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Les Affranchies

Ethnique

10 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Ethnique

Je suis toujours fasciné de constater à quel point notre oeil d'occidental supporte plus facilement de voir une femme noire avec la tête rasée qu'une européenne. Il y a quelque chose de mystérieux là dedans, que je ne parviens pas à m'expliquer.

Au delà de cette question métaphysico-ethno-sociologique, je suis toujours admiratif des possibilités et de l'éventail que peuvent déployer les coiffeurs pour être originaux en taillant, rasant, tondant cette matière si particulière du cheveux éthnique.

Il faut l'admettre, à part celles qui ont les moyens d'engrosser l'industrie cosmétique en se ruinant en produits défrisants ou celles qui sont prêtes à subir des heures de tressage, le plus raisonnable reste encore le cheveux court.

Et autant tout le monde s'atermoie sur la disparition des jolies boucles blondes de la copine, autant le même tout le monde trouve super cette coupe "tribale" de la "black".

Etrange non?

Photo: The Kooples

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Laora et la Science

9 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Laora et la Science

Dire que la belle italienne était un peu excitée ce jour là serait un banal euphémisme. En réalité, c'était tout comme une tornade qui tourbillonnait du vestibule au salon, envoyant aux quatre coins de l'appartement les différents sacs de son shopping et diffusant le parfum familier qu'elle avait en revenant de chez son coiffeur.

Je ne pouvais pas croire un instant que le seul fait d'avoir une coupe toute fraîche et ce que cela pouvait provoquer dans notre trio puisse la mettre dans cet état. Il y avait donc autre chose.

Effrondrée une fois pour toute dans le canapé, elle reprit à peine son souffle pour m'annoncer la nouvelle:

Laora "- Et voilàààààà! La Science elle prouve que tou es le meilleur des amants et que Frida et moi on a raison d'être les gouines.

Moi - Ben.... Attend attend. D'abord vous n'êtes pas de vraies gou... lesbiennes puisque je suis là quand meme hein? Et puis c'est quoi cette histoire de Science... Je comprend rien.

Laora - Si, tou es peut être le plus lesbienne qué nous alors....

Moi - Oh ça va hein....

Laora - Alors figoure toi qu'il y a dou nouveau. C'est dans Clinical Anatomy qué c'est tout de même pas oune révoue dé merde hein? Et il dit que c'est que le clito qu'il fait la jouissance. Et donc... ça veut dire qu'en principe il y a pas bésoin dé la bite pour jouir. Questo é tutto!

Moi - Ah ben voilà... Non mais tu raccourcis un peu les choses là. C'est juste que l'orgasme vaginal, le point G toussa toussa c'était de la foutaise, mais ça n'empêche pas la pénétration de faire jouir, c'est juste que c'est un moyen comme un autre, vu que "au passage" ça stimule le clito quoi.

Laora - Si! Ma c'est tout dé même bien no?"

Photo: DJ Nastia

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Dans le genre

8 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Dans le genre

A quoi on joue, quand on déguise son image pour paraître et faire croire qu'on pourrait être une autre personne? Séduire serait donc ce jeu où l'un fait briller un appât, jusqu'à ce que l'autre ait le palais percé par l'hameçon?

Parfois oui bien sûr...

Ce n'est pas si facile d'être soi même après tout, lorsqu'on sent sa différence et le poid que le monde fait peser dessus pour que rien ne dépasse.

Et ce couple androgyne, lui aux joues si douces, elle aux cheveux si courts, le monde pèse-t-il autant sur leurs différences? Il suffirait d'un rien pour y voir l'amour de deux garçons ou celui de deux filles pourtant... Qu'est ce que ça change alors?

L'idéale androgyne efface ce genre qui agace et nourrit la colère des obscurs. Peut être que la vie n'est pas plus facile lorsqu'on découvre qui l'on est vraiment et qu'on l'affirme sans peur, mais au moins on ne se ment pas.

