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Tellement glam'
C'est toujours comme ça... J'étais en train de parcourir la Toile, errant entre Valentina de Guido Crepax et Louise Brooks et je glisse vers Calvin Klein ( quel rapport? ) et soudain l'évidence me saute aux yeux. Le vrai glamour c'est ça: la classe naturelle, le charisme, la douceur et la féminité personnifiée. J'aime Christy Turlington!
La même famille que Audrey Hepburn, le même charme, le même chic. Elles sont nombreuses dans mon panthéon...
Alors du coup, quand je la vois comme ça, sans vêtements... J'ai bien envie de lui donner ma chemise.
Louise
En dehors de l'affection particulière que j'ai pour ce prénom, j'ai une très grande admiration pour celle qui en son temps a incarné la liberté et l'indépendance . Elle ne pouvait pas mieux symboliser ce caractère qu'avec cette coupe de cheveux mondialement connue et aujourd'hui encore inspirant la mode.
Certain disent que c'est elle qui lança le mouvement. Possible. Je me rappelle
d'une scène de "Steamboat Bill Jr" dans laquelle Buster Keaton rencontre Marion Byron, chez le barbier. A l'époque du film l'actrice a 16 ans et tout naturellement elle est là pour faire rafraichir sa coupe.
Le film sort en 1928 et c'est l'année du succès pour Louise.
Femme libérée avant toutes, ces films sont souvent censurés. Et l'on peut penser que cette allure et surtout cette coupe 
de cheveux est la bannière fièrement portée par les jeunes femmes de cette époque, conduisant les voitures, pilotant les avions, séduisant hommes et femmes et menant une vie indépendante. Et comment résister à cette vision...
La Jeanne
Il fallait le caractère de Milla Jovovich pour accepter ce rôle tellement charismatique. Pas facile non plus de succéder à Jean Seberg ou Ingrid Bergman. Mais, autre temps, cette dernière version en date tend à se faire la plus réaliste quant aux costumes et aux coiffures.
Il fallait du courage aussi pour supporter durant les mois de tournage de se faire couper les cheveux "au bol" ou "à l'écuelle" comme les historiens affirment que c'était la mode de l'époque pour les chevaliers. Sans parler du travail pour les raccords.
J'avoue que cette version me contente. L'androgynie du personnage dans son allure et dans son caractère me séduit. J'aime bien quand les films collent à la réalité jusque dans ces détails là.
Bientôt au cinéma une adaptation du "Jardin d'Eden" d'Ernest Hemingway. Et là mes ami(e)s, on devrait retrouver le côté obséssionnel de tonton Ernest pour les femmes aux cheveux courts...
Swing
En dehors du plaisir que j'ai d'écouter ces chansons très "jazzy", un peu surannées, (mais peut on être démodé quand on est devenu classique?) J'ai un réel plaisir à voir Corinne Drewery et son compère comme figés dans les années 50.
Une beauté indissociable de cette coupe au carré si nette. L'une ne pourrait aller sans l'autre...
Je vous laisse déguster....
Petits bonheurs entre ami(e)s
Je me demande si les américains, tout aussi déroutants soient-ils, ne sont pas, d'un certain point de vue, plus proche de moi que les européens. Enfin je devrais dire que c'est moi qui suis plus proche d'eux je crois, par courtoisie et pour montrer ma bonne éducation... Soit!
Donc, je me demande si blablabla blabla bla bla... En fait je crois que c'est vraiment le grand écart là bas. Soit très puritain, soit très déjanté. Et au milieu des gens plutôt à l'aise...
Le courrier d'un ami ce matin m'a ramené à cette réflexion. Il me raconte le bonheur qu'il a eu de croiser dans sa journée un officier féminin de l'USNAVY arborant une coupe au carré très courte avec la nuque très dégagée. un petit bonheur accentué par la gestuelle de l'officier, passant voluptueusement la main sur cette nuque fraîchement tondue ( d'après l'oeil expert de mon ami).
