Dépendance
19 Juillet 2014 , Rédigé par jeaneg
C'est peut être parce que ma nature me pousse à être attentif à ce genre de choses et que le fait de m'y intéresser fini par amener autour de moi davantage de jeunes femmes dans ce style, mais je ne peux pas m'empêcher d'être épaté par le désir de certaines d'aller toujours plus loin et finir par couper leurs cheveux toujours plus courts à chaque fois.
Il y a peut être une sorte de dépendance dont seraient victimes celles qui, un jour, se laissent aller à leur envie ou à la sournoise suggestion de leur coiffeur et se font couper les cheveux à la tondeuse.
Au début c'est juste pour démarquer un peu, dégager parfaitement la nuque, accentuer un dégradé. Et puis on y revient et la tondeuse remonte un peu plus haut, ratiboise un peu plus le tour d'oreille... On invente l'undercut, des cheveux longs sur le dessus, toujours plus longs, qui permettent subtilement de masquer à la demande, une partie du reste de sa tête qu'on va pouvoir livrer à la tondeuse, qui cette fois ne s'embarrassera plus de peigne ou de sabot pour aller franco jusqu'au double zéro...
La drogue distille ses agents d'influence, ces petits plaisirs toujours renouvelés à chaque fois que l'on sort de chez le coiffeur, nouvelle, légère, plus clean, le moral requinqué. L'air frais qui caresse la peau presque nue ou les doigts qui viennent s'amuser de cette texture un peu bizarre qui de jour en jour évolue, picotte un peu et le lendemain à peine devient plus soyeuse.
Là encore les spécialistes s'accordent. Le meilleur moyen d'éviter la dépendance, c'est encore de ne jamais commencer. Mais ça...
Photo: Ivan Berkovich
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