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Les Affranchies
Articles récents

Si j'étais elle...

22 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

 

Si j´étais elle
Je saurais dire tant de ces choses
Tant de ces mots qu´elle ne dit pas
De sa voix douce à en frémir
Si j´étais elle
Je ne voudrais pas de tous ces songes
De tous ces drôles de mensonges
Qu´elle s´invente pour s´enfuir
sara quin
Mais il n´y a qu´elle
Qui sait se taire ainsi
Et elle se cache dans ses silences
Comme une toute petite fille
Mais il n´y a qu´elle
Qui sait se fuir comme ça
Et elle s´allonge dans son absence
Tout contre moi tout contre moi.

Si j´étais elle
Je ne chercherais pas tellement d´excuses
Paroles vaines et vains refuges
Tristes armes de combat
Si j´étais elle
Je n´aimerais pas me voir souffrir
À en crever à la maudire
Pour tout ce mal qu´elle pose là


Si j´étais elle
Je laisserais que tout se glisse
Que tout se passe et très en douce
C´est qu´elle est douce croyez-moi
Si j´étais elle je voudrais bien juste pour voir
Juste pour rien, juste comme ça, comment ça serait...
Cet amour-là

 

Texte: Carla Bruni

Photo: Sara Quin

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Ce n'était pas vraiment la brume...

21 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Naude-Allegretti-Prates.jpg

C'était une atmosphère étrange, un vent chaud venait du large mais le ciel était opaque et la mer calme. Il était adossé à la palissade qui protégeait la dune et n'attendait rien ni personne. Le regard disponible il observait deux goélands qui se disputaient sans doute un poisson mort, tandis qu'un troisième hurlait en planant au dessus d'eux...

Elle est arrivé d'on ne sait où et défilait à présent devant lui, pieds nus, le jean relevé jusqu'au mollet, son chemisier flottant un peu dans l'air. Un corps mince, tout en longueur, comme son cou, souligné par ses cheveux très courts.

A mesure qu'elle s'approchait il se sentait nerveux. Elle gardait ses lunettes de soleil malgré le temps gris et cela l'empêchait de voir son regard. Le regard c'est important, ça laisse voir les intentions parfois... Cette fois elle venait résolument vers lui et il en arrivait presque à retenir son souffle. Il la trouvait belle. Triste.

Elle s'est assise près de lui, tout près, il sentait son parfum malgré la brise. Elle a enveloppé ses genoux serrés avec ses deux bras, en regardant la mer. Il voulait faire le moins de bruit et de geste, comme un promeneur qui surprend une biche dans un sous bois. Demeurant figé il jetait son regard, furtivement, sur elle, la voyant de trois quart arrière. Elle collait son menton sur ses genoux et sa nuque se creusait et ses cheveux tondus laissaient voir la peau claire. Comme il ouvrait la bouche, avant même qu'il parlat il entendit sa voix. Une voix un peu grave, rauque, qui traçait un nouveau trait de sa personnalité et la lui rendait encore plus désirable. Elle parlait sans le regarder mais il lui fallut un moment avant de réaliser qu'il ne comprenait pas ce qu'elle disait. C'était comme une musique, un accompagnement. Elle parlait, parlait sans discontinuer et ce flot de paroles étrangères se conjuguait avec le ressac à quelques mètres d'eux, et les ricanements des mouettes...

Il a ouvert ses bras et elle est venu se pelotonner contre lui. Il l'a serrée, ses cheveux sentaient bon. Son regard entier s'est troublé, une larme est venue sur sa joue... Il avait tellement peur de la perdre.

 

Photo: Naudé Allegretti Prates

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Quand la Chine nous tombera dessus

20 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Il y a belle lurette que j'ai remarqué que l'Orient ne faisait, pour certaines choses, guère preuve d'états d'âme à l'inverse de nous autres occidentaux. D'ailleurs j'ai déjà raconté ici même qu'en matière militaire, beaucoup de pays asiatiques n'offraient pas aux femmes la possibilité de se distinguer de leur homologues masculins au moins par leur chevelure.

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Comme si on avait besoin de ça, la Chine, en plus du nombre et de l'idéologie, impressionne son monde en affichant la détermination avec laquelle les valeureuses combattantes de l'Armée de Liberation du Peuple s'engagent en son sein. Et pour elles, comme pour n'importe quel soldat, l'entrée en ce sacerdoce passe par la coupe de cheveux, standard facilité par la nature même du cheveux chinois.