Photo: The Kooples

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Le bleu est une couleur chaude

6 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Le bleu est une couleur chaude

Franchement, j'ai toujours été plutôt partisan des choses naturelles, sans pour autant être un intégriste, ça va de soi. Les goûts et les couleurs, ça s'discute pas... Mais finalement j'en serais presque à trouver que certaines couleurs de cheveux, inventées par quelques coloristes raisonnables, sont assez réjouissantes.

Prenez le bleu par exemple. Bien nuancé, un peu pâle, ça fait tout de suite chaud malgré tout. Je dis malgré tout parce qu'en réalité ce serait plutôt un bleu "arctique", un bleu iceberg voyez vous. Et pourtant c'est chaud, chaleureux, attirant.

C'est peut être à cause de Julie Maroh tout ça, allez savoir... En même temps, comme depuis longtemps on associe des couleurs à des caractères ou à des sentiments, genre le vert à l'espoir, le noir à la mort, le rouge à la colère... le rose aux filles et le bleu aux garçons, je me dis qu'une jolie femme aux cheveux bleus cela pourrait avoir quelque chose de paradoxal et réjouissant, tout autant que cette même femme vêtue d'un costume taillé sur mesure dans une boutique de Savile Row ou Demi Moore en uniforme de la Navy.

Du coup cette appropriation du bleu serait comme une façon subliminale de se donner un brin de masculinité... mine de rien.

Photo: Aveda

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Se faire attendre c'est se faire désirer

5 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires

Se faire attendre c'est se faire désirer

Elle lui a dit qu'elle allait chez le coiffeur, qu'ils se verraient après. C'était espiègle car en le faisant elle s'avait à quel point l'idée aller faire naitre son désir. C'est pendant la coupe qu'un sourire soudainement lui est venu. La tête un peu penchée, pendant que la tondeuse passait et repassait sur sa nuque, qu'elle a repensé à ce sms, imaginant les mains amoureuses qui allaient, sans se lasser, caresser ce chaume tout frais. Elle même en était excitée... et amusée.

Cette attente nourrissait son désir. A peine sortie du salon, elle caresse machinalement ses cheveux courts, envoie un nouveau message, aguicheuse.

Mais c'est elle qui attend, réalisant soudain qu'elle est prise à son propre piège et que c'est son désir à elle qui est torturé. Elle voudrait tant l'avoir dans ses bras, sentir ses mains, ses doigts caresser à leur tour cette nuque affolante.

Finalement l'envie de chacun excitera leur apétit et comme toujours leurs retrouvailles dans ces circonstances seront délicieuses.

Modèle: Agyness Deyn

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C'est la vie

3 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

C'est la vie

Oh ce n'est pas venu comme ça, d'un seul coup, comme une lubie. Avant il a fallu encaisser, encore et toujours, sans jamais vraiment savoir ce qu'il fallait faire, répondre ou se taire. De toute façon le résultat aurait été le même...

Est-ce que c'est sa faute à Elle, si elle est jolie et si dans la rue on la regarde? Enfin, "on la regarde"... On la voit comme un objet de désir, comme une friandise, sans aucun respect. On ne voit que la jolie femelle, on ne la voit pas Elle.

Il fallait qu'Elle se montre, qu'Elle dévoile son visage pour devenir une personne. Alors elle a tondu ses cheveux, ses beaux cheveux châtains, pour sortir du papier de joli bonbon. Ça l'a fait pleurer, ben oui, mais ça l'a fait grandir aussi.

Elle est toujours aussi jolie, mais les idiots s'en écartent et tellement de gens la découvrent, forte et intelligente... C'est la vie Lily! D'un mal tu as tiré une grande leçon. Ceux qui ne se nourrissent que des apparences jouent dans un théâtre d'illusions et on gagne toujours à être soi même, en vrai.

C'est la vie...

Inspiré d'un fait divers

Photo: Aïda Becheanu par Otlin Dogaru

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Là où battait son coeur...

2 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Là où battait son coeur...

