme une nouvelle respiration, un pas en avant. D'abord pas très court, puis de plus en plus. Elle se dévoile, se sent plus féminine, ses oreilles nues et son visage illuminé par son regard.

Et puis, comme une irrésistible envie et parce qu'elle se sent sûre d'elle, Marine ose toujours plus courts, jusqu'à cette coupe où la coiffeuse rase avec sa tondeuse les pattes, le tour des oreilles et surtout la nuque. Marine aime ça, elle se sent belle et fière.

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Marine est belle, rayonnante. Pourtant certains l'interrogent: mais pourquoi, mais comment, tu es si jolie, les cheveux aussi courts c'est plutôt masculin, c'est bon pour les lesbiennes... Devant tant d'absurdités Marine se contente d'ignorer. Elle est bien plus heureuse de sentir sur elle les regards de ceux qui la trouvent tellement sexy, audacieuse et stylée.

Elle avoue l'attention qu'elle porte à ses cheveux, aujourd'hui peut être plus qu'avant. La masse épaisse soyeuse et brillante dessus, la précision du dégradé, la finesse de la tonte. Bien sûr cela demande de l'entretien, régulier, mais elle est tellement fière de cette coupe qui lui va si bien et de cette image, cette vraie image d'elle même.

Merci Marine  

 

 

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Vieilles images

27 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

from-the-past.jpg

Il y a comme ça des images du passé qui évoquent pour moi des choses nobles et courageuses et qui dans la même période peuvent soudain inspirer le dégoût et la honte.

Cette photo des Archives militaires australienne montre la vie quotidienne sur une base du Pacifique durant la Deuxième Guerre Mondiale. La jeune femme, militaire elle aussi, se fait couper les cheveux, à la mode presque masculine de l'époque, reste des années 30. Une femme volontaire avec le sens le plus noble qu'on puisse donner à ce mot. Volontaire pour le service de son pays et volontaire dans sa vie quotidienne. La cause qu'elle sert transcende sa propre personne et si elle rêve parfois de se faire choyer dans un salon de beauté, pour l'instant elle cède à l'efficacité et au pratique.

Quelques années plus tard, à la fin du conflit, une scène presque identique se reproduira, un peu partout. Il n'y aura plus d'uniformes, plus de causes, plus de volontariat, plus de courage et plus de noblesse. Juste une haine mal canalisée, une vengeance de veules, comme un relâchement nerveux après une grande peur. L'Homme reprends la main et punit la Femme comme seule responsable de son malheur, comme toujours dans le monde judéo-chrétien...

L'Histoire a de ces hoquets parfois...

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Le bruit des mots

26 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

auto-coupe.jpg

Longtemps après elle se souvient de ce jour fatidique. Penchée sur elle même, aveuglée par ses cheveux qui lui couvrent le visage, les yeux fermés et concentrée, elle sent sa chevelure manipulée, ordonnée, portionnée.

D'abord il y a eu les mots. Presque le souffle court elle s'est entendu dire qu'elle voulait que l'on coupe ses cheveux, oui assez courts et les papillons dans son estomac se sont mis à voleter...

Puis la tension d'une mèche en particulier, le relâchement et un crissement lent, comme un pas sur du gravier fin qui se termine par un claquement métallique. Les lames des ciseaux quand elles croquent le cheveux ont ce bruit si étrange, à la fois terrifiant et excitant. Quelques claquements plus loin, sans même relever la tête elle a senti le poids, en moins, comme une apesanteur. Cette légèreté soudaine l'a fait sourire. Et puis les bruits reprennent. Celui-ci est nouveau accompagnant le tiraillement d'une mèche, par petits coups la lame du rasoir déchire le cheveux et la mèche ébouriffée tombe comme une plume. Le crissement est différent. La vision s'éclaircit, le rideau de cheveux a disparu devant le visage. L'impression est celle du nageur qui émerge se libérant de la pression des éléments. Il y a encore mille bruits qui lui reviennent, le rugissement furieux de la tondeuse dont la lame pourtant tiède caresse la nuque, à peine, à la base, marquant les contours, ou encore ce ballet du peigne de corne qui remonte à contre courant l'implantation des cheveux et qui sur ses dents laisse claquer les lames du ciseaux comme un métronome. Enfin les bruits cessent et en apothéose ce visage nouveau qui lui sourit à travers le miroir, cette tête légère qui se tourne, à droite puis à gauche. Cette main timide qui sort de sous la cape et vient toucher, palper, évaluer et ose enfin venir caresser la nuque.