C'est un détail pourrait-on dire? Mais dans cette bataille d'image ce sont bien sûr les détails qui comptent. Et j'avoue, moi, que je suis davantage impressionné par une femme soldat toute entière focalisée sur sa fonction de soldat et capable de sacrifier sa propre personnalité. Du coup, j'ai beau aimer les femmes aux cheveux courts, celles-là me filent un peu les chocottes...

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Question pragmatisme, on pourrait penser que l'idéologie communiste incite plus facilement chaque "camarade" à ce genre de sacrifice. Pourtant, même si c'est compliqué, là, tout de suite, de comparer la Chine conquérante et hégémonique à la Russie, ex-URSS, déliquescente et rongée par l'alcool, on voit bien que l'idéologie n'est pas seule responsable de ce traitement. Les femmes militaires russes offrent une image de poupée aguichante, noeud dans les cheveux et talons hauts, avec toujours en arrière pensée ce rôle de "femelle" alors que, je le vois bien, la femme militaire chinoise ne laisse pas de doute sur son caractère guerrier... même avec le sourire.

 

Photos: CCTV.com

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Filigrane

19 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Évidemment, de nos jours, tout le monde est en droit de se croire photographe, pour peu qu'il possède un appareil photo numérique avec lequel il n'a rien d'autre à faire que cadrer son sujet et appuyer sur le déclencheur. C'est pas faux, une sorte de vulgarisation de l'art en quelque sorte. Dire la même chose de la peinture à l'huile serait un peu plus osé. 

Mais allez donc tenter de vendre votre "Couché de soleil à Oléron" chez Sotheby's. Vous m'en donnerez des nouvelles... Pourtant il y a un véritable marché pour la photographie en tant qu'objet d'art. Il y a la notoriété de l'artiste, puis le sujet aussi et bien sûr la technique. Mais en réalité il y a surtout le coeur, l'envie, le sentiment qui dictent à l'acheteur le besoin de posséder ce qui pour lui représente le mieux, soit le talent du photographe, soit l'image que l'on a du sujet photographié, l'atmosphère qu'il inspire, le symbole qu'il représente...

J'ai découvert en cherchant à en savoir davantage sur cette photo d'Herb Ritts, qu'elle était estimée, selon les sources, entre 6000 et 10 000 €. Un travail argentique intitulé " Meg, Hollywood, 1988" tiré en format 50X40 cm. 

Bien sûr, chacun est libre de penser pouvoir faire la même chose, ou aussi bien, avec son apn, sa belle-soeur et le mur blanc du voisin. Là n'est pas la question. 

La vraie valeur de cette photo elle est pour moi dans l'image de cette femme androgyne, cheveux courts, coiffés dans un style garçon, jean, boots, ceinturon cuir, que des éléments qui font référence au masculin. Mais il s'agit bien d'une femme et pour ne pas en avoir le doute on dévoile son corps. Pourtant il n'y a rien d'artificiel j'imagine, rien de préparé. L'androgyne dans sa vraie nature, qui n'a pas vraiment besoin de justifier son genre, qui s'habille, se coiffe et pose comme un garçon, mais que l'on ne peut pas confondre pour autant. Eh bien c'est cette magie là que l'on voit sur cette photo et sans doute parce que Herb Ritts a eu le talent de montrer tout cela en photographiant "Meg" cela mérite bien que l'on considère son cliché comme une oeuvre d'art.

 

Photo: Herb Ritts

High Resolution

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Des nouvelles de Florianne?

18 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Notre belle lyonnaise est donc retournée dans ses pénates et là bas au pays des tisserands et de la rosette il a bien fallu à un moment donné, trouver LE coiffeur capable de tailler ses cheveux au moins aussi bien que Régine et en tout cas selon son goût définitif pour le "très court"

Et comme Florianne ne manque pas de ressources, elle avait déjà repéré sur les quais de la Saône un salon bien dans le style quelle affectionne, genre authentique.

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La voilà donc qui débarque chez Orlando. Et là on peut dire que question "vintage" elle n'est pas déçue... L'homme a pignon sur rue, les lyonnais connaissent bien l'endroit et Flo se dit que ça ne peut être que là.

Orlando est lui aussi amoureux des femmes aux cheveux courts, ça tombe bien. Le courant passe. La belle raconte ses envies, le coiffeur taille et tond. Et Florianne se retrouve... Belle et rockn'roll

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Orlando coiffure, 4 quai Fulchiron 69005 Lyon

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Frida s'énerve - la suite

16 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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Elle crie, elle tempête, en allemand bien sûr et moi j'ai l'impression de flotter comme un oriflamme derrière elle. On dévale le boulevard, on tourne sur l'avenue, on s'engouffre dans ce que je crois être une bouche de métro, mais au lieu de ça je me retrouve avec ma teutone dans une sorte de grand hangar, partagé en alvéoles, genre studio de cinéma. Et là...