Le myosotis et puis la rose
Ce sont des fleurs qui disent que´que chose
Mais pour aimer les coquelicots
Et n´aimer qu´ça, faut être idiot

T´as p´t-être raison, oui mais voilà
Quand j´t´aurai dit tu comprendras
La première fois que je l´ai vue
Elle dormait à moitié nue
Dans la lumière de l´été
Au beau milieu d´un champ de blé.
Et sous le corsage blanc
Là où battait son coeur
Le soleil gentiment
Faisait vivre une fleur
Comme un p´tit coquelicot, mon âme
Comme un p´tit coquelicot

C´est très curieux comme tes yeux brillent
En te rappelant la jolie fille
Ils brillent si fort qu´c´est un peu trop
Pour expliquer les coquelicots

T´as p´t-être raison, seulement voilà
Quand je l´ai prise dans mes bras
Elle m´a donné son beau sourire
Et puis après sans rien nous dire
Dans la lumière de l´été
On s´est aimé, on s´est aimé
Et j´ai tant appuyé
Mes lèvres sur son coeur
Qu´à la place du baiser
Y´avait comme une fleur
Comme un p´tit coquelicot mon âme
Comme un p´tit coquelicot

Ce n´est rien d´autre qu´une aventure
Ta p´tite histoire et je te jure
Qu´elle ne mérite pas un sanglot
Ni cette passion des coquelicots.

Attends la fin, tu comprendras
Un autre l´aimait, qu´elle n´aimait pas
Et le lendemain quand je l´ai revue
Elle dormait à moitié nue
Dans la lumière de l´été
Au beau milieu du champ de blé
Mais sur le corsage blanc
Juste à la place du coeur
Y´avait trois gouttes de sang
Qui faisaient comme une fleur
Comme un p´tit coquelicot mon âme
Un tout p´tit coquelicot.

Texte: Raymond Asso

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Du crépuscule à la lumière

1 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

Du crépuscule à la lumière

Doutes, craintes, joie, envie, la peur se cache au fond des sourires. Les paroles exaltent en certitudes comme trahison de la source de l’instant à venir et comme une super nova qui crache la vie dans sa mort. La coiffeuse prend l’onde de choc du caprice de l’âme qui ne prête aucune attention aux sexes des modèles. Garçon pour la forme, fille pour la couleur forme ce tout de l’expression qui couronne ce que chacun est, ce que tu es. L’onde n’est qu’une projection jusqu’à ses effets sur le maître des ciseaux qui sait ta surprise à passer du rouge à la lumière. L’éphémère choc transforme le miroir en cadre à briser dans tes yeux. Un dernier « Tu crois ? » pour une définitive certitude qui t’accompagne jusqu’à l’horizon toujours lointain.

Du crépuscule à la lumièreDu crépuscule à la lumière

Pour l’heure la fougue est condamnée à devenir clarté. Comme un souvenir d’éclat d’étoile fondu dans l’immensité des derniers espoirs d’un crépuscule, le reflet d’un soleil encore prisonnier se fait deviner au travers de la volonté originelle et nouvelle.

Du crépuscule à la lumière

Pareille à une signature dont on ne sait l’identité que parce qu’habitué à la croiser, la chevelure n’a de sens profond que dans le temps du regard. Le sens explose à son toucher. Entre longueur caressante et accroche d’un contre – sens essentiel qui s’amadoue lorsque la main se soumet et se verse aux promesses d’ailleurs.

Du crépuscule à la lumièreDu crépuscule à la lumière

La porte est franchie, le jour annonce sa fatigue et la flamme que tu arbores est la naissance des possibles. Brille la belle. Ton sourire se marie avec l’expression de ton ardeur tandis que la lune ne brillera jamais autant auprès de l’origine de son reflet. Encore et à nouveau, tu es.

Texte et photos : le Dragon bleu, tous droits réservés

Texte et photos : le Dragon bleu, tous droits réservés

Une vue poétique et amoureuse de celui qui accompagnait Margot dans sa métamorphose...

Le Dragon Bleu

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