Pas de demi-mesure
2 Mars 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs
Les biographes nous racontent que lorsque la jeune Annie Girardot est engagée en 1956 pour jouer une pièce de Jean Cocteau, le maître voit en elle "le plus beau tempérament dramatique d'après guerre", et pygmalion dans l'âme, il l'entraîne chez le coiffeur et lui fait couper les cheveux très courts. L'actrice avouera que ce fût pour elle même une révélation et ne se départira plus de ce style. A cette époque, "très court" cela se voulait tout même avec quelques bouclettes et accroche-coeurs. Néanmoins, sans jouer les sociologues de comptoir, il faut bien admettre que ce "sacrifice" capillaire a souvent été un va-tout, pour actrice, chanteuse ou mannequin, leur permettant de se hisser au dessus du lot, pourvu qu'elles aient malgré tout le talent qui les confirme au sommet. Sauf qu'aujourd'hui on pourrait moins facilement se contenter d'une "jolie coupe" en ondulations et bouclettes. Pour marquer les esprits et révéler sa personnalité, pas de demi-mesure possible. Pourtant, la coupe, aussi sévère fût-elle, s'oublie devant ce nouveau visage qui apparait enfin aux yeux de certains professionnels blasés devenus aveugles. A quoi ça tient des fois?
Photo: MR FOXX
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