Frida is back
Publié le 15 Avril 2010
De cette discussion était née l'idée que nous pourrions cesser cette bouderie et renouer le contact avec notre bavaroise commune. C'était sans doute plus facile à dire qu'à réaliser, car ni Laora ni moi ne savions vraiment comment nous y prendre pour arriver à tirer un bon trait sur ce passé là. Je pris la décision d'un nouveau rendez vous à son cabinet, mais sous une nouvelle identité, pour que l'effet de surprise puisse m'être favorable. A vrai dire je ne savais rien de l'état d'esprit dans lequel elle pouvait être...
L'étincelle que je perçus dans son regard au moment où j'entrais, me rassura.
Ma Psy-" Arch! Mais ki foilà?" J'étais ravi de constater qu'elle avait persisté et que ses cheveux blonds avaient belle allure...Pendant plus d'une heure je plaidais notre cause, essayant de faire comprendre à la brandebourgeoise que nous ne voulions plus nous priver d'elle.
-" Maiz tis moi? Ezke zela zouzendend ke zekzuellement auzi nous retefenons amis, elle, toi, moi?" Je me demande si la bouffée de chaleur que j'ai ressenti à ce moment là c'est traduite par une coloration de mes joues, toujours est-il que j'ai entendu ma bouche prononcer un "oui" très clair.
-" Und....Esk'il y a tes kondizions à zette akord?
Moi- Je t'en prie, ne sois pas si formelle. Il ne s'agit pas d'un "accord". Laora et moi nous voulons juste que tu redeviennes notre amie.
Ma Psy- Che d'ai manké liebling?
Moi- Je ne devrais peut être pas le dire, mais....Oui. Ta nuque bien tondue m'a laissé un souvenir inoubliable, même si je me suis habitué aux longs cheveux de Laora...
Ma Psy- Wie? Du ne lui as bas enkore koupé les jefeux?
Voilà qui mettait le doigt sur un nouveau paradoxe, et de taille....
Photo: jf_berlin