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Les Affranchies

Le triomphe de Frida

19 Octobre 2010 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires

3836720630 07d6d0f25a zLa soirée avait été tout simplement inoubliable. En tout point fidèle au programme annoncé par Laora:" Tou viens, jé coupe les chéveux da Frida ...Et on fait l'amour!"

Mes deux égéries s'étaient surpassées. Dans l'intérieur cosy de la transalpine, Frida s'était entièrement déshabillée à la demande de son amie, qui, elle, avait par jeu, revêtu une blouse blanche qui lui donnait l'air davantage d'une infirmière que d'une coiffeuse. Ce spectacle à lui seul aurait suffit à faire exploser mon plaisir. J'étais pour l'heure cantonné au rôle de spectateur et je me délectais. Feint ou non, Frida soupirait bruyamment et accélèrait la montée de son plaisir, caressant doucement son corps pendant que Laora s'appliquait à tondre les cheveux blonds. Le sang battait mes tempes devant cette histoire sans paroles. Juste le bruit de l'appareil. Laora jouait des différents sabots de plastic et réalisait un dégradé parfaitement réussi, glissant à la suite de la tondeuse ses doigts écartés à travers les cheveux très courts. Elle balançait sa chevelure sur l'une ou l'autre épaule et prenait quelques pauses pour venir agacer un téton de Frida, ou lui embrasser la nuque. Frida, elle, n'attendait plus. Sa main avait plongé entre ses cuisses musclées et sans vergogne, les yeux clos, elle se concentrait sur son plaisir. A les voir l'une et l'autre dans leur rôle, j'aurais juré avoir affaire à des adeptes, comme moi, d'une sexualité décalée, trouvant du plaisir dans le simple fait de couper ou se faire couper les cheveux....

Frida nous fit savoir qu'elle venait d'avoir un orgasme, exalant un râle gutturale.

La coupe achevée, la florentine réclama son reste et debout devant la tête blonde se fit administrer une bavaroise gâterie. Juste avant d'atteindre le paroxysme de son entreprise Frida déchira la blouse, faisant éclater les boutons comme autant de feux d'artifice. A son tour l'italienne hurla et les deux femmes roulèrent sur l'immense canapé lançant un concours de la plus belle galoche.

N'en pouvant plus d'attendre, dévêtu moi aussi, je plongeais dans le cuir pleine fleur....

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