Tête à tête
28 Février 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs
Quand j'étais gosse je ne comprenais pas vraiment quand une femme disait qu'elle "devait" aller se faire couper les cheveux. Pour moi, ce genre d'obligation n'était pas autre chose qu'un truc masculin, comme se raser le matin ou aller chez le coiffeur histoire d'être "présentable". Un formatage à l'ancienne, du genre les garçons ont les cheveux courts et les filles les cheveux longs, à part quelques excentriques. Du coup, comme il ne pouvait s'agir dans mon esprit que d'une excentricité, il n'y avait forcément pas de caractère obligatoire à se faire couper les cheveux. Bref!
Quelques années plus tard et un solide bagage en Femmesauxcheveuxcourtsologie, je sais.
Je sais à quel point il peut y avoir de l'impatience, de l'envie, du désir à retrouver l'image idéale, un bien être, une satisfaction.
Chaque centimétre, chaque millimétre compte, retrouver l'étrange et délicieuse sensation de sentir ses cheveux ras sur la nuque, sans jamais pouvoir expliquer ce plaisir, voir son visage éclairé, les oreilles à nouveau dégagées, même si elles n'étaient pas vraiment enfouies et sa couleur réhaussée.
Non, bien sûr, il ne s'agit pas de futilités, ni de coquetterie. Juste d'être véritablement soi et bien dans sa peau.
D'où le caractère obligatoire et impératif d'un rendez vous qu'à chaque fois on voudrait plus fréquent et l'envie souvent ressentie de vouloir les couper un peu plus court à chaque fois, comme si cela pouvait prolonger le charme...
Photo: Instagram Louise Donegan
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