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Les Affranchies

Eins zwei drei, Frida

11 Mars 2010 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

article-1150853-0396769B000005DC-971_468x600.jpgJe n'avais pas su dire non, et je m'en voulais encore. Je ne savais pas exactement ce que la teutone avait en tête, mais son idée de me présenter son amie ne me disait rien qui vaille. Au risque de paraitre vieux jeu, " fieu cheu" comme elle dit, cette liberté de moeurs  me semblait tout à fait incongrue. Je savais bien que de toute manière les choses ne se feraient pas aussi facilement, vu que nous ne nous voyions qu'à son cabinet une fois par semaine. J'imaginais mal Frida me recevoir un jeudi matin, accompagnée par son amie Laora. Nous aurions eu l'air fin, assis tout les trois sur le chesterfield, les genoux serrés et les mains bien à plat dessus, en train d'échanger des banalités sur la météo, quoique, avec l'accent prussien ça pouvait avoir de la gueule...
J'étais donc ce matin là, bien décidé à faire valoir mon opinion sur la question et tenir tête à la blonde, au moins sur ce plan.
Seulement voilà, ce que j'avais imaginé impossible allait se produire... A peine entré dans le cabinet, Frida m'invite à m'installer et disparait en me promettant de revenir de suite et à peine la porte fermée, je découvre, assise sur le bureau, une somptueuse brune, vêtue de cuir, qui m'accueille avec le sourire d'une panthère apercevant un cochon de lait.
tilda-swinton-475654.jpgLaora- " Ciao, il mio nome Laora...
Moi- Je... Bon sang, je sais qui vous êtes, mais je ne m'attendais pas....
Laora- non essere oune colèré, Frida mia a voulou tout à fait qué jé venire et qué nous faisons la connaissancé. Elle mé parlé dé vous beaucoup et jé dis oké.
Moi- Ah....
Laora- Si! Eh jé dois vous dire merci perché dépouis qué Frida vous incontrare, elle est dévénoue oune vraie bomba pour lé sexe. Ma jé né sais pas trop pourquoi, éne tout cas j'adoooore quand elle sé coupe les chéveux, et credo ché qué c'est à cause dé vous..."
J'étais sans voix et subjugué par les yeux marrons et la chevelure brillante de l'italienne. Des cheveux splendides, longs, trop longs bien sûr, mais épais, lisses et tellement bien entretenus. Une frange au ras des sourcils qui lui donnait l'air encore plus espiègle. Cette femme était de toute beauté et j'étais sous son charme comme un oisillon tombé du nid face à un cobra. Sans que je l'entende, Frida était revenue et elle me fit sursauter en posant ses mains sur mes épaules, commençant un lent massage.
"...Frida mia darling!
Ma Psy- Sehr gut, nezbas kelle est pelle mein liebling Laora? Ke tis du te zette vranche? Za lui fa pien nein? Z'est moi ki l'ai daillée..."
J'étais dans un état second alors que Frida avait déjà glissé ses mains sous ma chemise, lorsque Laora vint s'agenouiller devant moi, entreprenant de défaire ma braguette... 
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