Frida s'arrête enfin et me plante devant elle. 

Ma Psy " Alors fraiment tu crois que tu es quéri? Et tu imachines peut être aussi que toutes ces choses n'ont pas existées, que rien de ce qui se trouve ici n'est jamais arrivé? Teufel! Mais oufre les yeux!"

J'allais répliquer, argumenter, défendre mon point de vue, mais je me souviens que ma main est venue envelopper mon menton et je suis resté bouche bée. Là au fond, 5 femmes  s'avançaient vers nous, je croyais reconnaitre Vera Miles, Silvana Mangano et Jeanne Moreau, vêtues en hommes avec leurs Sten à la main. Mais en m'approchant, juste à ma droite j'ai vu soudain un énorme rocher sous un pin et adossés là, Gary Cooper qui caressait amoureusement les cheveux courts d'Ingrid Bergman. Bon sang! Frida me poussait vers un couloir et quelques mètres plus loin nous avons débouché dans une grande salle où des religieuses étaient affairées autour de... Audrey Hepburn, coupant ses magnifiques cheveux bruns. Et puis Jean Seberg en armure discutant avec Milla Jovovich, Demi Moore en t-shirt blanc passant la main sur sa boule à zéro... Et puis le petit garçon du "Vieil homme et l'enfant" avec sa maîtresse d'école terrifiante, tondeuse à la main, et d'autres religieuses et d'autres militaires, Jane Eyre aussi et cette jeune fille trainée par son père comme je l'étais un instant plus tôt par Frida, qui entrait dans ce vieux salon de coiffure... Et ce petit garçon au milieu de toutes ces femmes qui papotaient sans même le voir, tripotant ses cheveux et parlant de lui sans lui adresser la parole.

J'ai eu un énorme tremblement, un frisson gigantesque, je me sentais affolé et j'ai crié!

Ma Psy " - Humm... Je feux bien que tu viennes finir tes nuits zur mon kanapé, mais tu n'es pas obliché de hurler...

Moi - Oooooh mon dieu! Frid.... Je... Un cauchemar terrible... Est ce que je t'ai dit que j'étais guéri? Non hein? Je n'ai pas dit ça n'est ce pas?

Ma Psy - Nein, tu ne l'as pas dis. Et même si tu l'afais dit, je ne t'aurais pas gru. 

 

Photo: extrait du film "Naslednica po pryamoy" - 1982

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Frida s'énerve

15 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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Mais qu'est ce qui m'avait pris d'aller raconter ça à Frida? Et puis surtout quelle mouche la piquait de réagir aussi violemment?Ce matin là, dans l'intimité feutrée de son cabinet, confortablement calé dans le Chesterfield sans âge, je m'étais laissé aller en toute confiance. Ma blonde thérapeute avait ce jour là une tenue tout ce qu'il y de plus stricte et classique, pour ceux qu'y ignoraient qu'elle participait à des conventions BDSM et autre salons de la schlague. Pour les autres c'était une véritable tenue de dominatrice en uniforme de femelle VoPo. Bref! L'environnement idéal.

Moi " - Doc, je crois que cette fois ça y est, tu m'as guéri!

Ma Psy - Foyez vous za... Eh je peux zafoir de quoi exaktement tu es quéri?

Moi - Eh bien de ma dilection pour les cheveux courts. Je crois... enfin je pense que je n'ai plus ce sentiment irraisonné qui faisait que seules les femmes aux cheveux courts pouvaient éveiller mon attention et m'attirer... sexuellement.

Ma Psy - ... Was? Tu foudrais me faire groire que ça ne te fait plus rien de foir la jolie nuque de Laora quand vient chuste de se faire tondre? ... Ou que za ne te fait rien de passer ta main, là dans mes cheveux courts?" Et disant cela elle me prend la main et la frotte sur sa blondeur rêche et décolorée. 

Et soudain, c'est le drame. Elle m'empoigne fermement par le poignet, me sort de ma torpeur psychanalytique et j'ai tout juste le temps d'attraper ma veste pendant qu'elle m'entraîne, comme un courant d'air, à travers le bureau de sa secrétaire portugaise, puis dans les escaliers et enfin dans la rue, où tout le monde se retourne sur notre équipage.

 

A suivre...

 

Photo: Dan Crosby

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Rien de grave

14 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Il ne savait pas quoi dire. Est ce qu'il y avait même quelque chose à dire? Après tout non, pourquoi se le permettrait-il?

