Nouvelles sensations-La fin de l'histoire
A présent le tour de Florence était venu. Elle avait déjà enlevé sa veste de survêtement, et jeté la serviette sur ses épaules pour dissimuler sa poitrine nue car elle ne portait pas de soutien gorge, ce qui déclencha un concert de sifflets de la part de ses camarades, et fit rosir ses pommettes. Ses cheveux châtains aux reflets cuivrés, lisses et brillants, étaient déjà retenus par un élastique en une queue de cheval attachée haut derrière sa tête, et retombant sur sa nuque. La caporale saisi les cheveux soyeux, et retournant la tondeuse, elle appliqua les lames à l’envers sur la queue de cheval au-dessus de l’élastique. En peu de temps la queue de cheval fut tranchée, et rejoignit le tas de cheveux au sol. Les cheveux libérés glissèrent le long des joues de Florence, couvrant ses oreilles. Aussitôt, la main gauche de la caporale força la tête de Florence à fléchir et lui colla le menton sur la poitrine. La lame tiède de la tondeuse se posa sur la peau de la nuque et commença son œuvre, remontant rapidement vers le vertex. La sensation que Florence ressentait était difficilement descriptible. C’était la première fois qu’on lui coupait les cheveux à la tondeuse, et elle découvrait à la fois, le bruit qui résonnait à ses oreilles, les vibrations répercutées par son crâne, le sentiment de soumission que lui inspirait sa situation, sur ce tabouret dans une salle de bains, avec sa serviette qu’elle serrait elle-même autour de son cou, et aussi tout ce que son imaginaire avait associé à cet outil de coiffure dont l’action semblait toujours irrémédiable et définitive. Son estomac était toujours noué, mais cette fois pour une raison qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Elle était irradiée par une certaine sensation de plaisir, quelque chose de tout à fait subtil qui faisait apparaître la chair de poule sur ses avant bras. Elle fermait les yeux, non pas pour retenir ses larmes comme sa camarade tout à l’heure, mais plutôt pour se concentrer sur ces étranges sensations qu’elle éprouvait. Ses beaux cheveux auburn étaient coupés ras tout autour de sa tête, et à présent la tondeuse passait du front vers le vertex, hachant les cheveux longs du dessus, et sillonnant en douceur la peau de son crâne. Ce qu’elle ressentait à ce moment là était délicieux. La tondeuse s’arrêta, et Florence dû revenir à la réalité. La caporale appelait déjà la suivante. Florence écarta les bras et secoua sa serviette en arrière en se redressant. Un coup d’œil à gauche dans le miroir des lavabos et elle découvrit sa nouvelle tête. Un centimètre sur le dessus, les oreilles très dégagées, quelques millimètres sur les cotés. C’était un visage nouveau qu’elle voyait, de grands yeux marron, étirés en amande, un nez étroit, de belles lèvres charnues. Avant, elle ne voyait d’elle que sa chevelure qui « masquait » le reste de sa physionomie. Maintenant c’était vraiment elle qui était reflétée dans le miroir. Quel choc, et quelle bonne surprise. Quelle révélation et quel….Plaisir !
Elle chassa les cheveux coupés qui étaient collés sur ses joues, et se pencha en avant pour frotter ses mains sur sa tête et faire tomber les cheveux coupés au sol. Et là aussi la sensation ressentie fut délicieuse. C’était comme caresser un pelage d’animal. Les doigts glissaient sur les cheveux très courts du dessus, passant en arrière en rebroussant doucement, puis la nuque, en remontant, où là, les cheveux piquaient un peu, tellement ils étaient ras…
Florence se rhabilla, et alla attendre son tour devant le bureau de la chef.
L’entretien terminé, elle rejoignit ses camarades dans la chambre. Presque toutes avaient les cheveux tondus, et presque toutes avaient au moins une main caressant la nuque où le dessus de la tête. C’était assez amusant. Elle retourna dans les lavabos. La tondeuse continuait sa ronde à travers la chevelure d’une jeune métisse asiatique aux cheveux très épais. La caporal commençait à ressentir la fatigue, après avoir passé l’après midi à tondre les filles. Voyant Florence arriver, sans hésiter elle l’interpella :
_ « Tiens, vas y, remplaces moi !