Longtemps encore ces bruits résonnent pour lui ramener le souvenir de ce grand pas vers elle même.

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Interviews

24 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

anne-catherine-1.jpgUne bonne interview ça s'prépare comme dirait Claire Chazal.

Non pas qu'il me prenne des véléités de journalisme mais depuis que je réfléchis à l'évolution du blog, cette idée que m'a soufflé Fred le coiffeur fait son petit bonhomme de chemin. 

Donc il me faut concocter un questionnaire qui sera la trame de cette "entrevue", illustrée bien sûr par un magnifique portrait anthropométrique de face ou de profil ou même encore de dos, tout le monde n'étant pas enclin à montrer sa bobine sur Internet.

Alors, comme ça, à main levée, ça pourrait donner quelque chose comme ça:

Les Femmes aux cheveux courts: La première fois, c'était quand?

Toi: Il y a 3 ans. Mais j'y pensais depuis des années.

LFacc: Un changement radical? 

T: Plutôt oui! Je n'avais jamais mis les pieds chez un coiffeur. J'avais les cheveux au milieu du dos...

LFacc: Qu'est ce qui a déclanché cette décision?

T: Mon chat venait de mourir, il fallait tourner la page. Et puis j'avais peur de passer à côté de moi même. J'avais besoin de liberté, d'audace. Comme je l'ai dit j'y pensais depuis longtemps, alors...

LFacc: Comment cela c'est passé, le choix du salon, un rendez vous, ou bien le premier venu?

...

Bon voilà le genre. Ca pourrait être ça ou quelque chose comme ça. Ce n'est jamais anodin, alors j'aimerai qu'apparaisse ce côté " étape de la vie ", avant-après...

Donc je pars dans les Abruzzes, dans une grotte loin du monde pour y réfléchir. Mais si vous avez des idées à soumettre, je prends, bien sûr.

 

Photo: Anne Catherine FREY ( mais rien à voir avec le questionnaire... )

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Sans rancune

23 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

crack-jackson-jr.jpgLes larmes des yeux, les malheurs des malheureux,

Malheurs sans intérêts et larmes sans couleurs,

Il ne demande rien, il n'est pas insensible,

il est triste en prison et triste s'il est libre.

 

Il fait un triste temps, il fait une nuit noire

A ne pas mettre un aveugle dehors. Les forts

Sont assis, les faibles tiennent le pouvoir

Et le roi est debout près de la reine assise.

 

Sourires et soupirs, des injures pourrissent

Dans la bouche des muets et dans les yeux des lâches.

Ne prenez rien: ceci brûle, cela flambe!

Vos mains sont faites pour vos poches et vos fronts.

 

Une ombre...

Toute l'infortune du monde

Et mon amour dessus

Comme une bête nue.

 

Sans rancune ( 1924 ) - Paul Eluard 

Photo: Crack Jackson jr

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Anges & démons

22 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

claire-alice-young.jpg

Voilà des mois, des semaines, des jours qu'elle lutte, quotidiennement, pour se donner une allure plus " féminine", enfin, c'est ce qu'on lui dit. Les cheveux longs ce n'est pas forcément un rêve pour elle, mais elle a eu cette envie, un matin et s'est dit "pourquoi pas?" Au début c'était plaisant, rien à faire, ou presque et constater chaque jour les progrès, voir petit à petit ses oreilles se "camoufler" sous des mèches qui finissent par boucler joliment. Une petite barrette par là, une jolie pince par ci. C'est devenu plus dur quand le matin elle se découvrait une tête pas possible avec des longueurs qui n'en sont pas, des cheveux déjà trop longs pour être coiffés mais encore trop courts pour être attachés. Elle a traversé l'enfer. Et puis, doucement, en les taillant un peu, avec l'aide de son coiffeur, elle est parvenu à quelque chose de supportable, un "presque carré" et puis les cheveux ont commencé à toucher les épaules, quand elle penchait sa tête en arrière... Elle allait y arriver...

Seulement voilà... Ce matin elle est tombé sur cette photo d'elle, les cheveux courts, tellement courts. Et elle s'est reconnue. Parce que depuis des mois, des semaines et des jours, son challenge lui avait fait un peu perdre de vue sa vraie image, son vrai visage. Son regard vert si intense ne l'était plus autant, son sourire rayonnant non plus...

Et comme par hasard ( c'est toujours comme ça... ) depuis elle ne remarquait plus dans la rue que les filles aux cheveux courts, les trouvait belles et sures d'elles. Le coup fatal vint de ce blog, sur Internet, que sournoisement une "amie" lui montra...