Il était... comme fasciné de la voir ainsi. Elle l'avait rejoint, nue, totalement nue, nue comme jamais. Il l'avait dévisagée, amusé, ne la trouvait pas plus belle, mais simplement fascinante. Son front, si large tout d'un coup, son regard, immense. Elle n'était pas plus belle, non. Elle avait rasé ses cheveux, sans doute toute seule avec la tondeuse dans la salle de bain. Il y avait quelques imperfections... Mais bon sang! Ça la rendait sublime. Il ne posait pas de question, à quoi bon? Elle lui dirait qu'il le fallait, qu'ils étaient bien trop abîmés, ou qu'elle avait besoin de tourner une page, qu'après tout ce n'était que des cheveux...

C'est vrai, ce n'était que ça, d'ailleurs ils n'étaient pas si long auparavant. Pourtant cela changeait tout. Il trouvait ça tellement extraordinaire. Il lui trouvait tellement d'audace de l'avoir fait, un courage dont il se sentait incapable. Là, contre lui, il pouvait caresser sa tête, sans que sa main ne rencontre d'autre chose que la douceur et le soyeux des cheveux ras, il percevait la forme de son crâne, pouvait caresser sa nuque sans obstacle et remonter, doucement, derrière ses oreilles avec cette impression de caresser du velours. L'un et l'autre partageaient des sensations nouvelles, étranges et excitantes... Comme une folie.

Elle n'était pas plus belle non. Mais il la trouvait sublimée, par sa force et son audace. Transcendée, belle au delà de son image et... fascinante.

 

Photo: Chill Photographie

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Syb

13 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Rien à faire, je n'y parviens pas. Sans doute parce que je la connais, un peu. Je n'arrive pas à laisser mon imagination gamberger, comme souvent. La photo m'a séduit et je me souviens que ce fut pareil une fois précédente. Je n'arrivais à rien malgré mon désir d'écrire autour de cette image... J'ai essayé d'en faire une pirate au bandeau noir sur le visage, inspiré par cette mèche, lourde et lisse à la taille irrégulière... Elle pouvait être Jim Hawkins ou même Peter Pan, éternel adolescent androgyne...

Mais non, c'est elle que je vois, suprême garçonne, photographe du bonheur, qui exalte dans ses boîtes noires l'image du meilleur sentiment, fixant à jamais l'amour qui sera conservé comme un ultime témoin, dans l'album de ce plus beau jour de leur vie.

Elle est photographe et les meilleurs parmi ses pairs aiment en faire leur modèle, montrant son corps de femme et son coeur de garçonne.

Alors plutôt que de chercher, en vain, à inventer une fable autour de ce visage mélancolique, je préfère ce clin d'oeil hommage en guise de remerciement...

 

Photo: J-Pierre Pola

Sybil Rondeau Photographe

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Rien n'a d'importance...

12 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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... Sauf ce qui est important!

Oui bon ben si c'est pas La Palice qui a dit ça je veux bien que le diable me patafiole, mais n'empêche, hein? Prenons par exemple... les cheveux courts, au hasard. Le sujet en lui même peut paraître futile et sans importance. Un sentiment renforcé par le caractère éphémère de la coupe qui, si l'on y tient, doit être renouvelée régulièrement. Et pourtant...

Inutile de démontrer ici le rôle joué par une coupe de cheveux dans l'épanouissement personnel vers lequel chacun(e) d'entre nous tend pour rendre sa vie supportable. Néanmoins il est vrai que couper ses cheveux n'engage à rien sinon au risque de découvrir sa vraie personnalité. L'importance ne naîtra que lorsque cette découverte réalisée, on voudra en toute logique maintenir cette image de nous même qui nous rend si bien hommage.

Et là, on ne plaisante plus! Parce que l'importance de ce qui ne l'était pas auparavant prend un caractère impératif. Les cheveux courts, certes, mais pas n'importe comment. A un certain stade des cheveux courts, la chose la plus importante, tout le monde en conviendra, c'est la nuque. Une taille minutieuse, un travail d'orfèvre qui doit ciseler au demi millimètre le mouvement de l'implantation. Tout le reste peut être lissé, effilé, en pétard ou parfaitement ordonné, la nuque, elle, doit être irréprochable, tondu, rasé ou ciselé, le cheveux n'y est que l'écrin d'une zone à la sensualité affirmée, érogène au plus haut degré où tous les sens sont mis à l'épreuve.

Alors oui, rien n'est important, c'est vrai... Sauf...

 

Photo: Wip-Hairport

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