_ Moi ? Mais je n’ai jamais fait ça !
_Hé bien tu ne pourras plus le dire après ! » Et disant cela elle confia la tondeuse à Florence. La fille sur le tabouret ne broncha pas. La caporale expliquait à Florence comment faire, prenant le temps d’allumer une cigarette. Florence hésitante poussa la tondeuse dans les cheveux noirs, maladroite. La caporale lui prit la main libre pour la poser sur la tête de la fille, et petit à petit elle prenait davantage confiance en elle, et là encore, elle découvrait un plaisir nouveau. C’était amusant et excitant, sentir les cheveux dégringoler sur sa main après le passage de la tondeuse, avoir l’impression d’infliger une punition, sans douleurs, sentir vibrer dans sa main cet appareil si étrange et si terrifiant. Florence n’en finissait plus de passer et repasser la tondeuse sur le crâne de la jolie métisse, elle ne voulait plus s’arrêter. La caporale intervint, libéra la fille tondue, et fit assoire la suivante. Florence était ravie. Elle allait pouvoir couper les cheveux longs de sa camarade, de beaux cheveux, châtains clairs, souples, longs jusqu’aux épaules. La caporale l’observait du coin de l’œil, amusée. Avec la tondeuse équipée du sabot de plastique, Florence passa la main sous la masse des cheveux blonds, puis ramena la tondeuse vers elle, en remontant, et les longues mèches ainsi fatalement peignées, dégringolèrent sur sa main et sur son poignet avant de finir leur course sur le carrelage.
Florence se délectait. Elle coupa comme ça les cheveux tout autour de la tête, et trouva plutôt facile de faire par exemple une coupe « à la garçonne » un peu dégradée avec cette tondeuse. Elle prit vraiment du plaisir à couper les cheveux de sa camarade, à tel point qu’elle sentait son entrejambe légèrement humide…Enfin, plaquant sa main libre derrière la tête de la fille, elle passa la tondeuse sur le front et vers l’arrière, en appuyant bien pour que la hauteur de coupe soit bien celle limitée par le sabot. Elle se pencha pour bien voir si aucun cheveux ne dépassait après le passage de la tondeuse, elle passait la main libre sur les cheveux fraîchement coupés. Puis, la main fermement posée sur le sommet de la tête, elle l’orienta pour tondre les cheveux derrière l’oreille, remontant et tournant autour de l’oreille, de chaque cotés, et enfin la nuque….Elle poussa la tête vers l’avant, remonta sa main libre, les doigts écartés à travers les cheveux relativement longs encore à cet endroit là, pour les démêler, puis, le ventre au contact du dos nu de sa camarade, elle plaça la tondeuse sur la nuque et remonta doucement. Les mèches tombèrent sur la serviette et Florence était presque dans un état second. Elle fut ramenée à la réalité par la caporal, qui récupéra la tondeuse de ses mains, pour finir la coupe, cette fois sans sabot. C’était trop fort, Florence n’en pouvait plus d’autant de sensations nouvelles. Elle alla dans les toilettes pour se masturber.
Le soir venu, elle passa un long moment encore à se caresser, tard dans la nuit, pendant que ses camarades dormaient. Elle revoyait les images de cette journée, les filles « prostrées » sur le tabouret dans les lavabos, la tondeuse, la masse des cheveux coupés sur le sol, jetée ensuite dans une grande poubelle, elle se revoyait elle-même en train de tondre sa camarade…Tout cela était une véritable révélation pour elle. Peut être était elle folle ? Comment peut on être excitée, sexuellement excitée, par le simple contact avec des cheveux, par de simples images de cheveux que l’on coupe, par le simple fait de couper des cheveux…En tout cas, jamais auparavant les expériences sexuelles qu’elle avait connues ne lui avaient procurées autant de plaisir. Elle entrevoyait déjà une perspective intéressante. Après tout l’Armée allait peut être lui apporter la chance de sa vie : Bien travailler, être bien notée, choisir son poste, et ainsi passer un CAP pour devenir…..COIFFEUSE MILITAIRE.
FIN