A présent, chaque fois qu'elle y pensait elle sentait son estomac se nouer. Elle ne voulait pas s'avouer vaincue. Des mois, des semaines, des jours... Maintenant presque chaque minute, chaque seconde comptaient. La bagarre dans sa tête faisait rage. Elle voulait lutter, mais sa véritable envie, c'était de foncer chez le coiffeur, retrouver enfin celle qu'elle était vraiment...

Photo: Claire Alice Young

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L'apprentissage de Maria

21 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires, #Maria

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Maria apprenait vite. Sa formation m'obligeait à passer beaucoup de temps avec elle. Ses progrès en tir étaient constant et elle pouvait déjà engager des objectifs à plus de 800 mètres. Durant des journées entières nous parcourions la sierra pour l'entraîner au tracking, à l'orientation, au camouflage. Elle pouvait rester des heures à l'affût, dissimulée sous son filet, complètement furtive. 

Je lui servais de spotter, observant l'objectif pendant qu'elle le mettait en joue et effectuait les réglages de son arme... Plus d'une fois je me suis surpris à quitter la vision à travers mon monoculaire pour poser mon regard sur sa nuque, tanée par le soleil, où les cheveux étaient rasés par la tondeuse... Jour après jour j'éprouvais une sorte de fascination pour cette fille, belle malgré la tenue de combat et le camouflage et si forte dans son caractère et sa volonté. Je l'estimais et la respectais pour ça, au point d'imaginer que je la prendrais sans hésiter parmi mes équipiers...

De retour au campement dans l'après midi, le reste de la journée fut consacré à la remise en condition. Le soir venu, seul sous mon carbet, mon esprit était revenu vers Maria.

A la nuit tombée, dans l'obscurité, une ombre glissa sous la toile et vint se coller à moi dans le sac de couchage... Elle sentait bon le savon de marseille, et sa peau était encore plus douce que ce que j'avais imaginé... Habilement elle se plaça sous moi et guida mon membre avant de se mettre à onduler et presque sans bouger, silencieusement elle se laissa aimer.

 

Photo: Trish Goff par Alasdair McLellan

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Laora n'y verra que du feu

20 Juillet 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

jana-straulino

Pendant ce temps là, la belle lombarde, libre de toute pression, s'essayait à des looks alternatifs qui lui permettaient de laisser pousser ses cheveux d'une manière supportable. Selon ses humeurs et ses vêtements du jours, elle était une adorable garçonne,  une espiègle collégienne ou une charmante lady. Je me demandais jusqu'où elle pourrait aller dans cette volonté de retrouver sa longue chevelure d'antan. Malheureusement, j'observais tout cela de loin car Frida, plus machiavélique que jamais avait réussi à me faire tomber dans son piège.

Voyant mon désarois devant la perspective de m'afficher avec un coquin, elle m'avait offert une porte de sortie dans laquelle je ne pouvais que m'engouffrer.

Ma Psy "- Foilà ze ke nouz allons vaire: Pas bezoin de traguer un mignon garzon... D'ailleurs che me demante zi zela ne risguerait pas de réféler en doi ein zerdain penjant... Pref!

Moi - Attends attends attends, qu'est ce que tu veux dire par là? Tu penses vraiment que si je fréquentais un garçon cela pourrait révéler ma vraie nature? Mais tu m'as affirmé toi même que je n'étais pas homo...

Ma Psy - Ecoutes moi mon boulet, l'homozexzualitdé ze n'est pas ein maladie, on est d'akord, za ne z'attrape pas comme un rhume tes voins. Mais il y a dans la fie des gouts ou des blaizirs qu'on a et dont on se laze et d'autres auxquels ont refiens ou que l'on découfre blus dard...

Moi - Mouais, d'un seul coup tu penses que je pourrait trouver du plaisir à me faire sodomiser, non mais...

Ma Psy - Ach! tu m'agazes! Z'est quand même doi qui t'es voudu dans zette calère  non? Alors ékoute moi, ch'ai la zoluzion: tu dizbarais de la zirgulazion pendant quelques temps, et moi che ragonde à l'italienne que tu as une relazion avec un choli garzon, mais que le bedit konnard t'a blaqué et que tu zombres dans le dézesboir et la débrézion... Et quand che te vais zigne, tu réabarais, Laora te conzole et ni fu ni connu..."

Le plan mis à exécution, Frida avait le champs libre pour roucouler tranquillement auprès de la belle toscane et moi j'étais bon pour la traversée du désert, partagé entre haine et gratitude pour Frida  qui me faisait payer cher ma fanfaronnade mais me sauvait la mise... 

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