Ainsi, là où d'autres ne peuvent dans la rue qu'imaginer l'objet de leurs fantasmes, pour nous tout est plus simple puisque offert à la vue. Et pour ma part, je n'ai jamais manqué de faire un compliment à une jolie femme croisée dans la rue et dont la coupe de cheveux la mettait en valeur à mes yeux...Et à chaque fois j'ai senti en retour un vrai plaisir à recevoir le compliment.
Ce serait bien plus simple si tout le monde faisait comme moi....
Photo: dn
Quelques miettes
Aaaaah s'ils savaient, nos "beautiful people" comme j'apprécie parfois leurs petits excès capillaires. ( Et je ne suis pas le seul)
Selma Blair apparait un soir avec un carré très court et la nuque bien tondue, j'adooooore! ( J'imagine son agent ou son entourage: Maiiiis chééééérie qu'est ce que c'est qu'cette coupe? )
Agynes Deyn laisse pousser ses cheveux pour faire un carré et bien entourée elle sait qu'il faut une base carré même pendant la repousse, j'adoooore!
Katie Holmes porte les cheveux de plus en plus courts? J'adooore!
C'est quand même amusant de constater les commentaires fait par les actrices qui un jour ont eu la possibilité de faire tondre leurs cheveux.... Sigourney Weaver, Demi Moore, Natalie Portman, pour au moins ces trois là je me rappelle avoir lu des interviews très enthousiastes, le plaisir rencontré, la découverte. Bien sur les contraintes professionnelles leur imposent de revenir à des longueurs plus convenues, mais au moins cette expérience reste un bon souvenir...
Sigmund es-tu là?
L'autre jour j'étais chez mon psy. A peine allongé sur le cuir usé de son divan, et comme à notre habitude, c'est moi qui ai entamé le dialogue:Moi-" Vous savez quoi doc? Je me demande jusqu'à quel point je suis un sadique.
Le Psy- Hummmm?
Moi- Oui vous savez, ces histoires de coupe de cheveux... Parfois j'imagine des scènes où tout n'est pas vraiment consensuel...Pourtant dans la vie je ne suis pas comme ça hein? Non non pas du tout... Mais au fond de moi, j'imagine que la personne est obligée de se faire couper les cheveux, vous voyez? Comme à l'Armée, ou dans la religion, ou la prison ou l'école. C'est bizarre non?
Le Psy- Hummmm...
Moi- Je crois que c'est à cause de mon enfance. On m'a un peu forcé à aller chez le coiffeur vous voyez. Alors peut être...
Quand j'étais petit, en cachette le dimanche soir je regardais le film depuis la salle de bains de mes parents. Et un soir j'ai vu "Cinq femmes marquées". Pendant la guerre, des femmes qui ont eu des relations avec les allemands sont attrapées par des résistants qui leur coupent les cheveux. Par la suite, rejetées par toute
la communauté, elles trouvent refuge dans ...Un maquis de résistants et deviennent de farouches combattantes. Bon ça c'est l'histoire. Mais quand j'ai vu la scène où Silvana Mangano est tenu par deux hommes pendant qu'un troisième lui coupe les cheveux, j'ai été fasciné, excité même. Marrant non? Hein doc?Le Psy- humhumm...
Moi- Pareil quand je lis Hemingway. Dans "Pour qui sonne le glas", Maria raconte à Robert Jordan comment les nationalistes lui ont tondus les cheveux, à cause des activités républicaines de son père...Et quelques paragraphes du livre tournent autour des cheveux courts de la jeune fille...
Bon je vous arrête tout de suite doc! C'est pas parce que mes deux exemples sont liés à la Guerre que mon fantasme trouve son siège là...Non non, du tout.
Quand une photo me laisse imaginer que la personne subit la coupe, je trouve cela plus excitant...C'est grave doc?
Le Psy- Hummmhumm...
Mais non, mais non...Et sinon pour mes honoraires si vous pouvez payer en espèces, ça m'arrange....
Moi- Hummmhummm...
Dans mon cartable...
Depuis le temps, j'en ai accumulé des souvenirs et des photos. De tout. Et puis en 2000 j'ai accèdé à l'Internet. C'est comme si d'un seul coup je pouvais ouvrir une porte sur un monde inconnu. Subitement j'ai pu entrer en contact avec des gens comme moi, amoureux ( fou parfois) des femmes aux cheveux courts. D'un seul coup je me suis rendu compte que nous étions des milliers, voir des millions à travers le monde.
J'ai découvert aussi que les femmes avaient ce gout pour les cheveux courts, voir très courts. Pour elles-mêmes, mais aussi pour d'autres femmes ou pour les hommes. Une révélation, car je pensais jusqu'alors que ce gout était tout masculin. J'ai pu discuter avec plein de gens, apprendre, échanger...Et finalement me libérer d'un poids énorme. Imaginez, depuis l'adolescence comme parfois on peut se trouver "bizarre" à n'avoir d'intérêt que pour les femmes aux cheveux courts. Depuis, tout cela me semble "banal". J'arrive à en discuter librement avec tout un chacun, il n'y a pas de complexe, de honte, sentiment ambigus.
Ce qu'il y a de bien avec Internet c'est que l'on a accès à presque tout. Dans le temps je devais me contenter des magazines ou de la télé pour découvrir de nouvelles sensations. Découvrir la une d'un magazine féminin avec un mannequin aux cheveux courts suffisait à mon bonheur.
Voir Audrey Hepburn sacrifier ses cheveux en entrant dans les Ordres ( Au risque de se perdre- The Nun's Story de Fred Zinnemann 1959) pouvait alimenter mon cinéma personnel durant des nuits.
Aujourd'hui, si je veux voir n'importe quel extrait de film je vais visiter Youtube ou Dailymotion. Si je cherche à me rappeler de tel ou tel mannequin je vais interroger Google. C'est presque trop facile. Mais tant mieux.
Mimetisme
Pendant un temps je serai toi, tu seras moi. Je retrouve la douceur du velours en te caressant. Ainsi il m'aime comme je t'aime.
Mes cheveux courts, brillants et soyeux sont comme ta fourrure, et j'aime qu'il les caresse. Je te ressemble et je m'aime.
Avec lui je suis chatte, instinctive et féline. Il aime que je me frotte à lui comme tu le fais. Et j'aime la façon dont il m'aime.
Le juste prix
Je ne sais pas vous, mais j'ai toujours trouvé étonnante la différence de prix que l'on pouvait constater entre les services d'un coiffeur "pour hommes" et ceux d'un salon "pour dames".
Somme toute, pour une femme qui porte les cheveux courts, l'intéressant c'est d'avoir affaire avec un professionnel capable de couper les cheveux le mieux possible, non? Ou alors il y a une subtilité qui m'échappe.
Bien sur, l'environnement peut sembler apriori plus douillé, plus "cosi", un salon entre femmes, où on papote, on se fait dorlotter et.....arnaquer. Non parce que couper les cheveux courts c'est une spécialité, et dans ce domaine je crois que les coiffeurs hommes ont une petite longueur d'avance.
Le mien me coûte 15€ tous les mois. Un prix élevé qu'il justifie en faisant un shampooing avant la coupe. Bon! Rien à dire, c'est un moment de détente, de discussion sympatique, très convivial.
Pour une prestation identique, mon amie devra débourser 25€, et finalement, pour ce qu'elle m'en dit, l'ambiance n'est pas si chaleureuse que ça.
Alors j'ai bien une idée.....Je me dis que peut être la différence se loge dans... "l'état d'esprit". La créativité, l'art, oui madame l'art avec lequel une coupe est réalisée dans un salon féminin. Et l'Aaaaaaart, ça n'a pas de prix, c'est bien connu.
Sauf que mon amie elle, elle s'en fout un peu de l'imagination créative de son figaro. Ce qu'il lui faut c'est une coupe propre et qui lui plaise.
Heureusement la résistance s'organise. Mon coiffeur m'a avoué, en chuchotant, qu'une dizaine de jeunes femmes étaient ses clientes régulières. Ouf!
